Depuis le 9 octobre 2013 , l’opinion française aura été focalisée sur ce qu’on considère désormais comme l’affaire de Léonarda Dibrani et celle de sa famille. D’une façon tout à fait artificielle le ton a monté. On a voulu, agiter une fois de plus, et selon l’expression opportune de Jean-Pierre Chevènement, la « dictature de l’émotion ».
On le fait de manière systématique en France depuis une bonne, ou plutôt une mauvaise trentaine d’années. Les cibles favorites de ce genre de dispositifs se recrutent à l’évidence chez les adolescents de notre époque nulle et molle. Dans un tel contexte, la « gauche de la gauche » s’est emparée de cette affaire pour cristalliser un peu plus l’affrontement, désormais permanent, entre le ministre de l’Intérieur et ses homologues bien-pensants de la Justice, du Logement, de l’Éducation, etc. Ce jeu de rôles aboutit d’ailleurs à ce que Manuel Valls adopte la posture qui lui semble impartie, au nom de la « République ». Tous les protestataires entendent d’ailleurs enchaîner le gros mollasson faisant office de président à son alliance avec le parti communiste.
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Quelques bandes de jeunes ignorantins, lycéens boutonneux, agités du bocal d’associations subventionnaires, femmes du monde, gauchistes de sacristie, etc. s’emparent du sujet comme si l’Hexagone n’avait désormais vocation qu’à subir l’invasion sans broncher, et qu’un seul devoir celui d’accueillir « toute la misère du monde » au risque de s’y noyer
http://www.insolent.fr/2013/10/trop-de-droit-dasile-tue-le-droit-dasile.html