Votre serviteur a voulu écrire pour nos amis transalpins. Les Royalistes d’un certain âge se trouveront confirmé dans leur Foi et leur Tradition, les plus jeunes apprendront peut-être quelque chose…
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Emmnuel Macron, alors en campagne pour les Présidentielles qu’il gagnera contre Marine Le Pen a lui-même déclaré :
–Il nous manque un Roi. La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude,( Voir images-contre) car elle ne se suffit pas à elle-même. Il ya dans la processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique Française, cet absent est la figure du Roi, dont je pense fondamentalement que le peuple Français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le Roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie Française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanante sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du Général De Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du Président de la République, c’est qu’il occuppe cette fonction. Tout est construit sur ce malentendu (Emmanuel Macron, le 28 Juillet 2915, dans une interwiew à l’hebdomadaire LE 1).
La conscience du peuple procède par degrés : on découvre qu’il faut se battre contre un patron, puis on comprend que le patron n’y est pour rien et qu’il faut se battre contre le gouvernement, puis on comprend que le gouvernement est impuissant puisqu’il n’est que le larbin des puissances euro-mondialistes. Jadis les Rois luttaient contre la féodalité à l’intérieur et l’Empire à l’extérieur. La France est l’oeuvre de la construction Capétienne.
Conservé dans les archives Royales de Madrid, Il ceremoniale historico e politico (c’est écrit en italien, c’est peut-être la copie destinée à la Couronne de Naples ou au Saint Siège), sous le titre Opera uilissima à tutti gliambasciatori, définit ainsi la titulature du Roi de France:
–LOUIS XV (le Roi de l’époque), PAR LA GRACE DE DIEU ROI TRES CHRTEIEN DE FRANCE ET DE NAVARRE, DU SIEGE APOSTOLIQUE LE BIENFAITEUR HEREDITAIRE, DE L’EGLISE DE ROME ET DES LIEUX SAINTS LE PROTECTEUR PERPETUEL, DE LA LIBERTE DE L’EGLISE DE FRANCE LE DEFENSEUR SOUVERAIN DU DROIT.
Ici se trouve la Mission Divine du Roi de France !
La mission Divine de la France a été affrimée au baptême de Clovis, définie dans la Testamenent de Saint Rémy et confirmée par les miracles de Sainte-Clotilde et de Sainte Jeanne d’arc.
Les fausses lumières de la Révolution ont éloigné la France de Misssion Sacré : la III° République a déchistianisé la France, la IV° République l’a athéisé et la V° République est en train de l’islamiser.
-Avant d’être Royalistes, je suis Catholique et Français, ; je dirais même que je ne suis Royaliste que parce que je suis Catholique et Français(Comte Maurice d’Andigné).
Pourquoi sommes nous Royalistes?
Parce que les Rois ont fait la France et qu’elle se défait sans Roi.
Parce que nous savons avec Joseph de Maîstre que les nations, comme les personnes, ont une mission : celle de la France est de faire triompher l’Eglise et la Royauté du Christ ! et que c’est Dieu seul qui choisi les Rois, qu’il créé les Races Royales et qu’ici se trouve la plus grande des Légitimités.
Parce qu’il ne peut y avoir de Mission Divine de la France sans continuité Royale et que celle-ci, interrompue en 1830 à la Rue du Bac, doit être rétablie.
En quoi, le Royalisme est-il aujourd’hui une réponse à la crise générale ? On pourrait croire qu’une démarche républicaine de bonne volonté -identitaire, souverainiste, concervateur, rural- suffirait. Il est bien vrai qu’avec Marion Maréchal, beaucoups de solutions nous seraient communes, mais le Royalisme va au fond des choses, tend à déraciner le mal, plutôt qu’à le traiter en surface.
Il faut un Chef d’Etat qui représente tous les Français et pas seulement la faction qui l’a élu. Il faut un souverain délié des querelles partisanes, capable de garantir l’unité, la souveraineté et la pérennité de notre pays. Il faut un arbitre au-dessus des factions qui préserve les libertés publiques et la dignité de la personne humaine. Le président de la Vème république est censé jouer ce rôle, mais le costume est trop grand pour lui : il reste le chef de file d’une faction politique, plus soucieux de la prochaine élection que de la prochaine génération. Seul un Roi, indépendant du jeu politique, peut assumer cette fonction. Les Rois ont fait la France, elle se défait sans Roi.
La continuité Royale, assurée par l’hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et la pérénité de la France comme de sa vocation Catholique, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “pour le Bien Commun et le salut de l’Etat (Edit de juillet 1717)”, protégeant la Foi et la Patrie !
Le Royalisme Français est une attitude philosophique, politique, religieuse : il se fonde sur la pensée Royale. Et on peut définir la pensée Royale comme une pensée foncièrement Catholique. Autant que la Doctrine Sociale de l’Eglise, la Tradition, imprégnée de Christianisme, inspire encore les coeurs de ceux qui sont foncièrement Catholique et Royalistes. Les écrits, messages et manifestes du Comte de Chambord -petit-fils de Charles X et neveu de Louis XIX, tous descendant donc de Saint-Louis- leur ont apporté l’enseignement et les directives qu’ils souhaitaient, quand ils voulaient agir avec discernement : la LETTRE SUR LES OUVRIERS de 1865 et donnant la vision du Prince sur la question sociale, la LETTRE A M. DE MUN de 1880 et montrant aux vrais Catholiques ce que doivent être leurs devoirs.
Charles Maurras a résumé la pensée Royale du plus grand de nos Princes dans son Journal d’Action Française du 8 Juillet 1922 :
-Il est sans doute clair que M. de Mun et M. de La Tour du Pin, hommes d’oeuvres Catholiques s’étaient mis à l’école du Saint-Siège: les papes Pie IX et Léon XIII, comme plus tard Pie X, fournirent toutes les bases morales de leur doctrine. Mais d’autres éléments proviennent d’une source distincte, à savoir des expériences et des constitutions, des maximes et des coutumes de l’ancienne Monarchie, de ce corps d’idées et de sentiments dont le Comte de Chambord était la figure vivante !
Le MARQUIS André Le Sage DE LA FRANQUERIE, qui savait que le combat de CHARLES MAURRAS fut pour un pays, un Roi, les plus beaux qu’on a vu sous le Soeil -la France des Bourbons, de Mesdames Sainte Marie, Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse et de Monsieur Saint-Michel- écrivit un livre : Maurras, grand défenseurs des vérités éternelles.
L’Action Royaliste Catholique du Vicomte Pierre d’André et la Contre-Révoforme Catholique de l’Abbé Georges de Nantes sont des prolongements Chrétiens de l’Action Française.
Le Royalisme EN FRANCE, c’est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d’expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialime islamisant ! C’est aussi un nationalisme Français et Chrétien: mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C’est, enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne… voulue Chrétienne.
Et lorsqu’arrive Vatican II en 1963, c’est un évèque Français qui organise la résistance, Monseigneur Lefèbvre : les Royalistes se retrouveront parmis les rangs des Catholiques de Tradition.
Résister, c’est un devoir !
https://tfp-france.org/appel-a-la-resistance/
Restaurée aujourd’hui, le Roi Légitime -Aîné Salique et Catholique des descendant de Saint-Louis et de Naissance Légale- possèderait trois leviers pour gouverner : le COURAGE qu’apporte le long terme, la LIBERTE qu’apporte la Souveraineté, la JUSTICE qu’apporte l’esprit Chrétien.
Le Roi restauré, c’est la présence du Sacré dans le pouvoir, la continuité de la France au-delà de la République, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des banques, des lobbies et des ONG.
La Reconquista espagnole n’aurait pas été possible sans la continuité Royale et sans la certitude que Roi Catholique avait de savoir son ouvre de longue halène continuée par son fils après lui, puis par son petit-fils et son arrière-petit-fils !!!
Empruntées à L’ESPRIT DE LA ROYAUTE, les solutions que le Royalisme apporte -continuté, unité, arbitrage- sont consolidés non seulement par un édifice institutionnel, mais par un supplément d’âme. Il est évident que la lutte contre l’idéologique républicaine, dont le premier effet est d’aliéner les esprits, contribue au relèvement culturel, et se porte au secours des âmes dégradées.
-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l’on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d’Arc (François-Marie Algould) !
Toujours sous le signe du double-Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du Sacrifice, espoir et salut de la France.
Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), chroniqueur et mémorialiste, membre du Chapitre Général et Délégué officiel pour l’Italie
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A paraître : La perspective est faussée.
Emmnuel Macron, alors en campagne pour les Présidentielles qu’il gagnera contre Marine Le Pen a lui-même déclaré :
–Il nous manque un Roi. La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même. Il ya dans la processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique Française, cet absent est la figure du Roi, dont je pense fondamentalement que le peuple Français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le Roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie Française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanante sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du Général De Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du Président de la République, c’est qu’il occuppe cette fonction. Tout est construit sur ce malentendu (Emmanuel Macron, le 28 Juillet 2915, dans une interwiew à l’hebdomadaire LE 1).
Et si on prenait au mot monsieur Macron ? et si on lui demandait d’appeller le Roi ?
Empruntées à L’ESPRIT DE LA ROYAUTE, les solutions que le Royalisme apporte -continuté, unité, arbitrage- sont consolidés non seulement par un édifice institutionnel, mais par un supplément d’âme. Il est évident que la lutte contre l’idéologique républicaine, dont le premier effet est d’aliéner les esprits, contribue au relèvement culturel, et se porte au secours des âmes dégradées.
-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l’on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d’Arc (François-Marie Algould) !
Toujours sous le signe du double-Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du Sacrifice, espoir et salut de la France.
Merci à Alain Texier pour ses illustrations.
Ne manquez pas :
-La perspective est faussée.
-La force des choses.
-Les trois contraintes du Royalisme.
-Posssiblités d’actions Royalistes.
-Le discourt du Prince.
-Perspectives Royalistes pour le XXI° siècle, conclusions et perspectives.
Macron en effet, qui a la science du démon son maître, sait mieux que tout le monde ce dont la France a le plus besoin, d’un Roi. Mais le roi de Macron, c’est L’Antéchrist son maître et non le grand Monarque annoncé par les prophètes, il lui donne d’ailleurs tous les gages qu’il lui demande en basculant dans le crime de masse : sacrifice des enfants (avortement), des anciens et des malades (rivotril, euthanasie, injections géniques ARNm), des biens portants (avec la guerre qu’il prépare…), bref la parfaite imposture, le mal appelé bien, le loup qui se fait prendre pour un agneau… Jusqu’à quand ?
Au 21 ème siècle nous serons encore plus la risée des autres parce que nous refusons de nous battre et les sécessions.
M. de la Foncière n’a pas tort : ils l’ont voulu ? de notre avis, il se sont foutu ? ils l’ont réélu ? et ils l’ont bien eu !où çà? je vous laisse le soin d’immaginer la chute un peur crue…
Et avec le pacte immigration voté au Parlement Européen, les Français l’ont encore bien reçut !
Seulement, il y a un problème, un problème qu’il va devenir de plus en plus difficile de mettre sous le tapis : le peuple en a marre. Tous les jours, ou presque, des Français qui n’ont rien demandé sont agressés au couteau. Tous les jours, on force les gens à avaler leur pilules de Padamalgam™, mais il faut forcer la dose, car le lien entre délinquance et immigration crève vraiment les yeux. Alors, on censure le peuple.
Mais qu’on y prenne garde : le peuple français, depuis des décennies, est super sympa. On peut l’écraser d’impôts, le faire casquer pour les migrants, violer ses filles, planter ses fils, y a pas de souci, excellente continuation d’appétit. Historiquement, toutefois, les colères du peuple français, imprévisibles, volcaniques, ressemblent à de petites apocalypses. Le Français est comparable à un brave type que tout le monde méprise, brime, trompe, dont on se moque… et qui, un matin, lorsque la douleur ressentit dans sa chute re rein devient trops forte, casse la figure de son patron, met le feu à sa bagnole et part, libre.
Car cette colère, sourde, affleure de plus en plus.
La douleur Française, imprévisible, pourrait à l’improviste devenir volcanique, ressemblant à l’apocalypse.
Les solutions que le Royalisme apporte -continuté, unité, arbitrage- seront consolidés non seulement par un édifice institutionnel, mais par un supplément d’âme. Il est évident que la lutte contre l’idéologique républicaine, dont le premier effet est d’aliéner les esprits, contribura au relèvement culturel et sprituel, et se porte au secours des âmes dégradées, par une Croisade de reconquète régénératrice.
J’ai bien peur, cher ami, que vous ne rêviez… et que le général de Gaulle ait eu raison lorsqu’il déclarait que « Les Français sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » Ne comptez pas trop sur leur « volcanisme » ni sur leur « supplément d’âme » car vous allez être déçu.