<<< Il est difficile de décompter tout ce qui nous vient de mauvais en provenance de l’Angleterre ( et non des Écossais, Gallois ou Irlandais) ou de la Hollande. Ils nous avaient déjà inventé la Franc-maquerie et voilà qu’ils se fabriquent une évêque. C’est à pleurer. >>> Paul T
Cher Paul, il y a déjà de nombreuses années (depuis 1974, première ordination d’une femme prêtre dans une église anglicane américaine) qu’une quinzaine d’autres églises anglicanes, s’éloignant de plus en plus de l’enseignement du Christ auquel leur « haute église » avait réussi à rester presque fidèle pendant plusieurs siècles, ont sacré des femmes-évêques et même des évêques certes masculins, mais gays et mariés, comme leur « église » le permet, avec un autre homme.
Comme il arrive que le diable porte pierre, nombre des fidèles, pasteurs et même évêques de ces églises anglicanes les ont quittées pour demander à réintégrer l’Église catholique, où ils sont accueillis, mais, pour les pasteurs et évêques, comme simples fidèles puisque la succession apostolique n’était plus assurée et donc que leur ordination était invalide, la possibilité leur étant donnée de reprendre leur formation pour être, ensuite, ordonnés prêtres dans l’Église catholique (même s’ils sont mariés, mais comme pour les prêtres des Églises d’Orient, mariés une seule fois et ne pouvant accéder à l’épiscopat).
La grave faute des anglicans, qu’ils soient anglais ou non[1] cela a été d’accepter d’ordonner des femmes, que ce soit comme prêtres ou comme évêques. Pour l’Église anglicane, il s’agit d’une simple question de discipline (comme le mariage des prêtres), donc pouvant être modifiée sans nuire au dépôt de la foi, alors que pour l’Église catholique, le fait que le Christ n’ait choisi, pour leur confier la charge de changer la substance du pain et du vin en Son Corps et en Son Sang, que des hommes et aucune femme, pas même Sa Très Sainte Mère, pourtant supérieure à toutes les autres créatures de Dieu, aux plus grands Saints, aux Prophètes, aux Patriarches et même aux Anges, indique que Sa Volonté est de réserver cette charge à des hommes, alors qu’en revanche seules des femmes peuvent être « épouses du Christ ».
Cette nouvelle difficulté pour une réconciliation totale des églises anglicanes avec Rome date donc de 40 ans. Elle n’a pas son origine en Angleterre, qui a résisté longtemps, refusant, en particulier, en 2003, d’ordonner évêque Jeffrey Jones, homosexuel notoire vivant depuis plus d’un quart de siècle en couple homosexuel (qu’il disait platonique), comme évêque de Reading,
Plus grave encore, ces mêmes églises anglicanes ont approuvé, bien avant la gauche française, le mariage des homosexuels ; elles ont aussi accepté de les ordonner prêtres en toute connaissance de leurs mœurs et de leur mariage antinaturel.
C’est l’église anglicane du Canada qui a commencé sur ce terrain, en 2002, en créant (comme le souhaiterait le cardinal Kasper) une bénédiction des unions homosexuelles, qui ne serait pas un mariage. Quand la loi civile canadienne a autorisé le mariage gay, les évêques canadiens ont ordonné un moratoire de deux ans sur ces bénédictions qui ont ensuite été rétablies dans plusieurs diocèses. Mais après avoir été en première ligne dans ce domaine, l’Église anglicane canadienne traîne plutôt les pieds.
En revanche, les États-Unis sont allés beaucoup plus loin. Cette même année 2003 où l’église anglicane canadienne imposait un moratoire des bénédictions de couples homosexuels, un pasteur homosexuel, vivant ouvertement en couple homosexuel, Gene Robinson, était élu au siège épiscopal du New Hampshire. Cela soulève une très forte opposition qui n’hésite pas à dire qu’il s’agit d’« une hérésie, un blasphème et un péché » « Aujourd’hui est un jour affreux dans l’histoire de notre église. L’hérésie a été portée au niveau du sacré » ce qui entraîne, comme au Canada, un moratoire sur les bénédictions de couples homosexuels. Mais rien n’y fera et Gene Robinson sera bel et bien sacré évêque, tandis que les bénédictions de couples gays se généralisent. Depuis, l’Église anglicane des États-Unis est au bord du schisme, beaucoup de fidèles et de membres du clergé l’ayant quittée.
En mai 2010, ce sera une femme vivant en couple homosexuel, Mary Glasspool qui sera sacrée évêque… À cette date, la présidence de l’Église anglicane des États-Unis est occupée par une femme-évêque, Katherine Jefferts, qui met tout son poids en faveur de cette ordination. Le 1er janvier 2011, ce sont deux femmes-prêtres que l’Église anglicane des États-Unis marie…
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Anne-Lys
[1] En fait, l’Église d’Angleterre a été la dernière à résister, puisqu’il y a à peine deux ans que le synode de l’Église anglicane d’Angleterre avait rejeté la proposition d’ordonner des femmes évêques, bien qu’elle ait déjà autorisé l’ordination de femmes prêtres, résistance qui vient de céder ; d’autre part les communautés anglicanes anglaises qui refusent les femmes pasteurs ont conservé ce droit, au moins pour l’instant.
L’inversion des valeurs a touché le fond avec cette nomination.
Depuis Vatican II, l’Eglise Catholique s’était un peu anglicanisée. Le rituel, l’abandon du latin, beaucoups d’autres choses encore nous orientaient vers une anglicanisation progressive de l’Eglise Catholique. La pape voulait même accuillir la première au sein de l’Eglise. Mais cette nomination -et d’autres choses incompatibles avec le Catholicisme- a eu le bon côté de renvoyer la procédure aux callandes grècques.
L’apparition de la Madonne des Trois Fontaines à Rome a donné les 3 points de la VOIE BLANCHE que doit suivre un vrai Catholique: EUCHARISTIE, ROSAIRE quotidien consacré à l’Immaculée Conception comme demendé à Fatima (au moins les mystères du jours) et union au SAINT-PERE, même si nous ne sommes pas toujours surs de ce qu’il dit ou fait.
C’est un acte de foi qui nous est demendé, laissant humblement à Dieu de reconnaître les siens.
Celà doit faire de nous des Catholiques de Tradition avec l’Indult du Pape, telles la Fraternité Saint-Pierre ou la Fraternité du Bon pasteur (qui a réintégrée les 4 premiers évèques nommés par Mrg Lefevbre qui peuvent dès lors témoigner de l’intérieur).
Sa Saineté Benoit XVI était en train de réintégrer la Fraternité Saint-Pie X elle-même lorsqu’il s’est senti obligé à démissionner de sa Sainte charge…
Je repparlerai de ce dernier point dans un article à venir…
C’est un acte de foi qui nous est demendé, j’insiste, laissant humblement à Dieu de reconnaître les siens.
Amitiès fontevristes à tous!
Hervé