LA CHRONIQUE D’ADRIEN GOETZ - Une petite exposition révèle la personnalité du défenseur de la reine et des causes perdues.
Ce n’est plus guère qu’un nom de rue. Qui se souvient de l’avocat Claude François Chauveau-Lagarde (1756-1841)? Lui rendre hommage à la Chapelle expiatoire, square Louis-XVI, à l’emplacement du cimetière où furent jetés les cadavres de six cents guillotinés, c’est rappeler son souvenir au-dessus des restes de plusieurs personnalités qu’il a défendues: Charlotte Corday, Manon Roland, Jeanne du Barry…
Commis d’office lors du procès de Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire, le 14 octobre 1793, il la rencontre la veille de la comparution, rédige une plaidoirie dans la nuit. Elle monte à l’échafaud le 16. L’année dernière, le conservateur du Musée du barreau de Paris *, Me Emmanuel Pierrat, a acquis en vente publique le seul portrait connu de cet avocat de légende, dû à Césarine Davin-Mirvault (1773-1844).
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