C’est tellement plus simple de suivre bêtement ce qui est écrit sur le missel, le vieux, et de faire exactement la même chose que grand-père, arrière grand-père, et arrière-arrière ! Mais voyez, vous, il faut innover…beaucoup d’énergie pour pas grand chose! j’ai aussi perdu ma mère il y a six mois, et n’ai RIEN préparé pour la cérémonie, voyez-vous. Juste des quiches et des quatre-quarts pour la sortie.
Dans l’église, on a juste suivi la Messe des morts, et chanté Dies irae, In paradisum et tous ces vieux trucs qui ne demandent aucune imagination. Et aucun de ses descendants ne s’est cru obligé d’aller raconter au micro le jour où il avait appris à nouer ses lacets avec sa grand’mère, non…nous avons laissé le prêtre faire un bête sermon sur la Vie Eternelle !
Le « rite extraordinaire » ? Ce qui deviendrait extraordinaire serait de s’occuper de ses parents (avant leur mort) De faire des veillées, auprès de nos disparus (comme dans le temps et comme les Orthodoxes continuent à le faire) D’avoir, en effet, de magnifiques chants latins De prier tous les jours pour tous nos chers absents. Mais y pensons-nous, nous-mêmes, toujours? Merci pour cet ironique message Il m’a plu.