la Maison des dernières cartouches.
Il y a quelques jours, nous rappelions dans un de nos commentaires à l’article cité ici (https://charte-fontevrault-providentialisme.fr/index.php/2023/03/16/jeudi-16-mars-2023-art-49-3-de-la-constitution-de-1958-on-non-la-republique-brule-telle-aujourdhui-ses-dernieres-cartouches/#comments) que nous avions annoncé il y a longtemps déjà la crise financière qui est en train de se réinstaller dans le monde entier mais principalement aux Etats-Unis et en Europe. Et pourtant la quasi totalité de nos dirigeants économiques mais aussi politiques continuent d’en nier l’évidence, pensant probablement ainsi conjurer le mauvais sort qui n’est pourtant que la conséquence logique de leur impéritie alliée à leur appât insatiable du gain. Pas un jour sans que ces apprentis sorciers ne se ruent sur les écrans complaisants de nos étranges lucarnes (1) ou les micros serviles de nos médias officiels pour tenter d’éteindre l’incendie (2) : il ne faut surtout pas que les citoyens prennent conscience du danger qui menace et retirent en masse leurs économies de nos banques !
ET POURTANT CE SERAIT LA MEILLEURE DES SOLUTIONS AVANT QUE CES FONDS SOIENT CONFISQUÉS. Comme ce fut le cas à Chypre en 2013, il y a exactement dix ans (3).
Réfléchissez-y avant qu’il soit trop tard car rien ne va plus dans le secteur bancaire et ce n’est pas la dette publique de notre pays (plus de 3 000 milliards d’euros annoncés aujourd’hui avec des taux d’emprunt qui explosent) qui peut nous rassurer.
En voici le dernier épisode.
Si l’annonce du rachat de Crédit Suisse par UBS (Union des Banques suisses) visait à endiguer une nouvelle chute des marchés financiers mondiaux, la réussite de l’opération était loin d’être évidente hier lundi 20 mars : à la Bourse de Paris, l’indice CAC 40 perdait encore 1,4 % en début de séance et ailleurs en Europe, Francfort cédait 1,3 %, Londres 1 % et le marché helvétique 1,3 %.
L’Asie avait déjà donné le ton : Tokyo a fini la journée sur un repli de 1,42 % et Hongkong abandonnait plus de 2,6 % en fin de séance. Quant aux marchés américains, ils se dirigeaient vers un nouveau repli. Sans surprise, les valeurs bancaires européennes étaient une nouvelle fois lourdement sanctionnées : UBS chutait de 9 %, BNP Paribas de plus de 7 % et Deutsche Bank de 6 %, tandis que Credit Suisse s’effondrait de plus de 60 %.
Face à la crainte de retombées économiques, le pétrole rechutait alors que l’or, valeur refuge, remontait à plus de 2 000 dollars l’once (1 880 euros) pour la première fois depuis un an. Bref, que de mauvaises nouvelles. Et ce n’est pas fini car, en Europe, l’accord entre UBS et Credit Suisse, s’il évite le pire, suscite de sérieuses critiques, notamment sur le traitement de certains créanciers obligataires. Ce qui soulève des interrogations sur l’exposition de certaines banques au dossier et sur la valeur des titres de même nature émis par d’autres institutions. Par ailleurs, aux Etats-Unis, plusieurs banques régionales restent menacées par la crise de confiance qu’ont déclenchée les faillites des dernières semaines, à commencer par celle de la Silicon Valley Bank (SVB).
Les grandes banques centrales ne se font d’ailleurs pas d’illusion : dès dimanche soir, elles ont annoncé une intervention pour mettre à disposition des banques de la liquidité en dollars. La Fed américaine s’est coordonnée avec ses homologues de la zone euro, de Suisse, du Royaume-Uni, du Canada et du Japon pour offrir des financements en dollars de façon quotidienne.
Cette initiative souligne une nouvelle fois le rôle incontournable du billet vert lors des crises financières, à la différence de l’Euro. A chaque mouvement de panique, les grandes banques et les investisseurs se ruent vers le dollar, asséchant la liquidité. Pour compenser, des échanges de devises entre banques centrales ont été progressivement mis en place à partir de la grande crise financière de 2008. Une fois par semaine, ces banques centrales proposent des liquidités en dollars aux banques de leurs pays respectifs. L’intervention annoncée dimanche fait passer l’offre de liquidité à un rythme quotidien, dès ce lundi 20 mars, et « au moins jusqu’à fin avril ».
L’objectif est d’éviter un blocage du système bancaire et surtout de prévenir une propagation des tensions au reste de l’économie. Car de nombreux analystes soulignent désormais le risque de voir le resserrement général des conditions de crédit peser sur l’activité après l’explosion de l’inflation.
« La contagion économique est une question dont il faut que nous commencions à débattre et qu’il faut analyser », déclarait ainsi dimanche soir Mohamed El-Erian, conseiller économique de l’assureur Allianz, à Bloomberg TV. Le sujet sera forcément au menu des discussions des dirigeants de la Fed, qui se réunissent mardi et mercredi. Si l’hypothèse d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt, limitée à un quart de point, est privilégiée, celle d’une pause dans la remontée du coût du crédit gagne du terrain. Tant pis pour l’inflation !
Les autorités monétaires, comme les investisseurs, vont donc devoir gérer une longue (et sans doute très longue) période de turbulences dont nous n’avions guère besoin. Ajoutez-y une crise migratoire sans précédent depuis les « Grandes invasions barbares » du cinquième siècle, avec l’accueil irréfléchi de toute la misère du monde, et le cocktail explosif sera constitué.
Merci au pape François et bravo aux idéologues du mondialisme débridé (4) !
Quant à notre malheureux pays, dans les mains des imposteurs que vous savez, il va se retrouver, après une tentative de réforme des retraites, aussi folle que bâclée, avec non seulement les conséquences de cette crise financière (venant parachever un « quoi qu’il en coûte » dévastateur) mais aussi avec une crise sociale qu’il n’avait pas connu depuis longtemps.
Merci Macron et bravo à tous ceux qui l’ont élu puis réélu (5) !
Pour le CER et la Charte de Fontevrault, Jean-Yves Pons, CJA.
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_du_Canard_enchaîné
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_financière_chypriote_de_2012-2013
(5) Et que ce n’est pas faute d’avoir mis en garde.
Bonjour Monsieur,
Merci de votre communication.
1. Bergoglio ne peut être Pape car hérétique public et manifeste.
2. La baisse des marchés est très limitée.
3. Les banques centrales font ce qu’elles ont toujours fait depuis la crise russe et LTCM en 1997-98, c’est-à-dire injecter massivement des liquidités dans le système bancaire pour le soutenir.
4. Cela fait 25 ans que les Cassandre de notre milieu annoncent l’effondrement pour demain.
5. Ce n’est aucunement l’intérêt des élites, du moins de la partie non satanique et purement économiques de ces dernières, de provoquer un effondrement car la plus grande partie de leur fortune est assise sur la consommation mondiale.
6. Par contre in est clair qu’ils mettent en place une système de contrôle social de plus en plus prégnant, leur projet, notamment depuis la pseudo-crise du COVID semblant être le « modèle » chinois avec une coercition sans pareil doublé d’un capitalisme débridé.
Cordialement,
Marc Boutellier
Cher Monsieur, je ne m’étendrai pas sur vos commentaires 1 et 6 que je partage intégralement. En revanche,
– sur le 2, je constate comme vous que les baisses des marchés sont effectivement encore limitées mais que la branche sur laquelle ils sont assis est de plus en plus… pourrie ; n’en doutez pas, elle s’effondrera avant longtemps,
– sur le 3, c’est bien là la cause principale des rechutes sans fin et de plus en plus dangereuse car se doublant d’un regain d’inflation,
– sur le 4, il peut s’agir d’un voeux pieux. Mais prions, ça finira bien par arriver car ,
– sur le 5, Satan semble, cette fois, bel et bien à l’oeuvre ! Mais Saint-Michel veille sur nous…
J’ajouterai, aujourd’hui samedi 25 mars, que loin de s’améliorer la situation des banques européennes n’a cessé de se dégrader depuis notre article ci-dessus. Un signe qui ne trompe d’ailleurs pas : la première banque d’Allemagne, Deutsche Bank est prise de vertige et sa valeur boursière dévissait fortement vendredi à la clôture avec une perte de 15%. Elle était évidemment suivie, même si la chute n’est pas encore aussi rapide, par les principales banques de l’UE dont évidemment celles de notre pays que l’on nous dit si solides.
Mais il y a pire : signe de l’inquiétude des investisseurs au sujet de Deutsche Bank, le prix de ses « Credit default swaps (CDS) », des instruments de couverture contre le risque de défaut, a fortement augmenté la semaine passée. Je vous laisse imaginer ce qui va germer dans la tête des marchés et des investisseurs lorsqu’ils vont réaliser les risques que font courir nos gestionnaires de bazar avec, dans cette situation, une dette publique qui dépasse les 3 000 milliards d’euros…
Et nous ne serions que des Cassandre ? Vous plaisantez sans doute. Car, depuis quand la planche à billets serait-elle définitivement la réponse à toutes ces folies financières ?
Tout va très bien Madame la Marquise et l’on ne déplore qu’un petit rien… Le Club de Rome; dans les années soisante-dix, avait prévenu, on ne pourrait pas continuer toujours sur la même lancée et vers 2030, il risquait d’y avoir de très graves problèmes. La finance va mal, elle n’est pas la seule. Il fallait éviter les facteurs d’emballement comme la guerre et jouer la modération. Qui écoute encore ces avertissements. On constate aussi des dérèglements comme dans la biodiversité, le dérèglement du climat, la raréfaction des matières premières, la démographie qui ne régresse pas et tous ces facteurs semblent se conjuguer. Alors certains jouent leur partition à leur manière. Le WEF de Davos envisage le monde pour ses heureux contributeurs mondialistes. La Russie, à sa manière, développe une stratégie militaire qui doit bien tenir compte des limitations auxquelles nous sommes confrontés. On se dispute le Monde et c’est très dangereux. On risque, du jour au lendemain, d’être ramenés aux chiffres du dix-neuvième siècle et c’est peut-être peu dire… Dormez braves gens! On ne risque qu’un tout petit rien et nos gouvernants très avisés veillent pour nous…