NDLRB. Les lignes qui précédent proviennent d’un commentaire posté sous l’article auquel conduit le lien ci-aprés: https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2014/12/06/les-republicains-des-francais-hors-sol/
C’est pour augmenter sa diffusion que nous vous proposons les analyses auxquelles il se livre dans le post ci-dessous.
Les histoires de Noël et de Pâques sont certainement déjà trop lointaines et inconnues pour certains et nous ne sommes qu’un nombre fort limité de personnes à croire encore à l’existence possible d’une lignée royale cachée qui sera suscitée par Dieu en temps voulu pour que la France de demain soit bien reliée à l’ancienne et ce malgré les péripéties tragiques de la Révolution et de ses derniers développements sociétaux. La tâche paraît impossible et, pourtant, avec l’aide de Dieu, elle se fera. Que nous soyons encore là à discuter de cette perspective, témoigne bien de notre espoir. Faisons-en sorte, tous, d’être bien attentifs, de ne pas être endormis, quand il s’agira que les ouvriers de la première heure soient déjà sur le chantier. Cette heure est déjà là. Plus tard, c’est clair, il n’y aura plus d’heure faute d’ouvriers. Ce ne peut être que maintenant!
Georges
Le Comte de Chambord lui-même, qui ne voyait de destin Français que dans le cadre de la Chrétienté, ne concevait de Mission Française que la fidélité de la France à son Baptême et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice, décida de renoncer au Trône -au grand dam de ses contemporains!- après la révélation de Maximin Giraud, le Berger de la Salette, de la Survivance de louis XVII et de la vraie descendance Royale, et la querelle du Drapeau Blanc ne fut qu’une excuse.
Ou se trouve cette descendance?
Il y a trois hypothèses:
1. Naundorff était Louis XVII et les descendants de Naundorff sont les descendants de Louis XVII.
2. Naundorff n’était pas Louis XVII, mais le fils adultérin du dernier Prince de Condé (et donc demi-frère de l’infortuné Duc d’Enghien), dont la cuisinière hollandaise se nommait Emma Naundorff: le futur Grand Monarque est le descendant Salique de Louis XVII mais on ignore complètement où se trouve cette descendance, qui est celle des Lys coupés.
3. Le futur Grand Monarque ne descend de Louis XVII que par sa mère, petite-fille du petit-fil de l’Enfant-Roi, et membre de la branche coupée des Lys, et descend par son père de la Branche Aînée de Saint-Louis, qui est celle des Bourbons-Montpensier-de-Valois-et-de-La Croix, lignée oubliée mais Légitime, dont le Masque de Fer fut l’incarnation comme l’instrument Divin du témoignage de la permanance de la Légitimité: on ignore totalement, là aussi, où se trouve cette double descendance, dont on ne connaitrait que le nom: Henri V de la Croix.
Pour ceux qui ne croirait pas en les prophéties du Grand Monarque, Claude Mouthon-Raimbault l’a dit dans son livre Le coeur de Louis XVII (Editions de Chiré): le doute sur la mort de Louis XVII ne saurait l’emporter sur l’espérence d’une VRAIE Restauration, dont l’Enfant-Roi -qu’il soit mort ou non au Temple- demeure le symbole, en attendant que se réalisent les promesses du Sacré-Coeur à la France: celles du retour de la Monarchie, facteur de Grandeur pour la France…
Hervé
Au sujet d’une lignée oubliée mais Légitime des Bourbons, on peut consulter les articles suivants:
* « Une branche ainée, inconnue, oubliée mais Légitime des Bourbons »
* « Le Masque de Fer, archétype du Roi Perdu ». https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2014/01/10/e-masque-de-fer-archetype-du-roi-perdu/
Pour préparer le retour du Roi tout en laissant humblement à Dieu le choix du Roi à venir, de quelque lignée qu’il soit, on pourra consulter nos articles:
* « Necessité d’une politique Royaliste Providentialiste »
* « La voie Royale, une action Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste ».
Hervé, amitiès Fontevristes à tous!
Le descendant de Louis XVII s’il existe, après avoir été d’une famille si longtemps occultée, se fera beaucoup moins reconnaître qu’il ne sera reconnu. il faut tout de même être un peu insensé pour prétendre au titre aux contours un peu trop flous de Grand Monarque! Il n’en reste pas moins qu’il est déjà possible de cerner l’immense tâche qu’il aura à mener et c’est cela qui compte d’abord!
De nombreuses prophéties disent qu’au moment de son apparition, la France sera pratiquement en voie de disparition à cause de graves événements qui n’auront pas été prévus. On peut citer la prophétie d’Orval mais aussi celle de Nostradamus. Un terrible coup serait porté au royaume et tous ceux qui la gouvernaient jusqu’alors seraient portés disparus. On imagine le désarroi de ceux qui resteront.
Centurie III-14
Par le rameau du vaillant personnage,
De France infime, par le pere infelice:
Honneurs, richesses: travail en son vieil aage,
Pour avoir creu le conseil d’homme nice.
« De France infime », imagine-t-on bien ce que cela veut dire? Une population en très forte régression, un territoire peut-être redevenu aussi immense à garder que celui du Xème siècle? Outre un un travail administratif énorme, la cohésion du peuple à restituer, par des pratiques et une foi commune. Comment ce miracle, au travers d’une terrible transition, pourra-t-il s’opérer?
Si les temps du Grand Monarque sont bien les présents, autant que la république est en train d’arriver au terme ultime de sa décadence (économique et morale), il ne suffit que d’un mauvais « grand coup », peut-on imaginer que celui qui aura du travail en son vieil âge, donc dès maintenant, puisque nous y sommes déjà, n’ait pas pu déjà commencer à poser les premiers fondements de son travail futur et n’est-ce pas bien de cela que tous ceux qui sont destinés à l’entourer dans son oeuvre de redressement devraient déjà se soucier? Son territoire ne sera-t-il pas beaucoup plus petit, sinon en voie d’extinction, que le Bourges de Charles VII. S’il y avait un tel roi encore, on le saurait encore et une Jeanne d’Arc saurait encore quelle direction de Chinon prendre encore mais il n’y a même pas ça!
Infime encore, le mot est ici encore utilisé:
I-32
Le grand Empire sera tost translaté
En lieu petit, qui bien tost viendra croistre,
Lieu bien infime d’exigue comté,
Où au milieu viendra poser son sceptre.
On imagine d’abord une oeuvre militaire nécessaire comme au temps de la Guerre de Cent ans.
VIII-6 bis
Las quel desir ont Princes estrangers,
Garde-toy bien qu’en ton pays ne vienne:
Il y aurait de terribles dangers
Et en maintes contrées, mesme en la Vienne.
Il faudrait faire la distinction en le « lieu bien infime » et le « lieu petit ». Traditionnellement, le roi et même empereur d’Europe nouveau installe son gouvernement plus près de l’Italie, à Avignon, ne serait-ce déjà que dans la tradition des Papes de Rome:
III-93
Dans Avignon tout le chef de l’empire
Fera arrest pour Paris désolé:
Tricast tiendra l’Annibalique ire,
Lyon par change sera mal consolé.
Existe-t-il dans le passé une autre époque où un empereur se soit installé à Avignon et que la ville de Lyon s’en soit trouvée en quelque sorte chagrine? Paris étant hors course…
L’exigu comté peut être celui de la Touraine dont on sait par ailleurs qu’elle sera « au départ de la gloire qui l’attend » (Soeur Saint pierre de Tours) et, comme au temps de Jeanne d’Arc, sans doute, les loyales armes françaises triompheront. Après il s’agira de tout reconstruire mais avec le nouvel espoir naissant, l’ardeur se trouvera décuplée ainsi qu’il est promis avec les nouvelles jeunes générations qui retrouveront les chemins de la foi et des vocations religieuses. D’ici là, il s’agit bien que les anciens porteurs encore du flambeau, le coeur encore plein de foi, sachent le soutenir et le vivifier jusqu’à la relève annoncée.