Pour vous donner une idée de la menace que les barbaresques faisaient peser sur les habitants des côtes méditerranéennes, voici un bref relevé de leurs incursions sur un territoire limité : de la Napoule aux îles d’Hyères, et pour une brève période (environ 13 ans).
Si le maire de La Napoule et/ou celui d’Hyères ont un peu de courage moral, une bonne réplique à l’insolence du CRAN serait que l’une de ces villes, ou les deux, demande à l’Algérie réparation des exactions commises par leurs ancêtres sur leur population…
« Les habitants se défendaient tant bien que mal contre les incursions mauresques[1] et même les troupes ennemies trouvaient souvent à se ravitailler en pays provençal : ainsi Doria put-il, en pleine guerre, en juin 1529, prendre de l’eau à l’embouchure de l’Huveaune[2]
Les îles, toutefois, plus exposées, furent souvent attaquées par des navires mauresques : en 1519, les Turcs capturent presque tous les habitants de l’île de Porquerolles, enlevèrent une barque chargée d’ouvriers qui travaillaient à la construction du château[3] et, selon Honoré Bouche « coupèrent la main droite, les oreilles et le nez, & firent une grande Croix en la tête de deux hommes, dont l’un estoit François et l’autre Catalan et en leur donnant congé & liberté leur dirent Allez à vos Rois & dites leur que c’est la Croisade qu’ils ont fait prêcher » deux ans auparavant, en 1517[4]; en 1528 les galères françaises capturent une fuste mauresque aux îles d’Hyères ; en 1529 « douze Galeres, & quelques Fustes de Mores, s’estant arrétées plusieurs jours aux isles d’Hieres, firent de grands pillages sur tous les Navires Chrétiens qui passaient par là » puis ils attaquèrent la Napoule qu’ils brûlèrent et dont ils firent tous les habitants prisonniers et l’année suivante ils « fourragerent toust le terroir » de Toulon et d’Hyères, jusqu’à La Valette, « emportant meubles, bestiaux, hommes, femmes , enfans, pour en recevoir rançon ou pour les vendre » ; une nouvelle incursion est attestée au printemps 1530, où les Maures accostèrent aux îles d’Hyères avec 34 fustes et 12 galères, ils y restèrent plusieurs jours, y capturèrent quelques-uns des rares habitants (il n’y en avait que soixante-dix-neuf à l’île du Levant en 1536) et, de cette base, allèrent attaquer La Napoule et y capturer hommes, femmes et enfants et s’en prendre à la forteresse, qui résista[5] ; nouvelle attaque encore en 1532[6]; leurs passages dans les îles d’Hyères étaient si fréquents qu’ils avaient construit, à l’île du Levant, un château aujourd’hui appelé « le Castelas »[7]
En revanche, Barberousse aurait été bien accueilli par les habitants de l’île du Levant lorsqu’il débarqua dans leur île dans l’intention d’attaquer Toulon, ce dont les habitants le découragèrent[8].
[1] Voir sur l’action des pirates barbaresques sur la côte continentale, Valbelle (H. de), Histoire journalière (1498-1539, t. I, p. 233.
[2] Valbelle (H. de) Histoire journalière (1498-1539), t. I, p. 211-212 et, par exemple, des lettres patentes de Henri II, en date de décembre 1547, en faveur des habitants de La Ciotat : Arch. mun. La Ciotat, EE 10.
[3] Jahandiez (É.), Les îles d’Hyères, p. 39.
[4] Bouche (H.), La chorographie ou description de la Provence, t. II, p. 535.
[5]Faucherre (N.) « Louis XII, François Ier et la défense des côtes provençales », p. 300 ; Bouche (H.), La chorographie ou description de laProvence, t. II, p. 561 ; Valbelle (H. de) Histoire journalière (1498-1539), t. I, p. 197, 220 ; Fournier (J.), « Le marquisat des îles d’Or », p. 8-11 et les lettres patentes de François Ier de juillet 1531,Catalogue des actes de François Ier, n° 4195 ; Jahandiez, Les îles d’Hyères, p. 39, note 3 ; A.Gritti, Des Maures aux Iles d’Or…, Bordeaux, 1989.
[6] Faucherre, « Louis XII, François Ier et la défense des côtes provençales », p. 300.
[7] Jahandiez, Les îles d’Hyères, p. 155.
[8] Jahandiez, Les îles d’Hyères, p. 158, d’après Sander-Ranc et F. Denis, Histoire de la fondation de la Régence d’Alger, d’après un manuscrit arabe, . t. I, p. 248. »
Anne Merlin-Chazelas, « Charles Quint aux îles françaises de la Méditerranée » dans La Méditerranée autour de ses îles(édition électronique) (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 128ème congrès, 2003, p. 143.
en 1669 c’est de duc de Beaufort l’as des halles qui vengea ces attaque;; Le duc de Beaufort… Francois Pépin
Mais, chers amis, c’est à « dame Tau-Tau » qu’il faut envoyer ces renseignements historiques qu’elle ignore certainement, car, dans sa haine rabique de la France, elle ne s’est sûrement jamais au grand jamais demandée si les Blancs n’avaient pas été un peu – rien qu’un tout petit peu …!!! n’est-ce pas …!!! enlevés, vendus comme esclaves, de plus châtrés, amputation que n’ont jamais subie les esclaves noirs de nos colonies, d’où leur présence actuelle en nombre aux Amériques, alors que, pour cette raison, ils n’ont pu avoir de descendance dans les pays musulmans. On peut y ajouter le triste sort des femmes devenues gibiers de harems !!! mais, tout ça, « dame Tau-Tau » n’en a jamais entendu parler, n’est-ce pas !!!
Et si on ajoute à ce sinistre tableau les persécutions religieuses, alors, on atteint des sommets dans l’horreur, comme aujourd’hui d’ailleurs.
Alors oui, si on veut obliger ces gens-là à « la boucler » on a du grain à moudre et pas qu’un peu. Amitiés à vous tous.