
Moi-même j’ai voulu vous entendre en ce lieu.
Je n’écoute plus rien, et pour jamais adieu.
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence et que le jour finisse
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Daignera-il compter les jours de mon absence ?
Ces jours, si longs pour moi, lui sembleront trop courts.