Démocratie ?
La démocratie n’est-elle pas supposée être la règle de nos pays occidentaux ? et qu’est-ce, en principe, que la démocratie, sinon le fait que le pouvoir appartient au peuple ? d’où découle la règle de la majorité qui assume les pouvoirs exécutifs et législatifs tant qu’elle reste la majorité.
Passons sur l’absurdité, évidente mais difficilement évitable, qui veut donc que s’impose la loi du nombre et que telle option politique ou économique, passant pour excellente tant qu’elle recueille plus de la moitié des suffrages, devienne exécrable pour peu que quelques-uns de ses tenants l’abandonnent.
Mais, dans les faits, ce n’est pas, le plus souvent, la majorité qui gouverne.
Ainsi, en Allemagne, Mme Merkel a recueilli pour son parti et ses options, le plus grand nombre de voix. Mais cela n’a pas suffi pour lui donner la majorité absolue des élus : il lui en manque cinq ; or un malencontreux hasard a voulu que ses alliés naturels, eux, perdent par une marge tout aussi mince le droit d’être représentés.
Et voilà que Mme Merkel, avec sa victoire ou plutôt son triomphe électoral, avec son énorme popularité, est contrainte, pour que l’Allemagne ne se trouve pas sans gouvernement, à passer sous les fourches caudines d’un parti minoritaire, le SPD (25% des voix), alors qu’elle est personnellement convaincue, et ne le cache pas, que les mesures que celui-ci lui impose vont faire disparaître des dizaines de milliers d’emplois dans le pays.
Qui donc décidera de la politique à mener en Allemagne ? Mme Merkel et son parti, majoritaires ? Non, le SPD, minoritaire.
En France, nous sommes encore plus mal lotis. Le candidat PS à l’élection présidentielle a cru bon, après son élection, de respecter le pacte que Mme Aubry, alors secrétaire général de son parti, avait conclu avec la coalition EELV, lorsque les sondages faisaient penser que la candidate de ce parti récolterait un pourcentage important des voix au premier tour de l’élection présidentielle et que son appui serait indispensable pour que le candidat PS puisse être élu. Il a donc concédé à cette coalition, dont la candidate avait en fait récolté à peine plus de 2% des voix, un nombre disproportionné de sièges de députés. Le résultat ? Les Verts profitent – et on les comprend – de cette situation et, étant en situation de menacer le gouvernement au cas où ils entreraient dans l’opposition, imposent leur volonté en toutes circonstances, même quand il s’agit d’imposer une nouvelle taxe à un pays au bord de la révolte fiscale, et ne se gênent pas pour provoquer le Président et les autres membres du gouvernement. Qui décide, en fin de compte, de la politique à mener en France ? Le Président et le gouvernement, majoritaires, ou les Verts, ultra-minoritaires
Anne-Lys
Il serait facile de dire ELECTIONS, PIEGE A CONS. Mais Charles Maurras, répondant le 24 Aout 1902 au Comte d’Aussonville, parlementaire Royaliste libéral, écrivit:
-LA DEMOCRATIE N’EST PAS UN FAIT. LA DEMOCRASTIE EST UNE IDEE… L’IDEE DEMOCRATIQUE EST FAUSSE, EN CE QU’ELLE EST EN DESACORD AVEC LA NATURE… L’IDEE DEMOCRATIQUE EST MAUVAISE, EN CE QU’ELLE SOUMET CONSTAMMENT LE MEILLEUR AU PIRE, LE SUPERIEUR A L’INFERIEUR, AU NOMBRE LA QUALITE, C’EST A DIRE LES COMPETANCES ET L’APTOTUDE.
Hervé
Pardon, » L’IDEE DEMOCRATIQUE EST MAUVAISE, EN CE QU’ELLE SOUMET CONSTAMMENT LE MEILLEUR AU PIRE, LE SUPERIEUR A L’INFERIEUR, AU NOMBRE LA QUALITE, C’EST A DIRE LES COMPETANCES ET L’APTITUDE » .
Hervé