Il était une fois un Roi qui voulait aller aux champignons.
Il appela son météorologue et lui demanda le temps prévu pour la journée. Celui-ci lui affirma qu’il n’y aurait pas une goutte de pluie.
Le Roi partit donc en forêt et rencontra un paysan monté sur son âne. Et le paysan lui dit : « Mon bon Roi, je crois que vous devriez rebrousser chemin, car il va pleuvoir d’ici peu. » Bien entendu, le Roi continua son chemin.
Comment ce paysan pouvait-il en savoir plus que son bon spécialiste « royalement payé » ? Mais quelques instants plus tard, survint une pluie diluvienne.
Furieux, le Roi retourna en son Palais et congédia le météorologue. Puis il convoqua le paysan pour lui offrir le poste. Mais le paysan refusa, expliquant qu’il ne s’y connaissait rien en météo. Il savait juste que si son âne avait les oreilles baissées, c’était signe de grande pluie.
Alors le roi embaucha l’âne … C’est depuis ce moment qu’une coutume s’est établie : celle de recruter des ânes pour occuper les postes de ministres royalement payés.
« Dites-moi, qui c’est le roi de la prédiction?
Nostracarlus.
Qui c’est le kid, le caïd de la prévision?
…
Nostracarlus il sait il sait tout
Nostracarlus il voit il voit tout
Il dit tout Nostracarlus
I am the king of Nebulus! »
(Carlos, Nostracarlus, 1981)
Pour une certaine observation républicaine, les paysans
sont des ânes superstitieux qu’il faut « éduquer » et le temps
n’est plus au temps des rois royalement payés… Et comme
chacun sait, ce ne sont pas des ânes qui sont à Paris mais
de véritables bêtes de courses ou à concours… Hi! Han!
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