Un Samedi comme aujourd’hui – mais ce sera le samedi 25 août 2018 – nous fêterons au Domaine de Mestré ( Commune de Fontevraud l’Abbaye) le 30 éme anniversaire de la fondation de la Charte de Fontevrault :
Trente ans cela se fête et comment mieux le fêter qu’en rappelant – par morceaux choisis – tout ce que la Providence a daigné faire pour nous tout au long de ces années ?
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Mes parents m’ont doté de trois prénoms : Alain , Yves, Fernand .«
Fernand’ renvoie à un de mes aïeuls paternels , Fernand Viallatoux, étudiant, qui me parait être mort trés jeune 24-25 ans.
Le prénom « Alain » ne me parait pas avoir déjà été porté dans ma parentèle . En revanche le bienheureux Alain de la Roche( + 1475) pourrait m’aider à découvrir les bienfaits du rosaire , un des grands absents de ma vie chrétienne. http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/septembre/bienheureux-alain-de-la-roche-restaurateur-de-la-devotion-du-rosaire-1428-1475-fete-le-09-septembre.html Peut-être pourrais je m’intéresser aussi à un autre bienheureux Alain de Solminihac rappelé à Dieu le 31 décembre 1659 https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_de_Solminihac
Quant à « Yves« , ses correspondances sont assez nombreuses avec ma mère d’abord Yvette Texier née Fourcade, avec la soeur de mon père, Yvonne , naissance qui s’ert produite 16 ans après son rappel à Dieu. Yvonne Texier était morte à Châtelaillon (17340) à l’été 1929 d’une méningite à 19 ans alors qu’elle étudiait la pharmacie.
Ce qui est providentiel c’est que sans l’avoir jamais connue puisque je suis né en 1945, je m’en suis découvert en fait trés proche et je la connais trés bien puisqu’elle nous a laissé cinq agendas à l’écriture trés fine où j’ai découvert une jeune chrétienne fervente allant régulièrement à la messe en semaine en l’église Saint Pierre du Queyroix, à Limoges, messe en semaine et église où j’ai suivi ses pas. Yvonne ne manquait pas de mentionner les jours fréquents où elle communiait en faisant suivre le lieu et l’heure dela messe par une (+). Mes confessions en ce lieu, comme celle de jeudi dernier s’accompagnent d’ailleurs souvent dune prière pour elle ou pour moi par son intermédiaire.
Mais aujourd’hui , fête de la saint Yves, comment ne pas mentionner mes études de droit , études brillantes, qui ont heureusement contrasté avec mes lamentables études secondaires. Mes parents avaient-ils pressentis cela en me donnant comme saint patron supplémentaire le juriste Yves comme one le verra rappelé ci-dessous ?
Yves Hélory, prêtre et juge en Bretagne (✝ 1303)Il était le fils d’un chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère*. Puis il s’en vient à l’Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c’est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d’Orléans, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l’influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d’en face, une joyeuse égalité d’humeur. Fidèle à l’exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l’Eucharistie et l’étude de l’Écriture Sainte, il s’adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l’assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l’appelle ‘le prêtre saint’. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
*La mère de saint Yves, Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils: ‘Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint’
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Entre bon et fidèle serviteur dans la joie de ton maître« .