Avec tout le respect que je dois à la fonction du successeur Pierre, j’avoue que la dernière sortie de celui qui est présentement assis sur le Saint-Siège m’inquiète un brin. J’y discerne le genre de tactique des petits pas dans lesquelles d’habitude, seuls les Frères trois points excellent . On avance un pion juste pour voir, quelques grognements , un tout petit peu d’approbation, beaucoup d’indifférence et hop on risque une pièce majeure sur la diagonale. Dans dix ans, le n’importe quoi a pris forme et on a quelques diaconesses Puis, crise des vocations aidant ( ah! la bonne excuse !) , en voici dix, cent puis mille. Il ne reste plus qu’à lancer l’idée d’en ordonner une pour avoir une prêtresse. De nouveau, on lance l’idée, on avance un pion juste pour voir ……,etc et voilà deux mille ans d’histoire et de tradition qui sont effacés.
Tout à l’heure, au micro-trottoir de TF1, une passante, bon chic bon genre, troisième age soigné, disait : » pourquoi pas, il s’adapte à son temps » . Depuis plus de deux mille ans l’Eglise du Christ, confiée à Pierre nous a transmis, vaille que vaille, cahin-caha la parole et gardé la Foi mais à force de s’adapter à son temps, elle va bien finir par nous transmettre un empilage d’adaptations dans lequel Parole et Foi ne résonneront plus que comme le vague écho d’une trompe de montagne.
Paul T.
Lu sur le forum de discussion Vexilla Regis.<vexilla-regis@yahoogroups.com>
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Il ne faut surtout pas écouter cette génération , qui a accompagné les actes de Vatican II, sous prétexte qu’elle est âgée , entendant par là , qu’elle peut revendiquer une certaine sagesse ; en fait , avec cette catégorie de personnes et leur gardien de troupeaux, le christianisme s’est devoyé en un humanisme « droitdelhommisme » et a perdu toute sa substance doctrinale et spirituelle . Ne nous fourvoyons pas non plus. Je préfère écouter des Marion Marechal Le Pen que ces vieilles » bigotes » qui prennent la place du prêtre lors des messes.
A toute fin utile, nous rappelons que :
-Selon le savoir, la compétence et le prestige dont jouissent les fidèles, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauves l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes (Canon 212 § 3).