Béatifiée en 1909 puis canonisée en 1920, Jeanne d’Arc devient une des deux saintes patronnes secondaires de la France le 2 mars 1922 par la lettre apostolique Beata Maria Virgo in cælum Assumpta in gallicæ.. Sa fête nationale est instituée par la loi en 1920 et fixée au 2e dimanche de maii.
http://www.stejeannedarc.net/dossiers/ste_jeanne_patronne_france.php
Ainsi la France à une sainte patronne principale, la plus importante qui protège la France et les Français : il s’agit de Marie, la mère de Jésus.
Assomption de la Vierge Marie
La Vierge Marie, depuis 1638, sous le règne de Louis XIII, est la Patronne de la France, patronage confirmé par le Pape Pie XI (2 mars 1922).
Par ailleurs, la France a également des patrons secondaires, qui la protègent aussi : elle en a quatre d’après le site de l’Eglise catholique :
Sainte Jeanne d’Arc
En 1922 Pie XI reconnaît officiellement Jeanne d’Arc comme patronne secondaire de la France
Saint Louis
Toute sa vie, il s’efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d’homme d’État.
Saint Michel
Combattant céleste descendant sur la terre des hommes, protecteur du pays et de ses armées…
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
La petite Thérèse est Docteur de l’Église, patronne des missions et co-patronne de la France; en mai 1944, Pie XII la déclare patronne secondaire de la France
Ainsi Sainte Jeanne d’Arc représente l’une des quatre patrons secondaires de France. Elle protège la France et les Français.
https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/63044
Prions et agissons, agissons et prions.
Pour Dieu, le Roi et la France !
Jeanne d’arc
Exécutée en 1431
Réhabilitée en 1456
Béatifiée en…… 1909
Rien ne choque ?
Honnêtement, je ne vois pas ?
Il a fallu attendre 1874, soit 418 ans, pour que s’ouvre son procès de canonisation sur l’insistance de l’évêque d’Orléans Dupanloup. Elle est vénérable en 1894 (Léon XIII) et béatifiée en 1909 (Pie X)…
(source : http://www.stejeannedarc.net/dossiers/processus_canonisation_JdA.php )
Jusque là, l’Eglise de Rome ne lui accordait que l’héroicité de son statut guerrier, encore qu’il avait fallu solliciter les hisioriens de la Belle Epoque pour en être bien sûr, alors que la conviction du peuple et des gens de lettre des temps anciens sur sa sainteté était faite depuis très longtemps.
Apparemment les minutes et témoignages abondants des deux procès de Rouen n’avaient pas suffi à enclencher une procédure de canonisation, qu’il fallait recommencer tout à zéro quatre siècles plus tard, cherchant même des reliques alors que la Pucelle avait été carbonisée. Il serait intéressant de connaître les vrais motifs de la prévention des autorités romaines, mais pour cela il faudrait entrer dans les arcanes du procès et lire les enquêtes apostoliques commandées par la Congrégation des rites : des milliers de pages.
Le site http://www.stejeannedarc.net est inépuisable.
Nous connaissons des gens – mais nous ne pouvons en core révéler leur nom- pour penser que la pucelle d’Orléans était en pratique d’une ascendance bien différente de celle qu’on enseigne généralement et que celà explique commodément le temps long mis pour l’honorer.
Que Jeanne d’Arc n’ait pas été la bergère lorraine aux blancs moutons est une thèse diffusée. Ce n’est pas donné au premier venu de maîtriser (d’une seule main) un cheval de guerre, rapière au côté et sous l’armure. Un dessin contemporain montre une fille trapue, plutôt bustée et probablement brune (je ne le retrouve pas dans mon stock d’images)
Ses origines sont pure spéculation par contre campagnes militaires et procès sont très bien documentés.
Qu’aurait à faire son ascendance dans le retard du procès canonique ?