Panorama des titres portés par la branche d’Orléans.

La mise en ligne de nos amis de Vexilla Galliae d’où sont extraites les précieux renseignements  qui suivent est d’une grande  virulence à l’égard des Orléans . pour  vous permettre  de  vous en rendre  compte, je vais  vous en donner la conclusion :

Ce qui fait que, sur dix-huit titres relevés, dix sont usurpés, deux irrégulièrement portés et deux inventés !

Si nous  vous parlons des analyses qui y sont conduites, ce n’est naturellement pas pour ces attaques qui ne  correspondent pas; vous le savez, au charisme de la Charte de Fontevrault mais parce que pour  quelqu’un qui s’intèresse à la noblesse et aux titres  comme  moi et  dans doute aussi, comme vous, cet article qui comporte  aussi des notes  en abondance est une mine .

Les membres de la Maison d’Orléans, qui sont princes du Sang de France, disposent des titres attachés à l’apanage d’Orléans reçu de Gaston d’Orléans (moins les soustractions qu’en fit Louis XIV), de ceux reçus de Louis XIV lui-même, de ceux reçus de la « Grande Mademoiselle », fille de Gaston d’Orléans et héritière des Montpensier ou de ceux reçus de « Mademoiselle de Penthièvre », héritière des Penthièvre, qui, pour les plus importants, sont les suivants :

Duc d’Orléans, Duc de Chartres, Duc de Valois, Duc de Nemours, Duc de Montpensier, Dauphin d’Auvergne, Prince de Joinville, Sénéchal héréditaire de Champagne, Marquis de Coucy, Marquis de Folembray, Comte de Soissons, Comte de Dourdan, Comte de Romorantin, Baron de Beaujolais, et autres baronnies et seigneuries…

Henri d’Orléans (1933) est le chef actuel de la Maison d’Orléans, branche cadette de la Maison de Bourbon. Il se fait appeler « comte de Paris »  et « duc de France » Un titre usurpé et un titre inventé. Sa titulature adéquate est Henri d’Orléans, duc d’Orléans. Il épouse en 1957 Marie Thérèse von Württemberg. Ils ont cinq enfants, dont trois fils :

François d’Orléans (1961), titré par son père « comte de Clermont »  et « Dauphin de France »  en 1999. Deux titres usurpés. Sa titulature adéquate est François d’Orléans, duc de Chartres (ou duc de Valois, de tradition plus ancienne).

Jean d’Orléans (1965), titré par son grand-père « duc de Vendôme »  en 1987, puis « Régent du Dauphin » par son père en 1999. Un titre usurpé et un titre inventé. Il épouse Maria Philomena de Tormos. Ils ont trois enfants, dont un fils, non encore titré à ma connaissance : Gaston d’Orléans (2009)

Eudes d’Orléans (1968), titré par son grand-père « duc d’Angoulême »  en 1987. Titre usurpé. Il épouse Marie Liesse de Rohan-Chabot. Ils ont deux enfants, dont un fils, non encore titré à ma connaissance : Pierre d’Orléans (2003)

Henri d’Orléans a dix frères et sœurs dont huit sont actuellement encore vivants, comprenant deux frères ayant des fils et un neveu issu d’un frère décédé (NDLRB. Le prince Thibault)

Jacques d’Orléans (1941), titré « duc d’Orléans » par son père. Titre régulier, mais inapproprié pour un cadet d’Orléans. Epouse en 1969, Gersande de Sabran-Pontevès. Ils ont trois enfants, dont deux fils :

Charles-Louis d’Orléans (1972), titré « duc de Chartres ». Titre régulier, mais inapproprié au premier fils d’un cadet d’Orléans. Epouse Ileana Manos. Ils ont cinq enfants, dont deux fils, un seul titré à ma connaissance : Philippe d’Orléans (1998), titré « duc de Valois ». Titre régulier.

Constantin d’Orléans (2003)

Foulque d’Orléans (1974), titré « duc d’Aumale » et « comte d’Eu ». Deux titres réguliers.

Michel d’Orléans (1941), titré « comte d’Evreux » (10) par son père, titre usurpé. Epouse en 1967, Béatrice Pasquier de Franclieu. Ils ont quatre enfants, dont deux fils :  * Charles Philippe d’Orléans (1973), titré « duc d’Anjou » (11), titre usurpé. Epouse Diana Alvares Pereira de Melo. Ils ont une fille : Isabelle d’Orléans (2012).                         * François d’Orléans (1982), titré « comte de Dreux », titre régulier.                              * Thibault d’Orléans (1948–1983), titré par son père « comte de la Marche », titre usurpé. Epouse en 1972, Marion Gordon-Orr. Ils ont eut deux fils :

Robert d’Orléans (1976), titré « comte de la Marche »itre usurpé. par son grand-père à la mort de son père; Thibault d’Orléans , lui m^me  Comte de la Marche de son vivant.

Louis-Philippe d’Orléans (1979–1980).

      Franz de Burgos

 

(1)Duc d’Alençon : Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, reçoit le titre en 1774. Devenant le Roi de France Louis XVIII en 1795, le titre retourne à la Couronne. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(2)Duc de Guise : Louis VI Henri de Bourbon-Condé reçoit le titre à la mort de son père Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1818. A sa mort subite, assassiné ?, en son château de Saint-Leu en 1830, le titre retourne à la Couronne. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(3)Comte de Paris : Othon, mort en 1032, est le dernier à avoir été nommé comte de Paris par le Roi de France Robert II, fils d’Hugues Capet. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(4)Duc de France : Titre inventé par le duc Henri d’Orléans. Inspiré de celui de « duc des Francs »l, porté par le deuxième personnage du Royaume des Francs après le Roi des Francs. Il fut porté sous les Mérovingiens et les Carolingiens par les Arnulfiens et les Robertiens, jusqu’à ce que ces deux lignages accèdent au Trône en créant la troisième Dynastie des Capétiens avec Hugues Capet en 987. Non réattribué par Roi légitime depuis !

 

(5)Comte de Clermont : Louis Henri de Bourbon reçoit le titre en 1672. A sa mort en 1677, le titre fait retour à la Couronne. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(6)Dauphin de France : Titre attribué à l’aîné des fils du Roi de France depuis 1349, date du Traité de Romans par lequel Humbert II du Viennois vend sa seigneurie d’Albon et du Viennois (appelé Dauphiné) au Roi de France Philippe VI de Valois, à la condition que le Dauphiné soit le fief de son fils aîné. Le premier Dauphin est Charles de Valois (futur Charles V), fils de Jean II, petit-fils de Philippe VI, en 1349. Le Dauphin actuel est Louis de France (2010), fils aîné du Roi de France Louis XX, Chef de la Maison Capétienne.

 

(7)Duc de Vendôme : Philippe de Vendôme, « Prieur de Vendôme », reçoit le titre à la mort de son frère Louis Joseph de Vendôme, « le Grand Vendôme » en 1712. A sa mort, en 1727, le titre retourne à la Couronne. Louis XV inclut ce titre, en 1771, dans l’apanage de Provence accordé à Louis Stanislas Xavier de France. Le titre fait retour à la Couronne quand le comte de Provence devient le Roi de France Louis XVIII, en 1795. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(8)Régent du Dauphin : Titre inventé par le duc Henri d’Orléans. Dénomination absurde, le Régent étant désigné par le Conseil Royal pour exercer la charge du Roi, en son nom, quand celui-ci est mineur, incapable ou empêché. Il ne saurait y avoir de « Régent du Dauphin », car « Dauphin » signifie que le Roi est vivant, dès lors, aucune Régence n’a lieu d’être. D’autant plus que le Roi, son père, en serait le tuteur naturel.

 

(9)Duc d’Angoulême : Louis Antoine d’Artois reçoit le titre à sa naissance en 1775. En 1824, à la mort de Louis XVIII, son père Charles Philippe de France, comte d’Artois, « Monsieur », frère du Roi, devient le Roi de France Charles X, et lui, le Dauphin de France. Le titre retourne à la Couronne. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(10)Comte d’Evreux : Louis Henri de la Tour d’Auvergne reçoit le titre de son père à sa naissance en 1674. A sa mort en 1753, son neveu Charles Godefroy de la Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, reçoit le titre. A sa mort en 1771, son fils Godefroy Charles Henri de la Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, reçoit le titre. A sa mort en 1792, son fils Jacques Léopold de la Tour d’Auvergne, duc de Bouillon, reçoit le titre. A sa mort en 1802, le titre fait retour à la Couronne. Non réattribué par Roi légitime depuis.

 

(11)Duc d’Anjou : Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, reçoit le titre. Devenant le Roi de France Louis XVIII en 1795, le titre retourne à la Couronne. Relevé à son profit par le Roi de France Jacques Ier en 1919. A sa mort, en 1931, le titre fait retour à la Couronne. Le titre est relevé à son profit par le Roi de France Henri VI en 1946. A sa mort en 1975, son fils aîné devient le Roi de France Alphonse II et relève le titre à son profit. A sa mort en 1989, son fils devient le Roi de France Louis XX et relève le titre à son profit. Ce titre, conservé par le Roi, n’est donc pas disponible ; qui plus est, il ne pourrait être attribué que par Louis XX.

(12)Comte de la Marche : Louis François Joseph de Bourbon-Conti reçoit le titre de son père Louis François de Bourbon-Conti à sa naissance en 1734. A sa mort en 1814, le titre revient à la Couronne. Non réattribué par Roi légitime depuis.

http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/1243-incorrigibles-orleans

4 thoughts on “Panorama des titres portés par la branche d’Orléans.

  1. Nicolas Magne

    Derrière l’érudition ce genre d’argumentaire relève du cercle vicieux.
    Si Philippe V a cessé d’être dynaste en France, et si la descendance de Philippe V n’est pas dynaste en France, il va de soi que, depuis 1883, l’aîné des princes d’Orléans se trouve être le chef de la Maison de France. En conséquence de quoi, les titres délivrés par l’aîné des Orléans sont tout à fait réguliers, et de soi ils n’ont pas à se contenter des titres attachés à l’apanage d’Orléans. Et les titres français des princes espagnols et assimilés sont, alors, rigoureusement irréguliers.
    En revanche, si les descendants de Philippe V sont bel et bien dynastes en France, alors les titres français qu’ils assument sont absolument réguliers. Et les princes d’Orléans doivent se contenter des titres relevant des héritages Orléans, Montpensier, Penthièvre (et Condé ?).
    Vexilla Galliae part du présupposé que les descendants de Philippe V sont dynastes en France. D’où ses conclusions relatives aux titres assumés par les princes d’Orléans. Pour Vexilla Galliae, ce présupposé est fondé.
    Mais, de fait, quel est le fondement de ce présupposé ? Ce présupposé est fondé sur un argumentaire, sur une interprétation de la coutume successorale. Cette interprétation elle-même a-t-elle force de loi, de telle sorte que Vexilla Galliae ait raison de considérer son présupposé comme un fait de notoriété publique ?
    Si tel était vraiment le cas, on s’étonnerait à bon droit que la Constituante ait pu discuter et ne pas trancher la question. On s’étonnerait également que les pairs du royaume aient rallié le comte de Paris à la mort du comte de Chambord. On s’étonnerait surtout que les ducs d’Orléans soient demeurés premiers princes du sang, du règne de Louis XV jusqu’au règne de Charles X.
    Le présupposé de Vexilla Galliae n’a pas force de loi. Le caractère dynaste (en France) des descendants de Philippe V n’est pas un fait de notoriété publique. C’est, au mieux, une question disputée. Avec des arguments pour… et des arguments contre.
    Et parmi ces derniers, voici le plus fort : l’interprétation la plus autorisée de la loi de succession n’a-t-elle pas été pratiquée par les rois de France eux-mêmes ?
    Le premier prince du sang est le premier prince dynaste après les fils et petit-fils de France. C’est un titre viager. Or, à la mort du prince Louis duc d’Orléans en 1752, le titre de premier prince du sang a échu non pas à l’infant Philippe, duc de Calabre (1747-1777), mais au nouveau duc d’Orléans, le prince Louis-Philippe (1725-1785).
    Si Philippe V d’Espagne et ses descendants étaient demeurés dynastes en France malgré les renonciations de 1713, alors Philippe V serait demeuré fils de France… en conséquence de quoi ses fils déjà nés seraient demeurés petits-fils de France, et ses fils à naître le seraient devenus. Et donc le titre de premier prince du sang aurait échu à l’aîné des petits-fils de Philippe V, à savoir Philippe, duc de Calabre (1747-1777), fils aîné du roi de Naples : le futur Charles III d’Espagne (1716-1788), lui-même, censément, petit-fils de France.
    Or, ainsi qu’on l’a vu, il n’en a rien été.
    En 1752, par la suite, et sous cet aspect, les descendants de Philippe V ont été considérés comme s’ils n’étaient plus dynastes en France.
    C’est un fait.

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  2. Hervé J. VOLTO

    Dans un prochain article à paraitre au moi de Mars et intitulé LE SECRET DU GRAND MONARQUE, je tenterai de démonter que, si marie Julie-Jahenny avait raison et que le Grand Monarque futur appartiendra à la véritable branche ainée des Bourbons, branche oubliée MAIS LEGITIME, apparentèe à Louis XVII, les appanages des Montpensier, des Valois, des Mercoeur et des Penthièvre appartiennent au grand Monarque.

    Les prophéties disent égaement que tous les autres prétendants eront pardonnés et que le Grand Monarque les rassemblera au sein d’un haut conseil, leur rendant utilité et dignité.

    Pour les titres, seul le Roi régnant pourra faire et décider quoi que ce soit au sujet de la Noblesse et des Ordres de Chevalerie.

    Quand à nous, si c’est Dieu qui choisira le Roi, toute qurelle est inutile. Les Rois de France ont suffisamment servi notre pays en 1500 ans -ces derniers 1000 ns comme Dieule voualit pour que nous puissions, nous Royalistes Fontevrsites, porter RESPECT, SYNPATHIE ET AFFECTION à TOUS les descendants actuels de nos Rois…

    Hervé

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  3. Georges

    Les titres sont une réalité nobiliaire, discutable comme on le voit mais à une époque où, comme à l’époque de Noé ou de Gilgamesh, celle de la tradition du Déluge, la planète risque de connaître des météorologiques calamiteux, le titre mythique de « senor météo » est certainement plus important que tous les autres. Hélas sans doute, avant comme après les événements, il ne passera que pour une légende… tant il est vrai qu’il est souvent difficile de prendre en considération ce qui a vraiment de l’importance pour l’histoire. Il n’est plus seulement question de construire une Arche mais d’inciter l’Humanité entière à prendre les bonnes décisions. Ceux qui croient que F. Hollande est en train d’y parvenir… Il est H-1 seconde… et avoir réellement prise sur les événements n’est sans doute pas à la portée de simples chefs d’état. Il faut qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire. Ce qui est certain, c’est qu’il y a encore des ressources encore inexploitées et qui le resteront dans la mesure où cela ira à l’encontre des idées politiques encore couramment admises à l’échelle des pays et de la planète.

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