La fonction économique du gouvernement Royal restauré par la Divine Providence – quelque soit le Roi choisi par Dieu- laissant quand à nous humblement à la Providence le choix du Roi car » discuter du Prétendant, choisir son Prince, c’est déjà être républicain ! « – devra être et sera une part importante de son activité. Elle aura pour bût de http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Comte-de-chambord.jpg —————->
soutenir et d’orienter le développement économique du pays, et donc sa prospérité. Dans sa Lettre sur les ouvriers du 20 avril 1865, le Comte de Chambord critiquait la révolution coupable d’avoir détruit les cadres protecteurs des travailleurs ; il opposait « à l’individualisme (…) l’association, à la concurrence effrénée le contrepoids de la défense commune, au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres« . Le Prince retenait ainsi la formule de corporations libres pour sa politique économique, différente des corporations obligatoires de l’Ancien Régime. Mais s’il admettait un certain syndicalisme, il le voulait mixte, pacifique et excluait la grève.
La pensée Royale du Comte de Chambord est une véritable espérance pour les pauvres, les humbles, le « petit reste » de ceux qui, Français de souche -qui se sentent parfois étrangers dans leur propres pays!- attendent le salut de notre pauvre Patrie si malmenée, abandonnée par ses propres enfants, trahie, de cette Terre choisie par Dieu depuis sa naissance dans les fonds baptismaux de Reims où Clovis fut plongé avec ses soldats et appelée par les Papes depuis lors « Fille aînée de l’Eglise » et « Educatrice des Peuples« .
Reprenant le principe de l’économie corporative, le Roi devra d’abord retrouver la Souveraineté sur la monnaie, moyen indispensable pour maintenir l’ordre et l’honnêteté dans les finances de la nation. Il est en effet nécessaire d’avoir la haute main sur l’organisme central créateur de la monnaie afin de surveiller de haut tous les moyens de paiement, leurs émissions, particulièrement les crédits bancaires, tous les éléments qui influent sur le volume et la valeur de la monnaie. Il se fera un devoir moral de garantir sa stabilité, son cours, de la défendre contre toute entreprise de spéculation, contre les facilités et abus bancaires intérieurs ou étrangers, enfin contre les dangereux coulages de l’État lui-même en lui imposant une forte discipline budgétaire et financière.
Pour contrôler les comptes de l’État Royal et de la Nation, le chef de l’État aura à sa disposition la Cour des comptes, antique juridiction Royale, qui poursuivra avec efficacité et sans rémission politique prévarications et dilapidations, en particulier auprès des serviteurs de l’État dont la corruption sera criminalisée et punie sévérement .
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L’État Royal doit également jouer un rôle fondamental dans l’aménagement du territoire, dans la gestion des ressources naturelles qu’il ne saurait laisser à la libre disposition des intérêts particuliers, dans la politique énergétique dont l’importance implique une rude concurrence entre pays et suppose donc une aide diplomatique, voire militaire, aux pays Chrétiens. L’État Royal peut aussi initier ou faciliter des stratégies de développement économique en accord avec les entrepreneurs du pays, mettre à leur disposition des instruments des études de marché, une aide à l’exportation et une politique fiscale. En ce domaine tout particulièrement, l’action Royale sera complémentaire des initiatives privées. Elle les incitera, les encouragera, éventuellement leur donnera des exemples en soutenant des entreprises dans des domaines nouveaux.
La religion Catholique libère pleinement l’intérêt familial temporel, en lui reconnaissant sa juste place et sa valeur morale positive dérivée de la justice sociale et de la charité fraternelle. Bien que l’économie soit un humanisme, celui-ci demeure cependant profondément et presque nécessairement Chrétien. Il subordonne l’économie à la théologie, à la morale Catholique, dans la mesure où la bonne vie familiale trouve sa lumière et sa force, son but et sa règle obligés dans l’Amour de Dieu et du prochain, dans la recherche du salut éternel et l’esprit de sacrifice en vue d’un bien surnaturel. L’esprit Chrétien, la vie religieuse sont donc, non des parties intégrantes de la science et de la pratique économiques, mais des aides extérieures indispensables.
Tout ce qui peut se faire dans l’intérêt matériel des familles n’est bon et permis pour le salut des âmes que si économie et morale se complètent. Car celle-ci aide et porte celle-là. Il faut la lumière supérieure de la Foi, les énergies de l’espérance et de la Charité, le recours aux prières et aux sacrements de l’Église, pour que l’égoïsme individuel et toutes les frénésies des passions le cèdent à l’intérêt général des Français, des familles Françaises, des métiers, des provinces, à l’idéal de la vie communautaire heureuse que définissent et imposent l’économie Chrétienne de l’Ordre Social Catholique. Preuve nouvelle qu’il n’y a d’humanisme que Chrétien !
Il faut aussi y inclure les relations avec les pays en voie de développement.
Ce sera donc une politique réaliste, humaine parce que Chrétienne, à long terme parce que libérée des contraintes électorales, sans bureaucratie inutile et surtout très adaptée aux besoins réels du pays à cause des pouvoirs importants conférés aux gouverneurs des provinces. Une politique Catholique et Royale. Le retour en Afrique n’est envisageable que pour des raisons d’évangélisation. Une projection en Asie répondra aux mêmes exigences.
Rompant avec les habitudes détestables d’un État touche-à-tout, banquier, entrepreneur, consommateur universel, incompétent et malhonnête, l’administration Royale s’appliquera aux seules tâches économiques qu’un État Souverain et décentralisé peut et doit remplir au service de la Nation.
1. Fonction régulatrice de l’économie.
Sa première application sera de créer et de conserver une monnaie saine, forte sur le marché international, stable sur le marché intérieur. L’Etat Catholique et Royale la défendra contre la spéculation, et donnera lui-même l’exemple en s’interdisant toute pratique de crédits de nature inflationniste. Sa prudence budgétaire visera à consacrer la plus grande part de ses subsides ordinaires au petit nombre des fonctions Royales vitales pour le pays et à son influence internationale garante de son indépendance. Il le pourra, en renonçant à la plupart des activités économiques pour lesquelles il n’a ni vocation ni compétence, en décentralisant, en privatisant les offices et sociétés industrielles étatisés, quitte à leur imposer des obligations de service. Il ne conservera que les activités dont le caractère public est incontestable, ne créant qu’exceptionnellement des banques, industries ou sociétés commerciales, à titre d’incitation au développement dans des secteurs économiques inertes ou défavorisés. Un tel budget, considérablement allégé, ne sera plus une charge injuste et écrasante pour la nation, suffisant pourtant à satisfaire à toutes les exigences du bien commun.
2. Fonction législative, justicière et tutélaire de l’économie.
L’autorité Royale a l’initiative des lois, fait la loi et la promulgue mais, dans tout le domaine économique, elle en soumet l’élaboration aux représentants de la nation organisée -clergé, familles, corporations professionnelles- chargé de l’Aide et du Conseil au Roi, ainsi les besoins généraux de la Nation, une fois reconnus et étudiés de concert, prendront forme législative, les administrations publiques, d’une part, et les associations de gré à gré reconnues, d’autre part, possédant un pouvoir réglementaire dans les limites de leur compétence.
L’État Royal assurera la justice en haut de l’appareil économique, protégeant les droits et les libertés légitimes contre les rapines et les dominations oppressives. Il surveillera très rigoureusement les manœuvres de la finance internationale et n’hésitera pas à prendre des mesures Souveraines pour enrayer et contrecarrer toute menace de dépossession par « les fortunes anonymes et vagabondes»
http://www.librairiefrancaise.fr/fr/home/255-la-fortune-anonyme-et-vagabonde-henry-coston.html ———>
des patrimoines des familles, des communes et des corporations, des grands ordres religieux et institutions Françaises, bases de la vie profonde et de la continuité nationales, et garanties inviolables du travail des Français qui ont le droit de ne pas être que pris pour des cons-tribuables bons à presser.
3. Fonction sociale de l’économie.
L’État Catholique et Royal étudiera les exigences à long terme de l’équilibre économique Français et il s’applique à le protéger. La préférence Chrétienne dans l’immigration, la préférence familiale pour la politique économique et sociale, la préférence nationale pour l’obtention d’emplois et d’aides sociales, l’implantation diversifiée de la population dans l’espace Français, la conservation des sites naturels, la création et l’utilisation des énergies nouvelles, mais aussi l’établissement de rapports économiques privilégiés avec des pays amis d’économie complémentaire, la protection douanière du marché intérieur, l’aide aux pays pauvres relèvent d’une politique à long terme périodiquement révisée et adaptée aux résultats et aux besoins.
Seule, la Monarchie « qui ne meurt pas » possède ce regard universel et séculaire qui autorise des vues si longues et des plans si vastes que l’avenir réalise. Seul le Roi peut accomplir un réel Royalisme Social.
Les mesures Royales prioritaires en ce sens seront de PROMOUVOIR UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE AMBITIEUSE ET HUMAINE : La France n’est pas une putain allongée qu’un Etat républicain proxénète peut exploiter comme il lui semble, aussi la politique Catholique et Royale passera par la lutte contre les effets économiques et sociaux du républicanisme, du mondialisme, ce par la redéfinition d’un projet économique ambitieux pour une France voulue propre et debout, projet s’appuyant largement sur les PME /PMI -dont les créateurs ont eux aussi le droit de ne pas être que pris pour des cons-tribuables bond eux aussi à pressurer mais également comme de braves gens donnant du travail à d’autres braves gens- et l’actionnariat salarié et une politique volontariste en matière d’exportation, la ré industrialisation du pays et une place légitime donnée à l’agriculture et à l’industrie agro-alimentaire. D’autres mesures sont à prendre par l’Etat Catholique et Royal: retour à une monnaie nationale; préférer les emprunts nationaux aux emprunts sur les marchés financiers; abolition des textes adoptés dans la continuité de la loi de 1973; mise en œuvre d’une véritable politique de patriotisme économique visant à : garantir les intérêts stratégiques et économiques de la France en introduisant un droit de contrôle étendu sur les acquisitions de sociétés Françaises par des sociétés étrangères ; soutenir la production nationale par des dispositifs (fiscaux, aides directes, communication) favorisant les biens et services dont la production, l’emploi et les revenus sont économiquement domiciliés en France ; systématiser la baisse des impôts sur les PME/PMI et le recours à des sociétés et produits Français dans les marchés publics et les grands appels d’offres; en finir avec une fiscalité confiscatoire qui tue la compétitivité de nos entreprises et notre pouvoir d’achat à nous Français; rétablir les droits de douanes et taxer les importations et les délocalisations; politique volontariste à l’égard des entreprises de taille intermédiaires (ETI) ; regard de l’État sur les transferts de technologie ; revalorisation du SMIC.
Les mesures préconisées par le Groupe Royaliste d’Initaitive et de Proposition Politique pourront être retenues:
1) Mener un combat contre le mondialisme ;
2) Afficher notre vocation Chrétienne ;
Le Roi, vite !
Hervé J. VOLTO, CJA, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie
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