NDLRB. Postée par un ami commun, J’ai reçu à mon adresse mail perso, cette analyse de Claude Timmerman, que je connais bien pour l’avoir rencontré de nombreuses fois en Vendée lors de fêtes chouannes,
Objet : eglise vs fm
Sommaire du dossier :
Partie 1 : Léon XIII, le pape par lequel la maçonnerie pénétra l’Église
Du Privilegium Ottonianum (962) au « droit d’exclusive » (1590)
1590 – L’élection d’Urbain VII et la formalisation du « droit d’exclusive »
1846 – Élection de Pie IX : le pape qui tenta de gérer l’offensive politique antireligieuse
Léon XIII, le débiteur des loges
1878 – Élection de Léon XIII
1880 – Première expulsion religieuse (Freycinet-Ferry)
Le toast d’Alger : 18 novembre 1890
Février 1892 – L’encyclique Au milieu des sollicitudes
1903 – La seconde expulsion et le bannissement définitif des religieux (Émile Combes)
Cette partie 2 n’est pas encore en notre possessionPartie 2 : La pénétration de l’idéologie vétérotestamentaire : l’inerrance biblique
Des chercheurs biblistes qui dérangent
L’encyclique Providentissimus Deus (1893)
Le décret De reformatione du concile de Trente
Pie XI, l’inquiétant séide d’Aristide Briand
L’excommunication de l’Action française, preuve de l’appui inconditionnel du Vatican à Aristide Briand
L’encyclique Mortalium animos (6 janvier 1928)
Pie XII et l’encyclique Divino afflante Spiritu (30 septembre 1943)
Le récent terme d’inerrance, concept « protestant » revendiqué ?
Partie 1 :
Léon XIII, le pape par lequel la maçonnerie pénétra l’Église
Il serait naïf de croire que l’élection pontificale est restée à l’écart de l’influence des grandes puissances politiques européennes. Dès que la religion catholique et la papauté ont été assez fortes pour interférer dans la vie politique, les puissances chrétiennes ont influé sur les élections pontificales et vice versa… Mais peu de papes peuvent revendiquer le fait d’avoir été élus par l’entremise de la maçonnerie pour laisser mener (ou pire faire mener) une politique anticatholique !
Ce fut le cas de Léon XIII sans qui jamais le ralliement des catholiques à la République française, l’expulsion des congrégations et la loi de 1905, n’auraient pu se produire… Une responsabilité écrasante, toujours occultée de nos jours, alors que l’on continue de célébrer l’auteur de Rerum Novarum comme le pape ayant « condamné le modernisme »
…..
Le toast d’Alger : 18 novembre 1890
Léon XIII, loin de s’attaquer de front aux républicains alors qu’il dispose en France d’une opinion très majoritairement catholique et largement monarchiste, s’appuie sur un archevêque progressiste, fondateur des Pères blancs, Mgr Lavigerie qu’il fera cardinal en 1882 et qui recevra le titre de primat d’Afrique.
Nommé archevêque d’Alger sur proposition de Mac Mahon, et conjointement archevêque de Carthage, le cardinal Lavigerie jouit d’une immense popularité dans les milieux libéraux où il est connu pour sa lutte contre l’esclavage, et pour les programmes d’évangélisation et d’éducation dans le monde colonial alors en pleine expansion, mis en œuvre notamment par la congrégation qu’il a fondé : les Pères blancs.
Léon XIII sait pouvoir compter sur son habileté diplomatique pour servir ses dessins : obtenir le ralliement des catholiques, et, de facto, des monarchistes français, au jeune régime républicain athée.
Alger est alors ville française, mais hors de la métropole. Un discours officiel prononcé là par le cardinal primat d’Afrique a forcément une portée politique. À l’initiative de Léon XIII, le 18 novembre 1890, le cardinal Lavigerie prend prétexte d’une visite de l’escadre française de la Méditerranée à Alger pour convier les officiers et, à l’occasion d’un toast, prononcer ce texte aujourd’hui fameux connu historiquement sous le nom de « toast d’Alger » :
« Quand la volonté d’un peuple s’est nettement affirmée, que la forme d’un gouvernement n’a rien de contraire, comme le proclamait dernièrement Léon XIII, aux principes qui peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées, lorsqu’il faut, pour arracher son pays aux abîmes qui le menacent, l’adhésion sans arrière-pensée à cette forme de gouvernement, le moment vient de sacrifier tout ce que la conscience et l’honneur permettent, ordonnent à chacun de sacrifier pour l’amour de la patrie. […]
C’est ce que j’enseigne autour de moi, c’est ce que je souhaite de voir imiter en France par tout notre clergé, et, en parlant ainsi, je suis certain de n’être démenti par aucune voix autorisée. »
Un tel discours de la part du cardinal primat d’Afrique traduit un premier pas vers la recherche de la conversion de la métropole et de l’adhésion de son clergé, comme celle de ses œuvres vives, au ralliement à la République.
Cela eut un retentissement d’autant plus considérable que les cadres de la marine appartenait, de tradition, comme ceux de la cavalerie, essentiellement au monde aristocratique catholique et royaliste.
….
Les congrégations « non autorisées » sont expulsées à partir d’avril 1903. Celle particulièrement spectaculaire des Chartreux, expulsée par l’armée, est restée dans toutes les mémoires.
Le comte de Chambord n’était mort que depuis vingt ans…
Tout était consommé : l’Église avait trahi sa fille aînée…
Léon XIII, élu par l’intervention des laïcistes, avait su les en remercier… La destruction du pouvoir spirituel de l’Église en France par la maçonnerie sera concrétisée par la fameuse loi de 1905…
Je n’ai jamais compris Léon XIII. Il a écrit Humanus Genus qui dénonce la Franc-Maçonnerie dont il avait parfaitement compris le fonctionnement et permet que les royalistes et monarchistes de France se rallient à la république ( maçonnique ). Lorsqu’on met un doigt dans cette engrenage mortel, tout le corps y passe. Nous le voyons clairement depuis pas mal de temps. Cette erreur fut fatale à la France !
Vous devriez lire l’apparition à Tilly, la Sainte Vierge parle autrement de Léon XIII.
Avez vous un lien que vous nous recommanderiez?
suite à votre demande, voici le texte et les paroles de la Vierge et de Notre Seigneur:
Extraits des livres de M l’abbé Villepelée, si vous les désirez , vous pouvez vous procurer les 2 tomes au prix de 25 euro + 8 de port aux Ed Saint Gabriel BP 10064. 63360 Gerzat.
Nombreuses apparitions du Sacré-Coeur et de Jeanne d’Arc
Marie Martel : » …la Sainte Vierge m’a parlé du Saint Père – Rome sera bientôt en deuil Elle sera auprès du Saint Père à son dernier soupir »
le 8 juillet elle entend Notre Seigneur:
» Mes enfants, en ce moment le Saint Père pense à vous tous.Il vous bénit ! »
La bonne Mère lui dit:
» Mon enfant, le Saint Père sera bientôt avec moi; il va bientôt vous quitter. Son heure est très proche, je le bénis mon enfant, dis à ton père spirituel que c’est moi qui recueillerai son dernier soupir.je lui apparaîtrai au moment de sa mort, et ceux qui entoureront le Saint Père s’apercevront de quelque chose, et ils n’en parleront pas; ils le garderont pour eux... »
Le 13 juillet, je priais pour le Saint Père la voix de notre bonne Mère du Ciel me dit:
» Il va bientôt être heureux, car sa fin est proche, et il vous bénit à l’instant.il a mérité sa couronne, car il a toujours été zélé pour son Eglise; il a eu beaucoup à souffrir à cause de la France et du haut clergé, mais Dieu va l’en délivrer et va lui donner la belle place qu’il a préparée là-haut : le le vois venir recevoir sa couronne »
Le 15 juillet, Marie Martel récitait son Rosaire, les premières dizaines étaient pour le Saint
Père , elle vit la statue de la Sainte Vierge changer, d’une telle beauté qu’elle la croyait vivante, Elle la regardait tout le temps que Marie priait pour le Saint Père, sa prière finie, la Sainte Vierge lui dit:
» D’ici peu, mon enfant, le Saint Père va être bien heureux; je vais aller le chercher, je serai accompagnée de mes anges.si tous mes enfants lui ressemblaient, que de larmes ils m’épargneraient ! Oh ! mes enfants, vous pouvez le prier, c’est un Saint. Et un jour viendra, on le reconnaîtra... » Le jeudi 16 juillet, jour de la fête de Notre Dame du Mont Carmel, elle alla prier au Champ, porter un bouquet de roses à la Vierge. Elle entendit ces mots:
» Mon enfant, offre-moi ces fleurs en l’honneur de la sainteté du Saint Père. Mon enfant, quand tu verras la rose du milieu du bouquet ternir, ce sera le moment de la mort du Saint Père ».
Le matin, à quatre heures jour même de la mort du Saint Père, elle entendit une voix dans sa chambre, qui lui dit que le Pape allait mourir le soir à quatre heures.
Le 20 juillet , Rome se trouve en deuil.
Merci,sincèrement.
L’enseignement de Léon XIII appelant à agir dans le cadre des insitutions établis, ne peut être invoqué dans le cas Français, OU LA REPUBLIQUE FUT LE FRUIT D’UNE REVOLUTION. Le Message de la vision de la Rue du Bac est clair : LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU, et ceci définit LE PRINCIPE ROYAL.
-Il n`y a point d`autorité qui ne viennent de Dieu et celles qui existent sont constituées par Dieu. Qui résiste à la puissance résiste à l`ordre de Dieu ( Romains 13. 1-2) : c’est bien ce qu’a fait la Révolution dite Française en se rebellant contre L’Oint du Seigneur !
Saint-Pierre lui-même a dit :
-Soyez soumis, à cause du Seigneur, a toute institution humaine, soit aux rois, comme souverain, soit aux gouverneurs envoyés par lui pour punir ceux qui font le mal et féliciter ceux qui font le bien (Premier Épître de Saint-Pierre 2, 13-14) !
Il appartiendra au Grand Monarque HENRI V DE LA CROIX de rendre au Divin Christ-Roi la couronne perdue en 1830.
Origine de votre texte svp
@ Volto là il s agit bien du cas français
En réponse à Jerry :
Le principe Royal est défini dès la fin du X° siècle par des clercs réguliers et séculiers ne voulant se résigner au déclin de la Royauté Carolinigienne : ils soutiendront, envers et contre tout, que LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU.
Dès le règne d’Hugues Capet, Abbon de Fleury reprend DE INSTITIONIS REGIA de Jonas d’Orléans (IX° siècle). Au sommet de la société politique, il place le Roi, conseillé par les dignitaires de l’Eglise. Les Princes, primores regni, lui doivent assistance et conseil. Toujours à la fin du X° siècle, il est affirmé, pour aténuer la porté de l’élection de Senlis (An 987), que la Royauté requiert LE SANG ROYAL et une VIRTUS spécifique.
Dans le CARMEN AD ROBERTHUM REGEN (entre 1027 et 1033), Aldeberon de Laon expose la théorie des trois Ordres de la société, le Clergé, la Noblesse et le Tier Etat, assimililés à trois pilliers sur lesquels repose le pouvoir Monarchique, dont l’action doit être inspiré par l’asvis des êques. Cette vision rassembleuse du corps politique s’efforce de maintenir, en dépit de la féodalisation, une conception Carolingienne de la Royauté.
Peu après, entre 1031 et 1033, Helgaud de Fleury, dans sa VIE DE ROBERT LE PIEUX, cherche à acréditer l’idée de la Sainteté du personnage, assimilé au Roi David. Ce panégyrique doit être replacé dans les série des oeuvres clunisiennes consacrées à célébrer les premiers Capétiens. Un siècle plus tard, dans la VIE DE LOUIS VI LE GROS (vers 1140), Surger fait de la Royauté la garante du mouvement de paix, qui reste impulsé par l’épiscopat comme au siècle précédant. Le Roi ne doit-il pas, en vertu de son office, réprimer l’ « audace des tyrans » et veiller à la défense du Royaume?
A partir des années 1147-1149, qui voient Louis VII Le Jeune participer en personne à la Croisade, la PAX DEI cède la place à la PAX REGNI qui contribue à faire reconnaître au Roi le pouvoir de légiférer pour l’ensemble du Royaume, concrétisé par l’ORDONNANCE DE 1155. Les chansons de geste du XII° siècle, comme celles de Girart de Roussillon, nous montrent souvent un pouvoir Royal contesté par des vassaux rebels, mais la seule issue proposée réside dans le rétablissement du pacte féodal et dans la RECONNAISSANCE DU ROI. Ce dernier, quelque soit son indignité, « INCARNE UN PRINCIPE » (Pierre le Gentil, A PROPOSE DE LA CHEVALERIE, Ogier) que les clercs et les moines, en particulier ceux de Fleury et de Saint-Denis, ont contribué à maintenir aux XI° et XII° siècle, en usant de termes propres à entretenir le principe d’un pouvoir à la romaine, tels res publica, imperium, et majestas.
A Claude Timmerman,
Article très intéressant, mais vous en avez dit trop, ou trop peu !
Quelles sont vos sources et les passages de celles-ci quand vous écrivez (ou retranscrivez) :
» Léon XIII, le pape par lequel la maçonnerie pénétra l’Église « , et :
» Léon XIII, le débiteur des loges « .
Ces deux accusations sont gravissimes et les termes employés sans équivoque. Ils demandent pour être crédibles par les lecteurs de la Charte de Fontevrault des preuves avérées de la culpabilité de Léon XIII, preuves que vous ne donnez pas.
Mais en fait, votre démonstration ne consiste qu’à évoquer le « Toast d’Alger » :
« À l’initiative de Léon XIII, le 18 novembre 1890, le cardinal Lavigerie prend prétexte d’une visite de l’escadre française de la Méditerranée à Alger pour convier les officiers et, à l’occasion d’un toast, prononcer ce texte aujourd’hui fameux connu historiquement sous le nom de « toast d’Alger ».
En faisant porter le chapeau du cardinal Lavigerie au Pape Léon XIII… !
Votre raisonnement se démonte facilement :
Une prémisse en deux parties :
1. « Léon XIII s’appuie sur un archevêque progressiste, fondateur des Pères blancs, Mgr Lavigerie qu’il fera cardinal en 1882 et qui recevra le titre de primat d’Afrique. »
2. « Léon XIII sait pouvoir compter sur son habileté diplomatique pour servir ses dessins : obtenir le ralliement des catholiques, et, de facto, des monarchistes français, au jeune régime républicain athée. »
Puis, une conclusion argumentée par une fausse preuve : Le Toast d’Alger
Puisque Lavigerie a prononcé ce texte qui fait jeu de la République (il dit lui-même qu’il l’enseigne autour de lui, donc c’est de son fait à lui…), et qu’il se réfère à Léon XIII (mais sans jamais citer exactement ce que Léon XIII a dit) …
Donc :
Le Pape Léon XIII est « l’initiateur » comme vous en prévenez le lecteur avant même sa lecture de la citation du Toast d’Alger.
CQFD
Bravo pour ce superbe sophisme !
Il discrédite tout ce que vous voulez prouver.
Chouandecoeur
Cher Chouan de coeur,
pensez- vous vraiment que le Cardinal Lavigerie aurait pris une telle initiative s’il avait pensé que le Pape Léon XIII y était opposé ? moi non surtout en tenant compte de l’organisation hiérarchique de l’Eglise catholique à son époque !
Pour La défense de Léon XIII, je vous citeria ses propres paroles à lui :
-Si on ne peut pas les convertir (les républicains), il faut les renverser !
Ce qui signifie que Léon XIII fut de bonne foix. Naïf, mais de bonne fois. Il pensait vraiment convertir la République ! oui, Mac Mahon a incarné une république Catholique, mais comme pour Salazar au Portugal, Garcia Moreno en Equateur, Pétain de nouveau en France, l’oeuvre finit avec l’homme. Ensuite, les francs-maçons reporennent la suite : en France après Mac ,mahon ce sera une république anti-cléricale, en attendant la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat.
C’est Franco qui a tout compris, qui a rappellé le Roi. La Monarchie a celà de bien qu’elle apporte la CONTINUITE dans la conduite des affaires : la RECONQUISTA n’aurait pas été possible si Isabelle la catholique ne fut pas certaine de voir son fils, son petit-fils, son arrière-petit-fils continuer son eouvre de libération de la Péninsule ibérique !
Et qu’ensuite Juan carlos se soit vendu à la franc-maçonnerie et à la démocratie, sur lesqulles sont assise sa Monarchie constitutionnelle, c’est une autre histoire…