Les parents de Vincent Lambert demandent des prières pour leur fils, jeune homme tétraplégique mais en bonne santé générale, que le médecin-chef du service de gérontologie où il a été placé, évidemment par erreur (médecin qui, sans en donner de raisons, refuse de le laisser transférer dans un établissement plus adapté à son état, où une place l’attend et où il recevrait les soins de kinésithérapie et autres susceptibles d’améliorer son état, soins qui lui sont refusés depuis de nombreux mois) veut « euthanasier » en le privant d’hydratation et de nourriture car, en raison du risque de fausses routes susceptibles de l’étouffer, il doit être nourri artificiellement, bien que ses organes digestifs soient en bon état. Ce médecin, et l’épouse de Vincent, pensent que la vie de celui-ci ne vaut plus la peine d’être vécue (notamment, selon le médecin, parce que Vincent ne peut plus apprécier le goût de la nourriture qu’il reçoit ni y prendre plaisir !).

En formation collective, le tribunal administratif de Châlons a interdit cette prétendue euthanasie, entre autres parce que le malade, quoiqu’incapable de s’exprimer, est conscient de ce qui l’entoure (il n’est ni dans le coma, ni totalement inconscient, mais dans un état que l’on qualifie de « pauci-relationnel »). On peut penser que la suppression de l’hydratation et de l’alimentation pourrait entraîner une mort lente et de grandes douleurs, dont il pourrait être conscient sans pouvoir s’en plaindre. Des membres de sa famille (son épouse très éprouvée par sa situation, qui dure depuis cinq ans, de veuve d’un vivant et un neveu) et le médecin du service de gérontologie ont fait appel de cette décision devant le Conseil d’État qui doit rendre sa décision après-demain jeudi.

Ses parents souhaiteraient que des Catholiques fassent de la journée de ce mercredi une journée de prière (et de jeûne pour ceux qui le peuvent) afin que la décision du Conseil d’Etat ne condamne pas leur fils à mort, une mort horrible par la faim et la soif ; la décision du Conseil d’État, si elle était en faveur de l’euthanasie, entraînerait presque automatiquement la mise à mort, dans les mêmes conditions, de 1500 invalides dont l’état est proche de celui de Vincent : ni en fin de vie, ni malades, mais lourdement handicapés, conscients de leur environnement mais incapables de s’exprimer autrement que par le sourire ou des larmes.

Les parents de Vincent Lambert demandent des prières pour leur fils, jeune homme tétraplégique mais en bonne santé générale, que le médecin-chef du service de gérontologie où il a été placé, évidemment par erreur (médecin qui, sans en donner de raisons, refuse de le laisser transférer dans un établissement plus adapté à son état, où une place l’attend et où il recevrait les soins de kinésithérapie et autres susceptibles d’améliorer son état, soins qui lui sont refusés depuis de nombreux mois) veut « euthanasier » en le privant d’hydratation et de nourriture car, en raison du risque de fausses routes susceptibles de l’étouffer, il doit être nourri artificiellement, bien que ses organes digestifs soient en bon état. Ce médecin, et l’épouse de Vincent, pensent que la vie de celui-ci ne vaut plus la peine d’être vécue (notamment, selon le médecin, parce que Vincent ne peut plus apprécier le goût de la nourriture qu’il reçoit ni y prendre plaisir !).

En formation collective, le tribunal administratif de Châlons a interdit cette prétendue euthanasie, entre autres parce que le malade, quoiqu’incapable de s’exprimer, est conscient de ce qui l’entoure (il n’est ni dans le coma, ni totalement inconscient, mais dans un état que l’on qualifie de « pauci-relationnel »). On peut penser que la suppression de l’hydratation et de l’alimentation pourrait entraîner une mort lente et de grandes douleurs, dont il pourrait être conscient sans pouvoir s’en plaindre. Des membres de sa famille (son épouse très éprouvée par sa situation, qui dure depuis cinq ans, de veuve d’un vivant et un neveu) et le médecin du service de gérontologie ont fait appel de cette décision devant le Conseil d’État qui doit rendre sa décision après-demain jeudi.

Ses parents souhaiteraient que des Catholiques fassent de la journée de ce mercredi une journée de prière (et de jeûne pour ceux qui le peuvent) afin que la décision du Conseil d’Etat ne condamne pas leur fils à mort, une mort horrible par la faim et la soif ; la décision du Conseil d’État, si elle était en faveur de l’euthanasie, entraînerait presque automatiquement la mise à mort, dans les mêmes conditions, de 1500 invalides dont l’état est proche de celui de Vincent : ni en fin de vie, ni malades, mais lourdement handicapés, conscients de leur environnement mais incapables de s’exprimer autrement que par le sourire ou des larmes.