Le 21 avril, 2024 c’est-à-dire le lundi de Pâques, le pape François est décédé. La nouvelle a provoqué des réactions contrastées. Les grands de ce monde ont rendu hommage à l’un des leurs. Les personnalités de gauche, souvent très éloignées du christianisme, ont rivalisé de louanges à son endroit. Les croyants les plus conséquents, tout en observant le respect dû au défunt, n’ont pu se déprendre d’une certaine gêne, au vu du bilan d’un bien « étrange pontificat ».
Philippe de Villiers est l’une des rares personnalités publiques à avoir osé mettre les pieds dans le plat, qualifiant François de « pape woke », promoteur de l’islamisation de l’Europe et qui « a persécuté les chrétiens de la tradition de l’Église ».
Vatican : dans les secrets du conclave ｜LCI
Isolement, stratégies et fumée : comment va se passer le conclave pour élire le successeur du pape François ? Un mot dérivé du latin cum et clave, signifiant « fermé à clé », qui n’a pas été choisi au hasard : passé le délai rituel de 15 à 20 jours après le décès, les cardinaux seront bel et bien enfermés dans la chapelle Sixtine, pour y élire le successeur du pape François. Aucun touriste n’aura plus le droit d’y entrer, tandis que l’intérieur de l’édifice sera transformé pour l’occasion, avec des chaises savamment disposées, un nouveau plancher et l’installation du fameux poêle en fonte, relié à sa cheminée.
De même que pour Macron, François n’est pas le problème. Se focaliser sur son règne mène à l’aveuglement sur les hérésies des précédents.