Deuil face à la mort, suite à une bagarre, d’un type de 18 ans dont je ne sais rien si ce n’est qu’il s’appelle Clément Méric, qu’il était militant d’extrême-gauche et qu’il fréquentait, comme moi il y a peu, les salles de cours de la rue Saint-Guillaume. … Indignation, ensuite, face à la déferlante d’indécence à laquelle nous avons eu droit dès le début de la matinée d’hier. Indécence qui a pris deux formes : une vaste mêlée où les uns et les autres n’ont pas hésité à régler leurs comptes au-dessus du cadavre encore chaud de la malheureuse victime du passage du Havre ; et une tentative jamais vue (?) de récupérer politiquement la mort d’une personne. Le règlement de comptes a évidemment été lancé par une partie de la gauche, trop heureuse de se retrouver dans le schéma classique de la lutte entre antifas et nazillons.
Ouvrant le bal : l’inénarrable Pierre Bergé, aussi bête qu’immonde, a mis en cause Frigide Barjot et la Manif pour Tous. L’immonde Barjot avait promis du sang, le voilà qui éclabousse la démocratie et la République. Cette #manifpourtous se rend elle compte? — Pierre Bergé (@pvgberge) 5 juin 2013 Interprétation retenue, entre autres, par la députée socialiste de l’Hérault Anne-Yvonne Le Dain (NDLRB. Député de l’Hérault)… Mort de Clément, 19 ans. Drame de l’imbécillité, de la haine des autres, de la #Bête_Immonde levée pendant les manifs anti #MariagePourTous. — Anne-Yvonne Le Dain(@Ayledain) 6 juin 2013