Les Dominicaines enseignantes de Fanjeaux présentent : « Léon Bloy; « Une gargouille de Cathédrale »

                                 Source. Dominicaines enseignantes de Fanjeaux.

1 thought on “Les Dominicaines enseignantes de Fanjeaux présentent : « Léon Bloy; « Une gargouille de Cathédrale »

  1. Hervé J. VOLTO

    Quelle que soit la valeur des jugements étrangers sur le comportement Français, il n’en reste pas moins vrai que, jusqu’à nos joirs, les exigences du mythe du Grand Monarque, Roi de France restauré et appellé à régner sur toute l’Europe, ont été soutenus, sinon justifés par le principe de la suprématie spirituelle entre tenue par la France sous tous les régimes. Cette symbiose, plus ou moins consciente, était d’autant plus facile à rélaiser, qu’en France, il y a toujours eu complicité wentre littérature et politique. Dans une certaine manière. chez nous, la liottérature, c’est la civilisation. Ce phénomène devait être particulièrement sensible chez un écrvian d’une origilnalité et d’une puissance singulières : Léon Bloy. Maurrassien converti au Providentialisme, il allait se faire le hérault des liens qui unissent l’Impérialsme spirituelle de la France et l’Empereur Bourbon promis pour l’Europe.

    Léon Bloy , né le 11 Juillet 1846 à Notre-Dame-de-Sanilhac et mort le 3 Novembre 1917 à Bourg-la-Reine, est un romancier et essayiste Français. Il est connu pour son roman Le Désespéré , largement inspiré de sa relation tourmentée avec Anne-Marie Roulé . Il est aussi un polémiste célèbre. En Décembre 1868, il fait la rencontre de Jules de Barbay d’Aurevilly , qui habite en face de chez lui, rue Rousselet. C’est l’occasion pour cet anarchiste invétéré de Léon Bloy d’une profonde conversion intellectuelle, qui le ramène à la religion Catholique, et le rapproche des courants Royalistes. C’est Barbey d’Aurevilly qui le familiarise avec la pensée du philosophe Antoine Blanc de Saint-Bonnet , « une des majestés intellectuelles de ce siècle », dira Bloy plus tard. Par la suite, Ernets Hello eut également une très forte influence sur lui ; il semble même que ce soit lui qui l’ait incité à écrire.

    Blasphémateur par amour, cet enragé de Dieu, ce pèlerin de la colère va partir du principe de supériorité spirituelle de la France pour aboutir en plein mythe du GRAND MONARQUE, après s’être un moment penché sur la tourmante révolutionnaire, sur la République comme le pire des châtiments, puis sur le mystère de La Salette. Pour lui, la chose set simple : la démocratie, fille de la Révolution qui s’est rendue insuportable par le martyre de la Famille Royale, est la seule cause de tous les maux qui déferlent sur la France et sur le monde. Il faut à la France un homme Providentiel pour restaurer la Monarchie, seul régime politique reconnu et accrédité par Dieu. Car est Légitime autant un régime qui assure le Bien Commun des Français qu’il reconnait Dieu comme toute source d’autorité.

    Ce qu’il osera écrire dépassera de beaucoups Sainte Jeanne d’Arc et l’Evêque de Versailles. Pour lui :

    -l’Histore de France est quelque chose comme le Nouveau Testament continué, comme une parabole immense omise par les quatre Evangélistes qui auraient à peine osé y faire allusion, et LE ROI DE FRANCE A VENIR, qui ne peut être qu’UN BOURBON et QUI SAUVERA LA FRANCE ET LA CHRETIENTE en établisant miraculeusement L’EMPIRE DU SAINT-ESPRIT, est devenue le seul et ultime moyen pour les Chrétiens de communiquer avec le Divin, ce malgrès le pape, les prètres et les prophètes !

    Il rejoindra les positions de Zacharie, le prophète oublié du I° Empire.

    De son œuvre, on retient surtout la violence polémique – » Le Catholicisme ou le pétard ! », écrira-t-il, prévoyant le 6 Février 1934 qu’il ne verra pas- polémique qui explique en grande partie son insuccès, mais qui donne à son style un éclat, une force et une authenticité uniques. Pour autant, l’inspiration de Bloy est avant tout religieuse, marquée par la recherche d’un absolu caché au-delà des apparences historiques. Tout, selon Bloy, est symbole : reprenant le mot de Saint-Paul, il ne cesse d’affirmer que « nous voyons toutes choses dans un miroir », et que c’est précisément la mission de l’écrivain que d’interroger ce « grand miroir aux énigmes ». Certains voient en Bloy un anarchiste de droite ou « le modèle des pamphlétaires de droite », une certaine « récupération » dénoncée par Michèle Touret. D’autres voient en lui un des plus authentiques Providentialistes.

    Mais ajoutons à celà que la position de Léon Bloy fut telle qu’elle susicta au sein du Catholicisme silloniste des réactions de  » bourgeois bien pensants « . On a été jusqu’à instruire son cas devant le Saint-Office… mais le Saint Office n’a pas condamné Léon Bloy.

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