Vous avez fait comme moi, sans doute, cette constatatation, et moi encore trés récemment. Lorsqu’un mouvement royaliste ne place pas officiellement la Foi de ses membres au nombre des valeurs qu’il promeut, ce mouvement est voué un jour ou l’autre aux querelles, aux disputes et , bien souvent, in fine à l’incapacité d’agir tant les égos du vieil homme sont puissants et dévastateurs. Assurément, beaucoup de militants royalistes se refusent à parler un langage commun, il faut pour les comprendre un atlas linguistique, et pourtant Dieu , est à la fois celui qui nous divise le moins – et aussi qui nous unit le plus.
C’est bien d’ailleurs ce que dit le Psaume 126 que chaque militant du bas en haut de sa pyramide organisationnelle devrait dire , se redire et le redire :
Si le Seigneur ne bâtit la maison,
les bâtisseurs travaillent en vain
si le Seigneur ne garde la ville,
c’est en vain que veillent les gardes.
Je fais ce que je peux , à la place qui est la mienne, pour que la Charte de Fontevrault fasse sienne cette façon de faire , elle qui a placé à son fronton ces deux exigences :
* S’en remettre à Dieu du point de savoir qui doit être Son Lieutenant en terre de France * Pardonner les offenses commises par un militant servant un autre prince que le sien
En deux mots, s’efforcer d’être un instrument de paix et c’est justement cette recherche de la paix et des moyens qui y conduisent qu’a rappelé le prêtre à la chapelle Saint Martial de Limoges ce matin :
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si votre justice ne surpasse point celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; mais qui tuera sera justiciable du tribunal.
Et moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère à la légère sera justiciable du tribunal ; et qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du Sanhédrin ; et qui lui dira : Fou ! sera justiciable pour la géhenne du feu.
Si donc tu viens présenter ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; et alors viens présenter ton offrande
Alain TEXIER
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