Jean-Philippe Chauvin a parlé d’écologie et des possibilités qu’offre la France dans ce domaine
Jean-Philippe Chauvin nous a parlé d’écologie et des possibilités qu’offre la France dans ce domaine là :
Jean-Philippe Chauvin nous a parlé d’écologie et des possibilités qu’offre la France dans ce domaine
Faut-il ou non laisser l’euro? Le Prince Charles Emmanuel de Bourbon Parme pense que non. Il est certain que quand on est Prince et qu’on a bien conscience des liens qui unissent les monarchies d’Europe, il est difficile d’abandonner ce sang financier qui a été obtenu de haute lutte qui irrigue maintenant un nombre appréciable de pays du continent et qui est apprécié, quoiqu’on dise par les peuples pour la facilité que cela leur donne à se déplacer, à se visiter. Est-ce à dire que certains aménagements ne doivent pas être apportés pour bien signifier les génies et dynamismes propres à chaque peuple? A notre avis non! Il y a longtemps que nous avons ces idées et c’est bien la preuve que les lourdeurs administratives françaises et européennes peuvent être nuisibles. En France, nous avons une vie associative très riche. Si elle était encore mieux gérée et pilotée, nous pourrions au moins dans certains domaines faire des économies et accélérer certains travaux d’intérêt général. Ce pourrait être le cas en matière sociale, écologique et qualité d’accueil. Il en découlerait d’une manière ou d’une autre des revenus qui pourraient servir à constituer un revenu universel de base égal de base pour tous (on simplifierait son administration au maximum) a à ajouter au travail régulier que chacun s’attacherait civiquement et pour lui-même à effectuer. Il en résulterait, pour chaque pays sous administration euro, une monnaie sociale et écologique, comparable de pays à pays selon un certain nombre d’indices conjugués de qualité de vie et qui vaudrait un certain pourcentage de l’euro et qui varierait en fonction de la capacité collective nationale à constituer des richesses, à travailler intelligemment. Ce serait une monnaie mesure de la vie de chaque pays. L’idéal serait qu’elle soit en or ou équivalent à épargner ou suffisante pour chaque citoyen pour vivre une journée. Notre civilisation européenne actuelle n’est pas la seule à avoir essayé des systèmes monétaires qui tiennent compte des minimums vitaux. Ne peut-on pas citer, en Grèce antique, l’obole qui valut ensuite un certain nombre d’as chez les Romains? Le risque majeur que nous courons actuellement est que l’Europe (comme la France très inquiétante à cet égard d’ailleurs) soit gouvernée par des hauts fonctionnaires trop contents de leur sort pour ne pas se rendre compte de l’urgence des réformes (pratiques pour la vie de tous les jours) à mener avant qu’effectivement des révolutions dévastatrices et des guerres n’arrivent. L’Europe s’en sortira toute entière ensemble ou sera hachée menue en petits pays qui n’arriveront plus à s’en sortir tout seuls. Restaurer une saine concurrence et émulation entre les pays ne peut être que favorable mais il faut le faire sans perdre de vue la bonne vie de l’ensemble de l’Europe unie.