Hildegarde, 4e femme docteur de l’Eglise Pour la nouvelle évangélisation Anita Bourdin ROME, 17 septembre 2013 (Zenit.org)
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– Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire d’un docteur de l’Eglise: sainte Hildegarde de Bingen, Vierge (1098-1179), modèle pour la nouvelle évangélisation.
Surnommée « la sybille du Rhin« , prophétesse et poéte, médecin et moraliste politique, elle est considérée comme la première des grandes mystiques allemandes. Elle réprimanda des papes et des princes – sans exception pour l’empereur Frédéric Barberousse -, des évêques et des laïcs, avec, dit-on « une probité entière et une justice sans erreur« .
Elle n’avait pas huit ans lorsque ses parents la confiérent à la mystique Jutta de Sponheim qui vivait auprés des bénédictines de Diesenberg et gouvernait le monastère. A la mort de celle-ci, en 1136, elle lui succéda comme abbesse. Dix ans plus tard, elle transféra le monastère à Rupertsberg, prés de Bingen, où elle avait fondé un nouveau monastère.
Son culte est traditionnel chez les Bénédictins et en Allemagne. Benoît XVI lui a conféré le titre de « docteur de l’Eglise« , le 7 octobre 2012, à l’occasion du synode sur la nouvelle évangélisation.
Docteur pour la nouvelle évangélisation
Il lui a aussi consacré deux catéchèses les 1er et 8 septembre 2010. Le 1er septembre, il disait notamment: « Le style avec lequel elle exerçait le ministère de l’autorité est exemplaire pour toute communauté religieuse : celui-ci suscitait une sainte émulation dans la pratique du bien, au point que, comme il ressort des témoignages de l’époque, la mère et les filles rivalisaient de zèle dans l’estime et le service réciproque. »
Il souligne son humilité: « Comme cela est toujours le cas dans la vie des véritables mystiques, Hildegarde voulut se soumettre aussi à l’autorité de personnes sages pour discerner l’origine de ses visions, craignant qu’elles soient le fruit d’illusions et qu’elles ne viennent pas de Dieu. Elle s’adressa donc à la personne qui, à l’époque, bénéficiait de la plus haute estime dans l’Eglise : saint Bernard de Clairvaux, dont j’ai déjà parlé dans certaines catéchèses. Celui-ci rassura et encouragea Hildegarde. Mais en 1147, elle reçut une autre approbation très importante. Le pape Eugène III, qui présidait un synode à Trêves, lut un texte dicté par Hildegarde, qui lui avait été présenté par l’archevêque Henri de Mayence. Le pape autorisa la mystique à écrire ses visions et à parler en public. A partir de ce moment, le prestige spirituel d’Hildegarde grandit toujours davantage, d’autant plus que ses contemporains lui attribuèrent le titre de « prophétesse teutonique ». »
Une expérience authentique
« Tel est, chers amis, insistait le pape Benoît XVI, le sceau d’une expérience authentique de l’Esprit Saint, source de tout charisme : la personne dépositaire de dons surnaturels ne s’en vante jamais, ne les affiche pas, et surtout, fait preuve d’une obéissance totale à l’autorité ecclésiale. En effet, chaque don accordé par l’Esprit Saint est destiné à l’édification de l’Eglise, et l’Eglise, à travers ses pasteurs, en reconnaît l’authenticité. »
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ZENIT Le monde vu de Rome Service quotidien – 17 septembre 2013 info@zenit.org
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