Bien du temps s’est écoulé depuis que « labourage et pâturage étaient les deux mamelles de la France » chères à Sully, en passant près de la Mare au Diable où G. Sand racontait « qu’à l’instant où cette forme penchée sur la terre se relève on s’aperçoit que c’est un homme, un paysan » jusqu’à arriver aux années 50 du siècle dernier lorsque la clameur montait des bureaux ministériels parisiens « le paysan est mort, vive l’exploitant agricole ». Il s’en est même trouvé quelques-uns qui, ayant cru qu’il s’agissait d’une promotion dans l’ordre social se sont mis à hurler avec les loups. Pourtant derrière cette affreuse appellation reste un homme souvent solitaire, de la race des entrepreneurs.
Pour lui pas de semaine de 35 heures, pas de revalorisation automatique du Smic ou du point de la fonction publique, pas de retraite dorée ; il doit se satisfaire d’un revenu aléatoire au gré des circonstances. À titre indicatif, en prenant pour base 100 le revenu agricole moyen en 2000, il chuta à 78 en 2010 avant de retrouver son niveau initial en 2011, chiffres à manier avec précaution car, entre le revenu d’un céréalier beauceron et celui d’un éleveur de chèvres…
… lire l’article complet grâce au lien ci-dessous…
http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/social-et-economie/595-le-courage-paysan