Le Roi de France étant le représentant de Dieu, son lieu-tenant, nous souhaitons son retour á la tête de la France. Nous ne reconnaissons la république que comme un régime transitoire de complot et de mensonges, né dans un bain de sang…
Nous, les enfants de Clovis, de Charlemagne et de saint Louis … sommes-nous condamnés à tourner en rond jusqu’à la mort !? à nous mordre la queue avec ces serpents schizophrènes !?
Dieu le Roi + Utrique Fidelis
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Le Retour du Roi prophétisé n’est-il pas conditionné aux demandes du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial?
Permettez moi un rappel des relations entre le Sacré-Coeur et la Maison Royale de France.
-1675 : N.S. Jésus-Christ apparait à Sainte-Mrguerite Alacoque, humble visitandine du couvent de Paray-le-Monial, et lui demende l’établissement d’une fête lithurgique universelle pour le Sacré-Coeur dans l’octave du Saint-Sacrement, ainsi que la cosntruction d’un lieux de culte dédié au même Sacré-Coeur.
-1689 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Sainte-marguerite-Marie le 17 Juin, fête de la Saint-Hervé. Il dit à la religieuse:
-Fais savoir au Fils Aîné de mon Sacré-Coeur (Il parlede Lous XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma Sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon coeur adorable qui veut triompher du sien et, par son entremise, de celui des garnds de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur les étendards et gravé dans ses Armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abbattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour les rendre triomphantes de tous les ennemis de la Sainte Eglise.
C’est le fameux message du Sacré-Coeur.
-1765 : le pape Clément XIII accorde la Fête Votive du Sacré-Coeur à la France grâce à la Reine Marie Leckinska, épouse de Louis XV, et leur fils le Dauphin Louis -père du futur Louis XVI- fait consacrer un autel de la Chapelle Royale Saint-Louis du Chateau de Versailles au Sacré-Coeur, dans l’attente de la construction de la Basilique de Montmârtre.
-1789 : le 17 Juin, 100 ans exactement après le message du Sacré-Coeur, les demandes de Paray-le-Monial n’ayant pas toutes été satisfaites, les loges maçonniques décident de fomeneter la Révolution dite Française: après le prise de la Bastille le 14 Juillet suivant, les frères et les neveux de Louis XVI partent en emmigration. Le Duc de Berry, alors agé à peiìne de 11 ans, devient la mascotte et le Porte Drapeau de l’Armée de Condé: il fait coudre sur son uniforme, à l’emplacement du ceoeur, un mouchoir blanc avec un Sacré-Coeur rouge, Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du sacrifice. Ce geste inspirera les Chouans de Vendèe et de Bretagne qui feronts tous, sur le modèle du petit Prince, coudre sur leurs veste ou leur manateau un mouchoir blanc au Sacré-Coeur et arboreront, 80 ans avant Sonis, un drapeau Blanc aux Sacré-Coeur marqué d’un ” Vive Louis XVII ” brodé de lettres dorrées.
-1792 : Louis XVI est emprisonné, il décide de répondre aux demendaes de Paray-le-Monial et consacre sa personne, sa famille et son Royaume au Sacré-Coeur. la consécration, bien que tardive est valable: elle nous vaudra la Restauration.
-1823 : N.S. Jésus-Christ renouvelle sa demande de consécration de la France au Sacré-Coeur par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Paris. Louis XVIII n’en fait rien et meurt un an après.
-1830 : Charles X n’ayant pas non plus répondu aux demandes de Paray-le-Monial, N.S. se fait voir à la Rue du Bac perdant ses attributs Royaux, quelques temps avant la chute de Son Lieutenant Charles X. Mais la Vierge donne également à la Rue du Bac la Médaille Miraculeuse sur laquelle est représenté le Coeur Sacré de Jésus associé au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie.
-1871 : le 11 janvier, Pie IX, à la demande des evêques de France et à l’initiative du Cardinal Pie, conseiller spirituel du Comte de Chambord – et peut-etre sur ordre de ce dernier- établit la fête du Sacré-Coeur en l’Eglise universelle, bénissant au passage le Voeux national de cosécration au Sacré-Coeur obtenu là aussi par une manoeuvre secrète du Comte de Chambord transmise par Jospeh du Bourg à Albert de Mun, député Royaliste à la Chambre, qui l’a faite voter à l’unanimité. Le 17 Juin, la première pierre de la Basilique de Montmarte est posée en prèsence des Princes de France, des députés de l’Assemblée et d’une foule importante. Le même jour, la Sainte Vierge apparait à Pontmain. Le lendenmain, Elle apparait également à Marie-Julie Jahenny et lui dit :
-Le plaisir de Dieu est fait, la France est sauvée!
-1923 : après que N.S. Jésus-Christ ai tenté de renouveller Sa demende de consécration à Napoléon III en 1870 par l’intermédiaire de Mme Royer et en 1917 au Président Poitcarré par l’intermédiaire de Claire Ferchaud, demandes rejettés avec désinvolture, N.S. apparait le 21 juin 1923 à Sœur Marie de Jésus, religieuse de la Congrégation Notre-Dame (chanoinesses de Saint-Augustin) au Couvent des Oiseaux à Paris, et lui donne confirmation des demandes antérieures adressées à Marguerite-Marie:
-La France est toujours bien chère à mon divin Cœur, et elle lui sera consacrée. Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son royaume à mon divin Cœur; et qu’il lui fasse, comme je t’ai déjà dit, élever un autel comme on en a élevé un en l’honneur de la Sainte Vierge. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur.
-1935 : N.S. Jésus-Christ apparait de nouveau à Claire Ferchaud et lui dit :
-Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisi pour répendre mon Amour Miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demandant pardon, mon Père fera Grâce et mon Coeur apparaîtra dans le triomphe de la paix sur une France régénérée!
Je me faisais simplement une demande: pour obtenir plus rapidement le Roi du Sacré-Coeur qui fera la consécration officielle et définitive et qui régènera la France au nom du même Sacré-Coeur, ne faudrait-il pas obéir?
TOUS A PARAY-LE-MONIAL, TOUS A GENOUX!
Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), CJA, membre du Chpitre Général et Délégué Officile pour l’Italie
ACTION ROYALE
Les frontières tombent. On nous annonce toujours plus de prospérité dans une » Europe Unie » . Au-delà, on nous invite à abdiquer au mondialisme car nous serions parvenus au stade du » village planétaire » . Dans un tel contexte, la Patrie apparait ringarde, et la religion de nos pères, odieuse.
La France est-elle donc vouée à disparatre en abdiquand sa Souveraineté? Nos élites républicaines y consentent au nom de l’idéologie européiste. Notre armée est bradée, nos villes sont souillées, nos églises sont vidées, notre jeunesse est gachée, abandonnée, livrée. Les nations voisines semblent subir un sort similaire.
À vues humaines, il n’y a plus d’espoir de sauver nos nations Chrétiennes, qui semblent disparaître à jamais, laissant la place à un monde anarchique, livré à la loi du plus fort et du plus vicieux. Il serait donc inutile de travailler à bâtir une doctrine de renaissance politique s’arc-boutant sur la foi Catholique si, le 13 juillet 1917, Notre-Dame à Fatima n’avait pas annoncé le triomphe de son Cœur Immaculé et que, alors, « il sera donné au monde un temps de paix » . Car Jésus-Christ a acquis par sa Croix la Royauté universelle qui réclame la soumission de tout l’ordre humain, et non pas simplement des cœurs, à sa loi et à ses volontés. Tout l’ordre humain signifie également la politique.
L’histoire de France et de ses Rois illustre parfaitement cette intervention de Dieu dans l’histoire humaine, en particulier par la vie et dans l’œuvre de Sainte Jeanne d’Arc, ouvre autant religieuse que politique. Ce lien entre religion et politique sera rappelé lors des apparitions à Sainte Catherine Labouré, Rue du Bac à Paris, à la veille de la Révolution de 1830: s’ il est vrai que la disparition de la Monarchie Très Chrétienne marque le triomphe de l’impiété, la Sainte Vierge annonce dans beaucoups de prophéties du Grand Monarque le triomphe universel du Christ, un temps de paix pour le monde et le rétablissement de la Couronne de France.
Citons encore Saint Pie X tirant la leçon de l’histoire Sainte de France : « Un jour viendra où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste, et entendra une voix qui lui répétera : “ Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ? ” » Annonçant sa conversion, le Saint Pape continue «Et elle, tremblante et étonnée, dira : “ Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?” Et Lui : “ Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille aînée de l’Église, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, mon Nom devant tous les peuples et tous les Rois de la terre. »
Le Royaliste trouvera en un Église revenue de son modernisme et de son libéralisme le bonheur du paradis perdu et retrouvé, la saveur de la vie éternelle ; c’est le début du Royaume de Dieu dont l’achèvement est au Ciel. Ce Royaume de Dieu sur la Terre s’appelle la Chrétienté.
Cette Chrétienté a donné une pensée Chrétienne, une politique Chrétienne et un civilisation Chrétienne.
1. La pensée Chrétienne, bimillénaire, héritée de la sagesse biblique et de la philosophie grecque, est et demeurera la préparation intellectuelle nécessaire à toute communication humaine fraternelle, au-delà des murailles et des rideaux de fer que dressent les idéologies barbares, les anciennes comme les modernes, et malgré l’anarchie et les ruines, conséquences de l’actuelle apostasie.
2. La politique Chrétienne, héritée de la théocratie biblique et de l’ordre romain, est aussi une sagesse Royale, un art pratique désormais exemplaire, offert à tous les peuples pour leur permettre d’accéder à un ordre intérieur stable, paisible, juste et fort, comme aussi d’entrer dans le concert des nations policées qui sont résolues à tenir en échec tout retour offensif de la sauvagerie, ou à en revenir.
3. La civilisation Chrétienne, héritée de l’Évangile, conservée de siècle en siècle, enrichie des multiples apports des traditions des peuples, mais peut-être élevée à son plus haut degré de perfection par « la douce France », dans sa forme Capétienne -autrement dit Catholique et Royale- a été le moyen providentiel, inspiré, béni, protégé par Dieu, d’étendre et de profondément établir la Chrétienté parmi les peuples de la terre, dans la concorde que permettent d’admirables, d’incomparables mœurs communes: merci à Charlemagne, Saint-Louis et Louis XIV. La Royauté Très Chrétienne reste la source d’inspiration et le modèle de toute Politique vouée au bien commun de la société, concourant ainsi indirectement au salut éternel de ses membres.
Telle est la Chrétienté, dont non seulement les biens Divins mais les biens humains sont communicables, offerts à tous.
Aujourd’hui, la promesse de Notre-Dame à Fatima : « À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix », fonde notre espérance d’une restauration de la Chrétienté et de son extension au monde entier par une France redevenue Fille Aînée de l’Eglise et Educatrice des Peuples.
La « Divine surprise » que nous accordera notre Mère Immaculée sera donc d’abord la restauration d’une Monarchie Royale Très Chrétienne qui attrapera dans ses bras une France qui tombe pour la remettre debout. Elle la fera en France tout d’abord pour inaugurer le temps de paix qui sera donné au monde, elle l’opèrera aussi en Europe certainement, puis dans d’autres pays selon les desseins de la Providence Divine pour instaurer le règne universel du Christ-Roi.
Dans l’attente, la Charte de Fontevrault, http://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/ créée le 25 Aout 1988 par le professeur Alain Texier – juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit nobiliaire, auteur d’un livre inégalé à ce jour, Qu’est-ce que la noblesse? http://www.chire.fr/A-128392-qu-est-ce-que-la-noblesse.aspx – a pour but de rassembler des Royalistes de toutes obédience à travers le devise Fidélité / Unité Royale: Fidélité au Prince que l’on a choisi de servir (Orléans, Bourbon, Survivance de Louis XVII, Grand Monarque encore inconnu de tous) et Unité autour du principe Royal qui est que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu. CHOISIR SON PRINCE, C’EST DEJA ETRE REPUBLICAIN!
Notre Charte de Fontevrault est soutemtnue par sa Flotte Providentialiste, le Conseil dans l’Espérance du Roi, » l’autre Conseil des Ministres » http://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/, dont fait partie Alain Texier -chargé des fonctions qu’exerce actuellement le garde des Sceaux- et le parti Alliance Royale http: //www.sylmpedia.fr/index.php/SYLM qui entend porter la question du Roi dans le débat politique sans entrer dans les questions dynastiques.
Confiants en la Providence, parce arce que nous croyons avec le Dr Lugi Gaspari de Bologne (1926-1995), auteur du Cahier de l’Amour,
http://nouveauroidefrance.forumactif.org/t436-docteur-luigi-gaspari-1923-1995-fils-spirituel-du-saint-padre-pio
que le Roi est l’expression de l’Amour de Dieu et de Son Sacré-Coeur, nous, Royalistes Fontevristes, nous savons que Sa Très Sainte Mère Immaculée donnera à Son Lieutenant le caractère et la qualité d’une formation politique et spirituelle nécessaire à son ministère Royal, formation à même de pouvoir donner aux Royalistes Français les raison d’espérer dans la vigueur de son action Royale.
-Mais la France ne pas périr, car Dieu aime encore Ses Francs, et lorsque Dieu a résolu de sauver un peuple, il veille à ce que le sceptre de la justice ne soit remis qu’en des mains assez fermes pour le porter (Comte Henri de Chambord, Lettre à M. de Cheslong, dit Manifeste de Salbourg du 27 Octobre 1873).
Et nous, Royalistes Fonevristes, nous pouvons aider cette action Royale par une action poltique Catholique et Française, Royaliste et communautariste, laissant à Dieu le choix du Roi à venir.
Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honnoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie
POLITIQUE RELIGIEUSE DU ROI DE FRANCE.
Dire que la politique n’a rien à voir avec la religion est un mensonge, car même lorsqu’elle prétend ne pas s’en occuper, elle le fait : si ce n’est pas pour favoriser telle religion, c’est pour la combattre, ou encore pour se faire soi-même une religion. La vérité est que l’État doit se faire le défenseur séculier de l’Église, et en France l’Etat Royal en possède la vocation traditionnelle.
L’autorité Royale restaurée par la Divine Providence doit exercer trois fonctions.
1- La fonction religieuse. Tout pouvoir Sacré doit avoir le souci, comme d’un père pour ses enfants, non pas de respecter leur liberté, mais de les aider au bien.
L’autorité Royale devra donc poursuivre toute idéologie contraire au bien commun. Elle ne pourra tolérer une fausse religion. Elle doit proscrire les sociétés secrètes, athées, révolutionnaires, qui prônent la liberté de pensée et qui laissent n’importe quelle idéologie se développer, et dont l’histoire nous montre à quel totalitarisme elles ont conduit.
Elle devra aussi consacrer le pays au Cœur Immaculé de Marie et au Sacré Cœur de Jésus pour y attirer les bénédictions Divines, reconnaissant ainsi en Jésus-Christ et en la Vierge Marie, le vrai Roi de France et sa Reine immaculée.
-La France, ce n’est pas tant cette aglomération d’hommes qui ont fait ses villes, ses usines, ses champs, que cette pensée de Dieu que je trouve partout et qui en fait une race d’élection. C’est cette même pensée qui a fait Israël et qui descend, continue sa marche Divine en notre temps et en notre France. Les oeuvres de Dieu par l’hostilité des hommes, sont contraintes parfois de refouler leur avance. Mais la pensée de Dieu, elle, ne s’arrète pas. elle prendra alors d’autres voies, lesquelles conduisent tojours à ses fins. La France est terre hospitalière du Ciel. Elle reçoit ses messages. elle se fit l’agent de liaison entre Dieu et la Terre. La France, c’est la missionaire de l’Eglise, c’est la ruche du travail, c’est un autel d’holocauste. La France enfin, c’est ma mère et je l’aime (Claire Ferchaud).
2. La fonction politique. Elle garantit deux choses : la protection contre l’ennemi extérieur par la diplomatie et la guerre, et l’ordre intérieur de la Nation par la justice et la police. De cette fonction politique traditionnelle, la religion Catholique, et singulièrement le National-Catholicisme, occupera la première place. Les vrais Royalistes saventqu’on ne peut effectuer une réforme des institutions sans une réforme intellectuelle, morale et spirituelle.A partir de là, l’aytorité Royale restaurée faudra définir un nouveau code de la nationalité, ne garantissant l’automaticité par la naissance de la nationalité Française qu’aux enfants nés d’un parent ou de ses deux parents Français: nait Français tout cityoyen né de père ET de mère CatholiqueS.
Pour les enfants nés en France de parents étrangers, à la majorité, naturalisation volontaire et soumise à l’acceptation d’un Haut Conseil à la Nationalité. Seuls les enfants nés de parents légalement immigrés et n’ayant commis aucun crime ou délit grave avant leur majorité pourront en faire la demande. Il faudra redéfinir une politique durable avec les pays partenaires de l’immigration pour assurer leur développement, seule condition leur permettant de retenir leurs forces vives dans des conditions dignes.
Mesures familiales et allocations sociales réservées aux nationaux.
Suppression des zones de non-droit et libération physique des territoires concernés.
Expulsion systématique des étrangers délinquants et criminels.
Rééchelonnement des peines pour les crimes et les délits les plus graves afin de mettre fin au laxisme judiciaire.
Généralisation des peines de substitution pour les primo-petits délinquants. Séparation de la petite délinquance du grand banditisme et retour à des prisons de proximité pour les petits délinquants.
3. La fonction économique. Le bienfait de l’autorité Souveraine ne se cantonne pas au domaine strictement politique, elle doit s’étendre à l’économie sociale. Le Chef de l’État Catholique et Royal doit protéger la libre vie commune des familles Chrétiennes et leurs associations spontanées, en vue de faciliter indirectement le salut personnel de chaque individu et du prochain, et favoriser l’harmonie entre elles pour aider au bien de la communauté nationale.
Mais il faut ajouter dès maintenant combien l’action Royale est nécessaire pour endiguer la puissance de l’argent, reprenant l’action des Rois de France qui, comme chefs de la Nation, ont su soumettre la vie matérielle au service du Bien Commun juste et charitable. Ils ont su inventer des valeurs supérieures à l’argent qui engageaient chacun à servir un autre idéal que celui du profit.
Ici, le vrai Royaliste comprendra que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les concitoyens qui l’entourent: de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, est une réalité à nouveau envisageable.
La Restauration consécutive au triomphe du Cœur Immaculé de Marie imposera donc de rompre avec la laïcité de la République. On retrouvera, en théorie et en fait, les bienfaits de l’augustinisme politique et sa théorie de l’accord nécessaire et de la juste subordination des « deux glaives », du temporel au spirituel, qui sont si essentiels au bien humain et au bien Divin des nations:
1. L’Église, société parfaite, pleinement reconnue par le pouvoir Royal, seul Souverain (Zacahrie 6) s’administre librement en communion avec Rome selon son droit canonique, règle les fonctions du culte, de l’enseignement, de la charité, de l’apostolat Catholique et gère ses biens en toute tranquilité. Loin d’apporter aucune restriction à son activité, l’autorité Royale accorde aide et privilèges au clergé pour la parfaite réalisation de ses buts religieux et humains. Et elle le défend contre tout ce qui porterait atteinte à son honneur, à son ministère ou à ses biens.
2. L’autorité Royale, ennemi de tout gallicanisme, clérical ou intellectuel, entend conserver d’étroites relations diplomatiques avec le Saint-Siège et des relations personnelles directes de soumission et obéissance filiales avec le Pontife romain. Mais l’État Royal traite directement des affaires ecclésiastiques du Royaume avec les évêques de France, eux-mêmes en union avec Rome.
3. Par principe et par justice, le clergé doit une fidélité publique et intime au chef de l’État Catholique et Royal, une soumission loyale à la Constitution Monarchique et aux lois du pays. Si nécessaire, un Concordat établira les éléments statutaires de cette entente et les normes de solution des conflits possibles, afin que soit maintenu le plus parfait accord de l’Église et de l’État.
4. Les autres religions sont tolérées et leurs manifestations publiques autorisées sous la responsabilité de leurs chefs religieux, par l’octroi de règlements toujours révocables, ayant force de loi, à condition ne ne pas violer les lois de l’Etat Catholique et Royal. Elles ne pourront s’opposer à la conversion de leurs membres au Catholicisme, sous peine des plus graves peines ou de l’expulsion du territoire national pour les étrangers. Les chefs religieux seront tenus responsables de toute infraction envers notre Souveraineté, notre ordre social, et particulièrement des crimes commis envers les Catholiques et les citoyens Français.
La contestation de la légitimité des Rois Très Chrétiens a été le prélude des bouleversements apocalyptiques du monde moderne ; l’autorité Royale restaurée s’attachera donc à préserver cette heureuse concertation du politique et du religieux. Elle sera, pour celà, l’incarnation d’une France forte, Souveraine et rayonnante.
Hervé J. VOLTO
POLITIQUE ECONOMIQUE DU ROI DE FRANCE.
La fonction économique du gouvernement Royal restauré par la Divine Providence doit être et sera une part importante de son activité. Elle aura pour but de soutenir et d’orienter le développement économique du pays, et donc sa prospérité. Dans sa Lettre sur les ouvriers du 20 avril 1865, le Comte de Chambord critique la révolution coupable d’avoir détruit les cadres protecteurs des travailleurs ; il oppose « à l’individualisme (…) l’association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune, au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres ». Le Prince retenait ainsi la formule de corporations libres pour sa politique économique, différente des corporations obligatoires de l’Ancien Régime. Mais s’il admettait un certain syndicalisme, il le voulait mixte, pacifique et excluait la grève.
Reprenant le principe de l’économie coprorative, le Roi d’abord retrouver la Souveraineté sur la monnaie, moyen indispensable pour maintenir l’ordre et l’honnêteté dans les finances de la nation. Il est en effet nécessaire d’avoir la haute main sur l’organisme central créateur de la monnaie afin de surveiller de haut tous les moyens de paiement, leurs émissions, particulièrement les crédits bancaires, tous les éléments qui influent sur le volume et la valeur de la monnaie.
Il se fera un devoir moral de garantir sa stabilité, son cours, de la défendre contre toute entreprise de spéculation, contre les facilités et abus bancaires intérieurs ou étrangers, enfin contre les dangereux coulages de l’État lui-même en lui imposant une forte discipline budgétaire et financière.
Pour contrôler les comptes de l’État Royal et de la Nation, le chef de l’État aura à sa disposition la Cour des comptes, antique juridiction Royale, qui poursuivra avec efficacité et sans rémission politique prévarications et dilapidations, en particulier auprès des serviteurs de l’État dont la corruption sera criminalisée et punie sévèrement.
Comme nous le verrons dans l’étude de la doctrine communautaire, l’État Royal doit jouer un rôle fondamental dans l’aménagement du territoire, dans la gestion des ressources naturelles qu’il ne saurait laisser à la libre disposition des intérêts particuliers, dans la politique énergétique dont l’importance implique une rude concurrence entre pays et suppose donc une aide diplomatique, voire militaire.
L’État Royal peut aussi initier ou faciliter des stratégies de développement économique en accord avec les entrepreneurs du pays, mettre à leur disposition des instruments des études de marché, une aide à l’exportation et une politique fiscale.
En ce domaine tout particulièrement, l’action de l’autorité souveraine sera complémentaire des initiatives privées. Elle les incitera, les encouragera, éventuellement leur donnera des exemples en soutenant des entreprises dans des domaines nouveaux.
Tout au long de notre troisième partie, celle de la doctrine économique communautaire, nous verrons l’État Royal devoir intervenir souvent, par exemple dans les organismes associatifs. Ce sera toujours avec comme seul principe celui de soutenir les libertés des entreprises et des associations, encourager, garantir la prospérité du pays ou la défendre.
Il faut aussi y inclure les relations avec les pays en voie de développement.
Ce sera donc une politique réaliste, à long terme parce que libérée des contraintes électorales, sans bureaucratie inutile et surtout très adaptée aux besoins réels du pays à cause des pouvoirs importants conférés aux gouverneurs des provinces.
Rompant avec les habitudes détestables d’un État touche-à-tout, banquier, entrepreneur, consommateur universel, incompétent et malhonnête, l’administration Royale s’appliquera aux seules tâches économiques qu’un État autoritaire et décentralisé peut et doit remplir au service de la nation.
1. Fonction régulatrice de l’économie.
Sa première application sera de créer et de conserver une monnaie saine, forte sur le marché international, stable sur le marché intérieur. Il la défendra contre la spéculation, et donnera lui-même l’exemple en s’interdisant toute pratique de crédits de nature inflationniste.
Sa prudence budgétaire visera à consacrer la plus grande part de ses subsides ordinaires au petit nombre des fonctions Royales vitales pour le pays et à son influence internationale garante de son indépendance. Il le pourra, en renonçant à la plupart des activités économiques pour lesquelles il n’a ni vocation ni compétence, en décentralisant, en privatisant les offices et sociétés industrielles étatisés, quitte à leur imposer des obligations de service. Il ne conservera que les activités dont le caractère public est incontestable, ne créant qu’exceptionnellement des banques, industries ou sociétés commerciales, à titre d’incitation au développement dans des secteurs économiques inertes ou défavorisés.
Un tel budget, considérablement allégé, ne sera plus une charge injuste et écrasante pour la nation, suffisant pourtant à satisfaire à toutes les exigences du bien commun.
2. Fonction législative, justicière et tutélaire.
L’autorité Royale fait la loi et la promulgue mais, dans tout le domaine économique, elle en partage l’initiative et l’élaboration avec les représentants de la nation organisée -clergé, familles, corporations professionnelles- ainsi les besoins généraux de la nation, une fois reconnus et étudiés de concert, prendront forme législative, les administrations publiques, d’une part, et les associations de gré à gré reconnues, d’autre part, possédant un pouvoir réglementaire dans les limites de leur compétence.
L’État Royal assurera la justice en haut de l’appareil économique, protégeant les droits et les libertés légitimes contre les rapines et les dominations oppressives. Il surveillera très rigoureusement les manœuvres de la finance internationale et n’hésitera pas à prendre des mesures Souveraines pour enrayer et contrecarrer toute menace de dépossession, par « la fortune anonyme et vagabonde », des patrimoines des familles, des communes et des corporations, des grands ordres religieux et institutions Françaises, bases de la vie profonde et de la continuité nationales, et garanties inviolables du travail des Français.
3. Fonction d’économie sociale. L’État étudie les exigences à long terme de l’équilibre économique Français et il s’applique à le protéger. La préférence Chrétienne dans l’immigration, la préférence familiale pour la politique économique et sociale, la préférence nationale poir l’obtention d’emplois et d’aides sociales, l’implantation diversifiée de la population dans l’espace Français, la conservation des sites naturels, la création et l’utilisation des énergies nouvelles, mais aussi l’établissement de rapports économiques privilégiés avec des pays amis d’économie complémentaire, la protection douanière du marché intérieur, l’aide aux pays pauvres relèvent d’une politique à long terme périodiquement révisée et adaptée aux résultats et aux besoins.
Seule, la Monarchie « qui ne meurt pas » possède ce regard universel et séculaire qui autorise des vues si longues et des plans si vastes que l’avenir réalise. Seul le Roi peut accomplir un réel Royalisme Social.
Les mesures Royales prioritaires en ce sens seront de PROMOUVOIR UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE AMBITIEUSE ET HUMAINE : Elle passe par la lutte contre les effets économiques et sociaux du mondialisme, la redéfinition d’un projet économique ambitieux pour la France s’appuyant largement sur les PME /PMI et l’actionariat salarié et une politique volontariste en matière d’exportation, la réindustrialisation du pays et une place légitime donnée à l’agriculture et à l’industrie agro-alimentaire.
Retour à une monnaie commune. Préférer les emprunts nationaux aux emprunts sur les marchés financiers. Abolition des textes adoptés dans la continuité de la loi de 1973.
Mise en œuvre d’une véritable politique de patriotisme économique visant à :
– garantir les intérêts stratégiques et économiques de la France en introduisant un droit de contrôle étendu sur les acquisitions de sociétés françaises par des sociétés étrangères ; – soutenir la production nationale par des dispositifs (fiscaux, aides directes,communication) favorisant les biens et services dont la production, l’emploi et les revenus sont économiquement domiciliés en France ;
– systématiser le recours à des sociétés et produits Français dans les marchés publics et les grands appels d’offres ; – rétablir les droits de douanes et taxer les délocalisations.
Politique volontariste à l’égard des entreprises de taille intermédiaires (ETI) ;
Regard de l’État sur les transferts de technologie ;
Revalorisation du SMIC.
Hervé J. VOLTO
POLITIQUE SOCIALE DU ROI DE FRANCE.
Si les insuffisances et les tares du socialisme sont évidentes, et sa récupération par le capitalisme prouvée, il n’empêche que le socialisme a cherché et trouvé, à peu de chose près – mais c’est tout un monde ! – le remède au mal capitaliste, tout au moins chez ses théoriciens Français tel Proudhon. Ce socialisme Français, proudhonien, « socialisme à visage humain » et « mutualiste », n’a évidemment rien à voir avec le marxisme, « le ténia du socialisme » (Proudhon). Il ne réussit pas pour autant à aller à la redécouverte et à la reconstitution de l’économie la plus naturelle et la plus traditionnelle.
La solution au problème social:
1. Par les associations de gré à gré, plus ou moins organisées, se tisse entre les familles et les entreprises un réseau économique et social, très actif, souple, et donc capable d’adaptations constantes aux besoins réels. C’est le cadre idéal pour résoudre ce qu’on appelle « le problème social » qui empoisonne la vie de nos pays depuis que la Révolution, en faisant triompher l’individualisme, a transformé les rapports humains quotidiens en un antagonisme perpétuel et omnidirectionnel: au contraire, l’économie sociale Royaliste reconstitue l’harmonie de la vie sociale en rendant le travail à sa véritable fin qui est la prospérité des familles, et à sa réalité première, celle d’associations libres de chefs de famille Chrétiens assurant leur vie matérielle et leur meilleur avantage par la prudente mise en œuvre associée de leurs biens et de leur travail.
2. C’est en ramenant le problème social à ses cadres étroits, les plus humains, des communautés locales, régionales, ceux du métier, de l’industrie, de la profession -au lieu de l’étendre imprudemment à l’échelle nationale, voire multinationale, et internationale- que la collaboration, le service mutuel des divers personnels de la société de travail l’emportent dans les esprits comme dans la réalité quotidienne sur l’antagonisme des intérêts privés et la lutte des classes systématique. Ce n’est possible qu’à travers un Ordre Social Catholique restauré.
Louer une terre ou la cultiver, prêter de l’argent ou l’investir dans une entreprise, engager des ouvriers ou se présenter à l’embauche, sont des actes humains fraternels, des accords de gré à gré qui instituent un intérêt commun dont l’esprit Chrétien des bénéficiaires doit assurer la réussite, la stabilité et le meilleur développement. Il est prodigieux que, dans notre société politique occidentale, ces myriades de relations humaines d’ordre matériel soient devenues autant d’étincelles d’un immense brasier de haine, brandons de discorde entre puissances collectives sans visage et sans âme dans un monde soudain atteint de folie destructrice car manquant d’Amour fraternel Chrétien.
3. L’immense complexité de la vie économique et sociale moderne ne doit pas décourager ceux qui invoquent la charité pour instaurer une véritable fraternité, conséquence du respect de la paternité, c’est-à-dire du respect de l’autorité à tous les échelons de la vie sociale, de proposer au problème social des principes économiques clairs, des solutions corporatistes simples, fruits d’une réflexion Chrétienne sur la nature et sur l’histoire. Ils seront de toute manière plus vrais, plus justes et d’un meilleur avenir que les théories inhumaines et irrationnelles de ceux qui, au nom de la liberté et de l’égalité, ont accumulé tant de ruines et mené le monde moderne à une inéluctable catastrophe. D’où une nécessaire action sociale corporative, base de l’action Royale.
L’indispensable Charité sociale jadis assurée par l’Église, puis durement reléguée aux confins de la société par une bourgeoisie montante déchristianisée, enfin collectivisée par l’État républicain, est elle aussi tombée dans un discrédit et une impotence scandaleuse partout dans le monde. C’est par la religion Chrétienne et par l’exemple du Chef de l’État Catholique et Royal de demain, restauré par la Divine Providence, que la vraie solidarité envers les plus pauvres devra être réhabilitée, régénérée, réintégrée dans la vie et la sensibilité de la communauté nationale: le secours gratuit des seuls vrais pauvres démunis de savoir, d’avoir et de valoir.
Si on veut éviter un individualisme qui ne convient qu’aux protestants, la question sociale redevient question morale: point de moeurs sans institutions et, inversemernt, point d’institutions sans les moeurs. Le problème des moeurs doit être ramené sous la dépendance de l’autre problème, celui de la famille, et ce dernier, tout politique, se rétablit au premier plan de la réflexion Royale.
Les réformes Royales prioritaires dans le social seront d’ASSURER LA COHÉSION SOCIALE : Promouvoir une politique de cohésion sociale visant à renforcer, voire à recréer les solidarités naturelles, familiales, paroisssiales. L’on ne peut, au détriment du corps social tout entier, accepter la politique du laisser-faire. L’objet du politique est également de défendre et de garantir les corps sociaux profesionnels et provinciaux, de manière à ne pas laisser l’individu seul face aux groupes de pression ou à l’Etat. L’harmonie sociale naîtra des impératifs de la politique naturelle.
Réorientation du RSA vers les Français les plus nécessiteux en concentrant les efforts sur une véritable réinsertion au plan local.
Moratoire sur les crédits à la consommation.
Création d’un renouveau corporatif dans le travail, avec actionnariat salarié instutionnalisé, et reconnaissance Royale d’un service religieux d’aide à la pauvreté, sous la libre direction de l’Eglise Catholique.
Abrogation des lois adoptées depuis 1972 qui portent atteinte à la liberté d’expression et à la cohésion sociale en encourageant le communautarisme Chrétien, la famille et les corps intermédiaires.
Hervé J. VOLTO
POLITIQUE CULTURELLE DU ROI DE FRANCE.
Au XIXe siècle, tous les esprits sages avaient compris, à l’instar de Grégoire XVI, que la liberté de la presse était un délire. Laisser se propager avec les mêmes droits l’erreur et la vérité, revenait à promouvoir l’erreur. Après deux siècles de folie, il n’est plus que nécessaire de prouver combien ses opposants avaient vu juste.
Mais au lendemain de la condamnation du droit social à la liberté religieuse par un concile Vatican III, l’autorité Royale restaurée par la Divine Providence fera en sorte que les médias comme les moyens modernes de communication sociale ne véhiculent plus n’importe quel mensonge et ne fassent plus la promotion de l’erreur.
La loi accordant un droit de réponse dans la presse étant insuffisante, un cadre législatif général organisera ces professions et l’utilisation de ces moyens techniques, ainsi qu’un organisme de contrôle doté de moyens efficaces, rapidement applicables.
Il ne s’agit pas d’établir une censure, il s’agit de veiller à ce que la profession ne soit ouverte qu’à des professionnels honnêtes, comprenant l’importance de leur métier, ayant le souci de la vérité. Il ne s’agit pas d’imposer un contenu aux médias, il s’agit de ne pas laisser sans sanction la transmission volontaire d’informations erronées.
Il faudra pour cela, là aussi, libérer ces moyens de communication des puissances de l’argent qui, actuellement, imposent leur contenu. Il faudra aussi assurer une haute formation aux journalistes et diffuseurs afin de les rendre capables d’analyser les évènements et d’en rendre compte avec une éthique d’honnêteté.
De même la diffusion de la technologie informatique devra être adaptée aux véritables besoins des individus, des entreprises ou des organismes, et non pas être une incitation permanente à la consommation d’informations qui donne l’illusion d’un savoir qui n’est, en fait, qu’un bourrage de crâne destructeur de l’Intelligence.
C’est un domaine où du point de vue juridique et technique, il y aura beaucoup à inventer et à réaliser, en concertation avec l’éducation nationale, pour garder le bon côté de ces progrès technologiques après s’être prémuni contre leurs dangers.
L’éducation nationale de la République forme des individus sans patrie ni parents, à qui on apprend à se construire soi-même pour soi seul. « Le suffrage universel n’a pas besoin de l’intelligence, les partis s’en méfient, parce qu’ils cherchent l’instinct grégaire des foules. L’universitaire, pour être démocrate, doit accepter une véritable déchéance qui avilit son œuvre d’enseignement elle-même. Il n’y a plus de formation profonde, plus d’autorité spirituelle quand la vérité est aux voix. »
L’autorité Royale veillera, au contraire, à faire du système scolaire dans son ensemble un instrument de la restauration nationale, ce qui ne se fera pas sans prudence et sans une politique à long terme, tant l’esprit républicain imprègne le corps enseignant.
Le but de l’école sera de former des petits Français : lorsqu’un enfant, issu d’un foyer qui en est le premier responsable et déjà défini par ses relations constituantes, arrive à l’école, c’est assurément pour y être instruit à lire, écrire et compter, mais ensuite et surtout pour y être éveillé aux richesses de son héritage, avec méthode, de façon à permettre à son esprit critique de s’ouvrir, à son jugement de se former, et que, devenu adulte, il soit capable de prendre sa place dans la lignée des générations qui l’ont précédé et qui ont façonné sa nation.
Il faudra donc libérer les enseignants du joug des politiciens, les pourvoir d’une situation matérielle convenable, et les faire travailler en liaison avec la famille et les organes de la vie nationale (communes, provinces, industries et métiers), afin qu’ils accomplissent pour le bien du pays leur œuvre d’instruction et d’éducation.
Un ordre professionnel les regroupera pour gérer leurs carrières, veiller à leur formation pédagogique et assurer le respect des règles disciplinaires. Il veillera à ce que les enseignants soient soucieux tout à la fois du patrimoine incomparable de la Patrie et de sa reviviscence dans les générations nouvelles, et de la préparation scientifique et professionnelle forte qui seule peut assurer au pays sa puissance économique, son indépendance politique, sauvegarde de tous les biens.
Il y aura évidemment réhabilitation des humanités, mais sans oublier la restauration de l’apprentissage, par lequel s’est toujours transmis un véritable savoir-faire professionnel. Ce qu’il faut, c’est une école « qui prépare à la vie », en formant les intelligences et en les rendant capables d’exercer tous les métiers. Les plans de formation seront variés, et l’éducation atteindra son but quand elle aura assuré à chacun des milieux sociaux des hommes d’élite.
Si la gestion du personnel et sa formation devront relever d’un ordre professionnel, les écoles et les formations qu’elles dispenseront seront de la compétence des provinces et des communes. L’État Catholique et Royal restauré se contentera de définir le cadre général des programmes scolaires afin d’uniformiser la valeur des diplômes et des titres universitaires.
Les mesures Royales prioritaires en ce sens seront de RÉTABLIR UNE SCOLARITÉ CONCILIANT SAVOIR, APPRENTISSAGE DU CIVISME ET BESOINS DE LA SOCIÉTÉ : Nécessité de remettre le savoir au cœur de l’école.
Apprentissage des savoirs fondamentaux à l’école primaire avec abandon des méthodes globale et semi-globale au CP. Insistance sur la lecture, l’écriture, le calcul, la morale, l’histoire nationale, les sciences naturelles et le sport.
Obligation légale pour les administrations d’État et territoriales de donner l’exemple en prenant en contrat d’apprentissage un nombre minimal d’apprentis.
Revalorisation au collège et au lycée des matières littéraires (langues anciennes) et de l’histoire.
Rompre avec la politique consistant à hisser 80 % d’une classe d’âge au niveau du bac, afin de garantir le statut du baccalauréat comme premier grade universitaire.
Suppression immédiate du remboursement par la Sécurité sociale de l’avortement et retour immédiat au délai de 10 semaines, ainsi qu’à l’encadrement strict de la notion de détresse. Interdiction de toute promotion de l’avortement.
Promotion et facilitation des alternatives à l’avortement, notamment : aide aux mères en difficulté et aux associations promouvant la vie, accouchement sous X, adoption à la naissance.
Suppression immédiate de la loi libéralisant le travail le dimanche.
Refus de la fiscalisation des allocations familiales.
Hervé J. VOLTO
POLITIQUE INTERNATIONALE DU ROI DE FRANCE.
Difficile sera d’entreprendre pour la France une reconquête de sa Souveraineté, parce que le capitalisme international a entraîné depuis des décennies un mouvement contraire, comme autant d’étapes vers le mondialisme. Les institutions internationales telles l’ONU, l’OTAN, l’OMC d’une part, les instances européennes d’autre part s’immiscent dans tous les domaines des relations internationales, de la politique commerciale et de la politique de défense. Les liens tissés sont tels qu’il est désormais impossible de les briser effectivement d’un jour à l’autre sans entraîner le pays dans une situation aventureuse où son économie, aussi bien que ses intérêts et ses ressortissants à l’étranger seraient gravement menacés.
En fonction de l’état des relations internationales et de l’économie européenne et mondiale au moment où nous pourrons retrouver une autorité souveraine et légitime, le Chef de l’État Catholique Royal devra donc à la fois affirmer sa Souveraineté, donc dénoncer les traités qui la lient à certaines de ces organisations internationales, tout en les remplaçant aussitôt par des traités bilatéraux qui pourront préserver le statu quo avec les États partenaires lorsque celui-ci ne nuit pas aux intérêts nationaux.
Ce sont surtout les liens de l’Union Européenne et ceux de l’Organisation Mondiale du Commerce qui sont les plus contraignants et les plus dommageables à la souveraineté et au redressement national. La France pourraient sortir de l’Union Européenne tout en demeurant au sein du Coneil de l’Europe, aux côtés de la Suisse, de la Rusie et de la Géorogie. Tandis que la présence au sein de l’ONU et, surtout de son Conseil de sécurité, pourrait n’être encore considérée que comme une participation à des rencontres diplomatiques, et ainsi être maintenue.
Cependant, par exemple, on préférera à la participation financière aux fonds internationaux d’assistance aux réfugiés, aux victimes de la faim, à l’alphabétisation, à la défense du patrimoine mondial, etc… une aide directe à certains pays que nous prendrions à notre charge.
Plutôt qu’une participation restreinte dans des organismes à vocation mondiale, le chef de l’État Catholique et Royal privilégiera les liens d’amitié avec certaines nations et leurs dirigeants. Il veillera à constituer à sa nation une zone d’influence auprès de pays plus démunis qui réclameront son aide pour vivre enfin en paix, protégés des multinationales. Les liens historiques, la religion Catholique, les intérêts économiques communs, mais aussi la défense comme la promotion de nos intérêts nationaux guideront cette politique étrangère Royale à long terme.
On connait surtout le comte Henri de Chambord pour sa défense du bien commun et des humbles contre une bourgeoisie révolutionnaire individualiste et matérialiste. Sa clairvoyance géo-politique est en revanche largement ignorée : le Comte de Chambord perçoit très bien le danger que le nationalisme allemand fait courir à l’Europe, et celui que le nationalisme italien fait peser sur la Chrétienté en s’attaquant au Pape. À l’opposé de la politique étrangère impérialiste et mercantile de la République, il prônait pour la France, une mission civilisatrice et pacificatrice largement héritée du modèle Capétien.
Le soutien aux nations Catholiques -Malte, Irlande, Pologne- aux Chrétiens d’Orient et l’appui aux Carlistes espagnols, aux Miguélistes du Portugal, aux Néo-Bourbonniens d’Italie, aux Jacobites de Grande Bretagne, aux Magyards de Hongrie et aux Frères de l’Epée de Pologne fait également partie des thèmes Royaux, comme l’annexion de la Wallonie, du Jura Suisse et du Québec. Les thèmes prémaurassiens de la France méditerranéenne, de l’Union Latine et Catholique sont encore présents chez certains descendants de Louis XIV.
À la lumière de sa foi Chrétienne, le Roi de France devra se faire une conviction de son patriotisme, protecteur, sage, réaliste et prudent, dégagée de toute passion et de tout préjugé malsain. Ordinairement, il suivra la doctrine et la pratique de l’Église romaine, il acceptera l’ordre séculaire dans la fidélité aux traditions de son peuple, dans le respect des lois de sa nation et des traités internationaux:
Il en va de même pour les autres nations ou patries Catholiques, même si elles n’ont pas atteint dans le passé le même degré de perfection politique que le Royaume des Lys. La France ayant perdu le sien doit le retrouver, les autres ne l’ayant pas encore eu peuvent le conquérir. Il existe des Monarchies Catholiques en Europe: Luxembourg, Espagne, Belgique, Monaco, Liechstenstein. Il n’est pas impossble que la Grèce, le Royaume Uni et le Royaume des Pays-bas ne un jour deviennent Catholiques. Les Monarchies du Nord demeurent pour l’instant protestantes.
La sagesse et la mesure du Roi de France restauré par la Divine Providence étonneront, et assureront son rayonnement après des décennies d’activités diplomatiques désordonnées au nom des droits de l’homme et de la démocratie qui n’aboutirent qu’à la montée en puissance de l’Islam et de la Chine, à la disparition des principes séculaires du droit international, donc à l’anarchie propice aux intérêts dévastateurs des puissances financières. Celà signifie de faire retrouver à la France sa Souveraineté.
Les principes que nous allons définir à présent s’appliquent excellemment à la France, les autres nations, en Monarchie ou pasd, pourront les adapter à la réalité de leur situation, ou les adopter comme un idéal à atteindre à plus longue échéance, en fonction des desseins Divins et de leur attachement à l’Église Catholique.
Les premières mesures Royales en politique intrenationale seront :
1. L’AFFIRMATION CONSTITUTIONNELLE DE L’INALIÉNABILITÉ DU TERRITOIRE NATIONAL : Défense des intérêts nationaux sur les cinq continents. Refus de toute aliénation, par quelque voie que ce soit et sous quelque prétexte que ce soit, de toute parcelle du territoire national.
2. RÉTABLIR UNE POLITIQUE ÉTRANGÈRE FRANÇAISE.
Réorientation de la diplomatie en fonction des intérêts supérieurs de la France avec possibilité de rapprochements et de signatures de traités avec des nations ou des groupes de nations sans l’autorisation de Bruxelles ou de Berlin.
Renégociation des traités européens au profit de partenariats entre Etats Souverains.
Aide au développement orienté vers la formation d’élites Francophones avec obligation de retour dans le pays pour concourir au développement durable de celui-ci.
Pas de politique étrangère digne de ce nom sans les moyens militaires pour l’appuyer et pour défendre nos intérêts.
Un pays ne peut prétendre à son indépendance s’il n’a pas une armée forte. Les experts du Comitès Surcouf avaient dit en 2002 qu’il fallait, pour faire face aux nouvelle mesnaces qui menacent la France, de doubler notre potentiel militaire. Or l’armée Française a été réduite à une peau de chagrin : 670 000 hommes en 1991, 355 000 hommes en 2007 et moins de 100 000 hommes aujourd’hui. On est passé de 355 à 100 en un quinquenat ! Voilà l’oeuvre glorieuse de Nicolas Sarkozy. Et ce n’est pas une politique de gauche qui va redresser la barre, car Hollande semble continuer la politique entreprise apr Sarkosy en ce domaine. Beaucoup ont oublié qu’au lendemain de la première guerre mondiale, l’armée Française était la première armée du monde…
On nous objectera que tout cela coûte fort cher et que nous n’en avons pas les moyens. Quelle plaisanterie ! Nous nous sommes engagés à cautionner des prêts aux autres pays d’Europe à hauteur de 200 milliards d’euros, alors que le budget total de la Défense Nationale pour 2012 est de 300 milliards d’euros. Non seulement nous avons tout à fait les moyens d’augmenter ce budget, mais en plus, cela créerait des emplois qui rapportent de l’argent dans les caisses de l’Etat. Si on ne le fait pas, ce n’est pas un manque de moyens mais le résultat d’un choix politique de se soumettre aux Etats-Unis. La gauche et la droite sont, il faut le dire, des « partis de l’étranger ».
Le chef de l’État Catholique et Royal exercera donc le commandement suprême des armées de terre, de mer et de l’air. Le Secrétaria Général de la Défense Nationale lui sera directement rattaché. Parce que la sécurité, l’indépendance, la puissance et la paix du Royaume constituent la liberté de toutes les libertés, la condition de la pérennité de la nation et de tous ses biens, individuels et collectifs, matériels et spirituels, la fonction guerrière est la première de ses fonctions.
Seule une autorité Royale, Souveraine, indépendante et légitime peut décider et faire admettre à ses peuples l’effort militaire nécessaire, en vue du bien commun futur, qui souvent oppose ses exigences très lourdes aux intérêts particuliers et immédiats que considèrent et flattent uniquement les pouvoirs démocratiques. Une armée démocratique est une contradiction dans les termes.
Les premières msures Royales dans le donaine de la défense seront de RETROUVER LES CONDITIONS DE L’INDÉPENDANCE NATIONALE, REDONNER À LA FRANCE SA PLACE DANS LE MONDE :
Réaffirmation de la défense nationale comme priorité nationale.
Affectation à la défense nationale, grâce à une hausse de son budget, des moyens humains et matériels nécessaires pour faire face à la multiplicité des menaces (classiques, nucléaires, terroristes): les moyens actuels devront triplés, ce pour se donner la capacité d’intervenir à l’extérieur, pour organiser la défense intérieure du eterritoire, doter les armées des moyens de leurs missions.
-Adapter nos armes nucléaires à la nouvelle donne stratégique (développer des armes nucléaires minaiturisés aéroportés antiforces et non plus seulement anticités), créer une force d’intervention polyvalente, renforcer les capacités d’intervintion maritimes et aéro-navales, accroître les moyens opérationnels de la force aérienne tactique, doter nos forces de moyens aériens de projection à longue distance, développer les moyens de renseignments et de lutte anti-terroriste, et rattacher le Sacrétariat Général de la Défense Nationale directement au Chef d’Eat et non plus au Premier Ministre.
Exemption totale pour les membres des forces armées, de la sécurité publique et de la protection civile, de tout imposition directe, versant déjà l’Impôt du Sang.
Renforcement, sur la base du volontariat, de la réserve opérationnelle. Cette réserve pourra assurer dans le cadre de sa mission la défense du territoire.
La France, dotée des moyens militaires à la hauteur de sa politique étrangère, fera de cette nation, rongée par le déclin de ses valeurs ancestrales, un phare de l’univers: une Race Elu, un sacerdoce Royale, une nation Sainte se lèvera, qui redressera la France, avant de lui inculquer la reconnaissance de la Royauté universelle du Christ, afin qu’elle aille porter partout où on l’attendra l’exemple de la grande civilisation Catholoque et Royale qu’elle aura construite. Et partout flottera le Drapeau Blanc au blason Royal -d’Azur à la Croix d’argent, aux 12 Lys d’Or cantonés 3 par canton, en 2 et un, les Coeurs Unis de Gueule en abime de la Croix- notre emblême Sacré !!!
Hervé J. VOLTO
EMPIRE DU SAINT ESPRIT.
L’Église est tout ce qu’il y a de Divin dans le monde ; et tout ce qui se trouve de Divin dans le monde invisiblement vient à elle et déjà lui appartient. La Chrétienté qui en est la projection temporelle, est l’œuvre Sainte de Dieu dans l’histoire. L’incomparable passé de la geste Chrétienne est le signe miraculeux de l’Alliance universelle et éternelle scellée par le Divin Christ-Roi avec son Lieutenant, en faveur des Français pour le salut du monde. Tout ce qui vient s’y ajouter est inutile et incertain ou plus probablement satanique.
Le Royaliste, revenu des erreurs de notre temps, trouvera en l’Église et en la Chrétienté le bonheur du paradis perdu et retrouvé, la saveur de la vie éternelle ; c’est le début du Royaume de Dieu dont l’achèvement est au Ciel. Ce Royaume de Dieu sur la terre s’appelle la Chrétienté.
1. Le passé de la Chrétienté nous sert de modèle et de règle. Car Dieu a fait là ce qu’Il a voulu et ce que l’avenir ne doit pas substantiellement changer mais tâcher de parfaire. Qui n’en voit pas la beauté, le bien, la vérité de la Geste de Dieu par les Francs, méprise Dieu, ignore Jésus-Christ, se retranche de l’Église et trahit la Chrétienté. Le Royaliste trouve là ses racines, il s’émeut de cette longue histoire de France et du grand labeur de ses Rois, il en recueille tous les enseignements, il aime à en sauver les moindres traces.
2. Son présent montre des hommes, des peuples, des cultures de traditions et de valeurs très diverses, que le Royalistes apprécie selon le critère souverain de leur fidélité à l’héritage Royal du Christ et de l’Église : selon leur degré d’imprégnation et de vitalité chrétiennes. Il les aime et les aide d’autant plus que Dieu, le Christ et sa Sainte Mère s’y trouvent plus honorés, mieux montrés, plus généreusement servis et imités de plus près: ce sont par exemple le Carlisme espagnol, le Miguélisme portugais, le Néo-Bourbonnisme italien, le Jacobitisme britanique, le Magyarisme hongrois et le mouvement Monarchique polonais.
3. L’avenir doit résulter de ce culte du passé et de ces affinités présentes. Il n’est question pour le Royaliste que de continuer cette geste Divine, quitte à déplorer les erreurs et les faiblesses des hommes qui ont occulté la Sainteté et retardé la croissance de la Chrétienté, mais sans se troubler et se scandaliser des humiliations, trahisons, persécutions que Dieu a permises tout au long de l’histoire, pour configurer l’Église et ses Saints aux mystères douloureux du Christ et de sa Mère bénie.
Dans la même ligne, fidèle aux traditions, le Royaliste espère cependant voir de ses yeux les merveilles annoncées par tant de prophéties : le triomphe universel de l’Église, l’extension de la Chrétienté depuis la France à toutes les nations, et le règne du Christ sur la Terre.
Jusqu’au Concile Vatican II, l’Église n’a cessé de prêcher aux peuples la soumission aux autorités dont la légitimité vient de Dieu. C’est cette si étonnante loyauté des Chrétiens envers les pouvoirs qui leur a valu, souvent après bien des persécutions, estime, respect et enfin liberté. Dans la même mesure où les Rois, à partir du baptême de Clovis, commençaient de reconnaître l’Église, celle-ci leur apporta son concours éclairé, formant avec eux une alliance de plus en plus étroite et féconde. Elle les aidait dans leur rôle humain d’ordre et de paix, et ils coopéraient avec elle au règne du Christ, à la défense de la Foi et au salut des âmes.
Mais quant au statut et aux limites des États, quant aux régimes politiques et aux choix majeurs de la vie temporelle, l’Église s’est laissé guider par les circonstances, dans un empirisme empreint de confiance surnaturelle au Christ, maître du monde et de l’histoire humaine, sachant de pouvoir s’appuyer sur la Royauté Très Chtrétienne, dans sa forme Capétienne:
1. L’Église primitive, d’abord centrée sur Jérusalem puis bientôt sur Rome, s’est dégagée des conceptions théocratiques, racistes et impérialistes du judaïsme ancien, pour se constituer en société spirituelle, universelle, sans projet politique, au sein de l’Empire Romain dont elle reconnaissait l’autorité sans pourtant en accepter l’idolâtrie. La chute de Jérusalem puis la chute de la Rome païenne, annoncées par les Écritures, la délivreront de toute tutelle politico-religieuse non Chrétienne. Elle se répandra dans le monde grâce à la Royauté Française Très Chrétienne.
2. Pendant des siècles, toutefois, par la force de l’habitude elle conservera l’idée d’un Empire universel Chrétien dont l’empereur serait la réplique temporelle du pontife romain Catholique: c’est arrivé historiquement avec le Saint-Empire Romain et Franc des Carolingiens. Mille ans de déceptions seront nécessaires pour que l’Église comprenne de son Seigneur, par la leçon des événements, qu’il lui fallait renoncer à l’utopie d’un Saint Empire Romain hégémonique, trop dangereux pour sa liberté et la liberté des peuples, qu’elle devait subsister seule universelle dans le concert des empires, nations, peuples et villes de la Chrétienté, laissant le soin au Saint Royaume de France de la protéger.
3. Ainsi s’établit pour l’avenir la distinction claire des deux pouvoirs, spirituel et temporel, tous deux souverains, de l’Église et de l’État Catholique et Royal, celui-ci pourtant établi par Dieu serviteur de celle-là, recevant d’elle, en revanche, la reconnaissance de sa légitimité, l’aide spirituelle et morale qui lui est nécessaire, afin de coopérer au bien naturel et surnaturel de leurs communs sujets et fermer la parenthèse révolutionnaire. Tels furent jusqu’à nos jours « l’augustinisme politique » et sa « théorie des deux glaives ».
La Restauration consécutive au triomphe du Cœur Immaculé de Marie, imposera évidemment à la Royauté Capétienne restaurée de rompre avec la laïcité de la République. On retrouvera, en théorie et en fait, les bienfaits de l’augustinisme politique décrit plus haut et sa théorie de l’accord nécessaire du temporel et du spirituel, qui sont si essentiels au bien humain, au bien Divin des nations.
La contestation de leur légitimité a été le prélude des bouleversements apocalyptiques du monde moderne : l’autorité Royale s’attachera donc à préserver cette heureuse concertation des deux pouvoirs. La « Divine surprise » que nous accordera notre Mère Immaculée sera donc d’abord la restauration de l’autorité politique, sous la forme d’une Monarchie Royale Très Chrétienne de forme Capétienne.
Joachin de Flore a prophétisé le règne de l’Esprit Saint qu’il appelait le Paraclet. C’est lui qui fut l’instigateur de la légende du Grand Monarque, qu’il appelait l’Empereur des derniers jours. Il a prédit que l’Église Chrétienne Catholique, l’Église de Pierre (Institution romaine) va être remplacée un jour, à la Fin des Temps, par l’Église de Jean (celle de l’Esprit Saint). Que l’Empereur des derniers jours dort comme le Roi arthur, mais va revenir, réveillé par la Divine Providence, et il sera le Sauveur du III° Age. qu’il ira déposer sa couronne au Golgotha entre les mains du Christ. Qu’un pape angélique aux pieds nus l’accompagnera en mission oecuménique aux Temps de l’Apocalypse.
La vision prophétique de Joachim de Flore se fonde sur la correspondance entre les trois personnes de la Trinité, trois périodes historiques et trois types d’hommes :
– l’âge du Père (de la création à la naissance du Christ) correspond au règne des laïcs mariés, de la Loi, de la matière ;
– l’âge du Fils correspond à celui des clercs et de la Foi ;
– bientôt viendra l’âge de l’Esprit, où régnera sur terre un nouvel ordre monacal (règne des saints). Libérés de la lettre (Loi) et de la doctrine (Foi) par l’Amour, et convertis à la pauvreté évangélique (Joachim de Flore dénonce la simonie des clercs et l’invasion du Temple par les marchands), les hommes vivront selon l’Esprit. L’Eglise charnelle dite de Pierre (Ecclesia carnalis) se convertira en Eglise spirituelle dite de Jean (Ecclesia spiritualis) et deviendra régulière. A ne pas confondre avec l’Eglise de Jean qui est l’eglise Orthodoxe.
Le premier est l’âge de la crainte, le second de la Foi, le troisième de la Charité.
Inspiré par le Saint-Esprit, infusé en la personne Royale lors du Sacre de Reims, cette Royauté de Droit Divin, tempérée par les Lois Fondamentales du Royaume de France, régénèrera la France tout d’abord pour inaugurer le temps de paix qui sera donné au monde, elle l’opèrera aussi en Europe certainement, puis dans d’autres pays selon les desseins de la Providence Divine pour instaurer le règne universel du Christ-Roi et de Marie Reine, instituant un Empire du Saint-Esprit.
Hervé J. VOLTO
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