Décédé dans la nuit du 30 au 31 décembre 2017, https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2018/01/03/17568/ le prince François d’Orléans a été inhumé ce samedi 6 janvier 2018, dans la chapelle royale Saint-Louis.
Un dernier hommage a été rendu au prince François d’Orléans, héritier de la couronne de France, ce samedi 6 janvier 2018. Sa famille et ses amis se sont réunis pour lui dire au revoir. Le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme et tuteur légal du prince François, qui était atteint d’une maladie mentale* depuis sa naissance, a accueilli en début d’après-midi son père, le comte de Paris.
*Atteint de toxoplasmose pendant la grossesse de sa mère, François d’Orléans était handicapé mentalement, comme sa soeur Blanche. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/12/31/97001-20171231FILWWW00067-le-prince-francois-d-orleans-est-mort.phpToxo
La chapelle royale pour dernière demeure
Il a aussi accueilli l’animateur et écrivain eurélien Stéphane Bern, un proche de la famille royale de France. Il s’est dit attristé par ce décès : « C’est le prince Jean qui m’en a informé… C’est une triste nouvelle qui est liée à l’histoire de la famille royale de France ! » Il est ensuite entré dans la chapelle royale où l’abbé Jean-Marie Lioult a officié cette messe de requiem avant l’inhumation du prince François d’Orléans, qui aura, comme toute la famille d’Orléans, pour dernière demeure, la chapelle royale.
Argan Fagnou
Le fils aîné du comte de Paris portait un titre qui renvoie au comté de Clermont-en-Beauvaisie, dans l’Oise et à l’histoire des rois depuis Saint Louis.
Lorsqu’il est né, le prince François était l’héritier de droit de la couronne de France. Mais, le fils aîné du comte de Paris et de la duchesse de Montpensier est venu au monde, le 7 février 1961, avec un handicap mental. C’est donc son frère, le prince Jean qui a été désigné pour succéder aux Orléans sur le trône de France.
Pour autant, le prince François, décédé dimanche , aura sa place parmi les gisants de la famille d’Orléans, à la chapelle royale, à Dreux, près de la maison de son frère Jean. Et le prince François n’a pas été privé de titre de noblesse, le comte de Paris l’avait fait comte de Clermont, en 1999, explique son frère, le prince Jean : « C’est un titre très ancien qui renvoie à la ville de Clermont-en-Beauvaisie, aujourd’hui dans l’Oise. À une époque où le royaume de France se limitait à Paris, Clermont, Chartres, Blois… »
La maison d’Orléans a gardé un attachement à ce titre et le donne volontiers aux fils aînés de la famille.
Une tradition confirmée par Claude Boulet, président de l’association d’histoire et d’archéologie de Clermont-de-l’Oise : « Cela vient de Saint Louis qui donna ce titre à son fils Robert. Clermont-en-Beauvaisie était revenu dans le giron royal. Robert devenu comte de Clermont a épousé Agnès de Bourbon. C’est ainsi que le comté de Bourbon s’est retrouvé associé à celui de Clermont ».
La ville de Clermont autrefois “en Beauvaisie” et devenue “de l’Oise” au XIXe siècle « avec l’apparition du chemin de fer ».
Le prince François d’Orléans sera inhumé le 6 janvier 2018 à la chapelle royale, à Dreux
Cette ville de 10.000 habitants a connu des heures de gloire : « Elle était une place très importante pendant la guerre de Cent ans et les guerres de religions ». Elle garde de son passé illustre les ruines d’un donjon : « À l’occasion du millénaire des capétiens, le duc de Vendôme était venu à Clermont ».
Le prince François comte de Clermont n’y était pas à cause de son handicap. Mais il en portera le titre jusque dans le tombeau des Orléans.
Valérie Beaudoin
http://www.lechorepublicain.fr/dreux/2018/01/04/le-prince-francois-d-orleans-inhume-a-dreux-etait-aussi-comte-de-clermont_12689601.html
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