Les âmes du purgatoire parlent de la confession
Les Pauvres âmes vous ont-elles parlé du sacrement de réconciliation, ou de la confession ?
Oh! Oui, elles en ont souvent parlé. Elles s’attristent beaucoup de ce que ce sacrement soit maintenant si impopulaire, si négligé. Ce don de Dieu est si grand que seul Satan pourrait vouloir le détruire. Et je crains ici encore qu’il y soit bien parvenu.
La confession, comme on devrait l’appeler, est une chose vers quoi il faudrait courir et non pas, comme Satan le souhaite, quelque chose que nous devrions craindre. Ne vous inquiétez pas, il n’y a rien que vous puissiez dire à un bon prêtre qu’il n’ait déjà entendu. Un bon prêtre sait très bien qu’il est lui-même, avec tout ce qu’il a appris et reçu, un bien plus grand pécheur que vous ne l’êtes. C’est une grande joie pour Jésus et tous les habitants du Ciel lorsque nous lui apportons nos blessures et nos faiblesses.
La confession est très mal comprise.
La plupart n’ont pas de difficulté à discerner le mal du bien, mais cela devient beaucoup plus intéressant et bien plus exigeant lorsqu’il s’agit de différencier entre ce qui est bien et ce qui est mieux.
La confession ne nous est pas donnée pour avouer que nous avons dévalisé une banque, car les voleurs de banque sont en réalité peu nombreux. Elle est surtout là pour nous permettre de chercher des façons de devenir toujours meilleurs aux yeux de Dieu: au cours du mois dernier, comment aurais-je pu agir plus ?
Voilà ce que nous devons nous demander, et je défie n’importe qui d’affirmer qu’au cours du mois qui vient de s’écouler il a tout fait comme Jésus l’aurait fait. L’humilité nous vaut les plus grandes des grâces. Jésus accorde les plus grandes choses aux humbles de cœur. La confession nous rappelle continuellement la petitesse que Jésus désire pour nous afin qu’Il puisse nous faire des dons énormes.
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