– La vis sans fin :
L’habitude de vivre, est sans aucun doute la première habitude que tout individu contracte après être venu au monde. Baignant dans cette habitude naturelle, l’homme franchit toutes les étapes de sa vie, en vacant à des occupations diverses, selon ses facultés, son temps, ses goûts et ses nécessités, jusqu’à ce moment où la mort met un terme à son habitude de vivre. Dès lors, tout ce qu’il a pensé, réalisé ou proclamé, va se diluer peu à peu, et la trace n’en reste plus que dans le souvenir de ceux qui poursuivent leur cheminement de vie jusqu’à son point ultime.
D’aucuns diront : C’est bien ainsi, puisque chacun, durant sa vie, peut apporter sa pierre, si petite soit-elle, à une construction dont d’autres bénéficieront et pourront poursuivre, de telle sorte que cette chaîne humaine maintiendra toujours en activité le chantier terrestre pour le bien des hommes à venir.
Cette manifestation comparable à l’action d’une vis sans fin est bien agréable à l’esprit, mais qu’en est-il de l’homme, de chaque homme, de tout les hommes qui ont contribué à son mouvement ?
Ils sont morts, diront certains, ils ne sont plus, à quoi bon s’en préoccuper au-delà du souvenir que l’on peut en conserver ? L’affaire est close !
La logique de ce raisonnement humaniste ne réduit-t-il pas l’homme à l’état animal, le plaçant au rang de ce bœuf qui tirait la charrue pour labourer le champ. Le boeuf est mort, il a été remplacé par un autre de son espèce. Le champ a été labouré. Tout est donc pour le mieux !
Non, l’homme n’est pas un animal. Son activité sur terre, au-delà de ses activités humaines, est de travailler sur son propre chantier pour y perfectionner son esprit et son âme, afin d’avoir droit, à sa mort corporelle, d’entrer dans le Royaume de Dieu, en vu duquel il a été créé. L’oublier, le réfuter, c’est se perdre pour l’éternité et nul homme sensé ne peut vouloir cela.
Dans cet esprit, engageons nos réflexions sur cette composante humaine qui se nomme Nation, et mieux encore : Patrie, dans le cadre qui nous concerne, c’est-à-dire : la France.
Si la nation française se veut respectueuse de ses racines chrétiennes, indéniables, les deux socles de son organisation : politique et religieux – dont les domaines institutionnels, sociaux, économiques et culturels en sont parties – doivent s’inscrire dans un même esprit. Et c’est la raison pour laquelle la séparation de la gouvernance et du religieux (séparation de l’Eglise et de l’Etat) n’a fait qu’accentuer la décadence dans laquelle nous ne cessons de chuter.
– Le socle politique :
La politique est le gouvernement de la cité et, dans son sens large, celui d’une Nation dans ses diverses composantes.
Nul n’ignore les méfaits résultant de l’organisation politique humaine. Tous les vices peuvent s’y dissimuler, toutes les bonnes volontés peuvent s’y perdre, tous les maux en sont le résultat. La raison en est simple, cette organisation est instillée par son Maître : Satan.
C’est la raison pour laquelle le temps vient d’ouvrir les esprits et les cœurs et considérer la Volonté divine, désireuse de reprendre ses droits vis-à-vis des hommes qui ont si bien mésusés du libre arbitre qui leur a été accordé. C’est en quelque sorte un retour à la source qu’il nous faut entreprendre.
Dieu, Roi des rois – par Jésus-Christ- , a confié, pour satisfaire à la demande des hommes, la représentation de son règne politique terrestre, en instituant une monarchie, dont Saül fut le premier roi intronisé par le Prophète et Juge Samuel, vers l’an mille avant notre ère. La monarchie s’est ensuite instaurée dans le monde et, pour la France, prit corps par Clovis au cinquième siècle de notre ère.
L’interruption de la royauté française, par l’assassinat de Louis XVI en 1793 – si l’on fait exception du temps de vie connue jusqu’au 8 juin 1795, de son fils Louis XVII -, n’est que le produit d’intrigues, suscitées par l’orgueil et la vanité humaines impulsés par l’action satanique.
Cette interruption n’est cependant, dans le temps, qu’une parenthèse de courte durée ( pour l’heure d’un peu plus de 200 ans), au regard, tant du principe monarchique (plus de 3000 ans) que de la royauté française (plus de 1500 ans), laquelle est inscrite dans la lignée royale davidique qui, non éteinte mais réservée, sera restaurée, car le roi, voulu de dieu, reprendra son trône et régnera sur la France. Il est évident que cette monarchie restaurée, gouvernera, non pas dans la gloriole et le faste prétentieux, mais selon la seule et unique volonté de son divin suzerain.
La gouvernance de cette nouvelle monarchie, ne pourra que satisfaire au bien de tous, puisqu’elle se fondera sur des principes divins : Vérité, Justice et Amour. Tout jeux politiciens, dans lesquels se perdent les pires idéologies et les meilleures volontés, ne pourront alors que quitter la table de leurs pervers casinos.
On imagine sans peine que le passage du système républicain et démocratique actuel à cette nouvelle et pure monarchie ne se passera pas sans tribulation car, le Malin, pour l’heure véritable Gouvernant, ruera de tous ses fers avant de sombrer inévitablement.
– Le socle religieux :
Parmi les diverses significations applicables au mot : « religion », retenons ici celle découlant du mot latin « religare », pour la définir comme étant : ce qui relie au divin.
Ce n’est qu’en référence à l’enseignement de Jésus-Christ – Dieu fait homme pour notre salut- qu’elle fut dénommée : chrétienne, dans le courant de 1er. siècle de notre ère.
Il n’en demeure pas moins qu’elle est la « religion universelle », puisque voulant réunir, en reliant entre eux, tous les hommes, créatures de Dieu, postérité humaine d’Adam, d’Abraham et de Noé.
C’est notre seigneur Jésus-Christ qui, par disposition testamentaire, institua son Eglise, entendue comme : Assemblée – à vocation universelle puisque œuvrant en sa qualité de fils du Père universel – dont il confia l’organisation et la propagation à ses 12 apôtres et à ses disciples, qu’il exhorta à évangéliser de par le monde, disant : « allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
Jésus-Christ attribua la qualité de primus inter pares, à l’apôtre Simon, surnommé Pierre, lui disant : « tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle, et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et quoi que tu lies sur la terre sera tenu pour lié dans les cieux ». De cela fut déduit que cet apôtre fut désigné comme investi de la conduite de cette église (ecclésia= assemblée), à l’instar du berger qui veille sur ses brebis pour leur éviter égarements et chutes.
Mais tout être humain, bien que créature sanctifiable, appelée à devenir fils de Dieu, est né libre, ce qui lui confère le droit, en conscience, de ne pas se compter dans l’ecclésia de Jésus-Christ, et donc de ne pas être dit « chrétien », en refusant de recevoir le « baptême » qui en est la condition première.
Recevoir le baptême, par l’esprit et le cœur, c’est donc confesser et attester de sa croyance, de sa Foi, au Père, au Fils et au Saint-Esprit et, par ce fait, être fait fils de la Lumière et être dit : « chrétien ».
Cette dénomination et distinction de « chrétien », implique, pour celui qui s’en trouve revêtu, le devoir de s’en montrer digne, par l’observation de toutes les prescriptions enseignées par Jésus-Christ durant ses trois années d’évangélisation.
L’assemblée –ecclésia- chrétienne ainsi constituée, reçue du saint-esprit de Dieu, l’aptitude à évangéliser. Par la suite des temps, les nécessités de cette évangélisation ont conduit à la création de diverses fonctions, sous différentes dénominations : évêque, diacre, prédicateur, pasteurs, prêtre, etc.… chacune d’elle donnant lieu à des attributions particulières en fonction des tâches à assumer, le premier distingué parmi les évêques étant dit : pape, comme garant et lien avec le royaume céleste.
Cette organisation, par le fait de diverses circonstances dépendantes de l’imperfection humaine, et ce quelles que soient les fonctions exercées, donna lieu à des mésententes, des querelles, des luttes fratricides et des schismes, qui rompirent l’unité de l’Eglise universelle de Jésus-Christ.
Cette désunion des Eglises chrétiennes terrestres, désunion pour laquelle toutes portent une part de responsabilité, corrompt leur harmonie avec l’Eglise céleste hors laquelle elles perdent leur seule et pure raison d’être.
– Conclusion :
Il importe donc que soit restaurée cette unité politique et ecclésiale, voulue par Jésus-Christ, sur la base des points fondamentaux que ne manqueront certainement pas de nous rappeler et préciser les saints de Dieu, afin que soient rétablies la nouvelle Eglise Universelle par son nouveau pape : « Pierre le Romain », et le gouvernement de la France par : « Le Grand Monarque ».
Texte publié sur notre site : www.omdf.org
Pour que soit restaurée cette unité politique et ecclésiale, voulue par Jésus-Christ, sur la base des points fondamentaux, l’action du Royalsite pourrait se faire en 5 parties ou 5 phases:
1°) Refaire découvrir l’histoire de France aux Français.
2°) Dénoncer les réseaux occultes qui rongent la France.
3°) Remettre l’Eglise au centre du village, remettre Dieu au centre de nos vies, remetttre le Divin Christ-Roi au centre de la politique.
4°) Défendre avec le Marquis de La Franquerie le principe Royal: le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
5°) Construire l’arche Franco-Catholique chère à Charles Maurras: la première préparation est spirituelle, la seconde est intellectuelle, la troisième est personnelle, le tout pour créer des réseaux Catholiques et Royalistes, laissant humblement à la Divine Providence le choix du Roi à venir.
Hervé J. VOLTO, CJA