La profanation de tombe, instrument préféré de certains qui pourraient être nos ennemis.

La profanation de la tombe de l’abbé Perrot à Scrignac avait  suscité émoi et colère au printemps 2018. Malgré la plainte déposée à la gendarmerie à l’époque, l’affaire vient d’être classé https://www.argedour.bzh/profanation-de-la-tombe-de-labbe-perrot-affaire-classee/ sans suite.

Abbé Perrot : dégradations et peinture rouge

Lors de la traditionnelle commémoration annuelle en hommage à l’Abbé Yann-Vari Perrot  https://www.breizh-info.com/2018/03/18/92292/scrignac-29-commemoration-de-la-mort-de-labbe-perrot-le-2-avril qui avait lieu le 2 avril 2018 à Scrignac (29640) , au nord-est des Monts d’Arrée, les personnes ayant fait le déplacement furent frappées de stupeur : la sépulture de l’ancien recteur de la commune, devenu la figure par excellence du martyr breton depuis, avait été profanée.

L’abbé Perrot, infatigable défenseur de la langue bretonne et de la foi catholique fut assassiné le 12 décembre 1943 par un membre du Parti communiste français, au lieu-dit La Croix Rouge. Depuis, sa mémoire est honorée chaque lundi de Pâques en la chapelle de Koad Keo, en Scrignac. Une chapelle construite à l’initiative de Yann-Vari Perrot et dessinée par l’un des fondateurs des Seiz Breur [NDLR :  Mouvement artistique breton , James Bouillé.

La profanation s’est ainsi matérialisée par des tags injurieux à la peinture rouge sur cette même chapelle et sur un bâtiment situé non loin. Mais également par la dégradation de la pierre tombale de l’abbé Perrot dont la croix celtique fut brisée et où des inscriptions « FTP » et  « Fascistes dehors » furent relevées.

https://www.breizh-info.com/2019/02/01/111136/abbe-perrot-profanee-plainte

Voir aussi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Scrignac#L’assassinat_de_l’abbé_Jean-Marie_Perrot

« L’assassinat de l’abbé Jean-Marie Perrot

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le presbytère de Scrignac (le curé était Jean-Marie Perrot) fut un lieu de rendez-vous des nationalistes bretons collaborationnistes et même une cache d’armes et fut très fréquenté par la Gestapo comme l’a montré, entre autres auteurs, l’historien Henri Fréville.

L’assassinat par la Résistance le 12 décembre 1943, « sur avis de la radio de Londres » a écrit Robert Aron32, de l’abbé Jean-Marie Perrot, recteur de Scrignac, militant régionaliste breton et accusé par beaucoup de collaboration avec l’occupant nazi, eut des conséquences importantes à Scrignac : « L’homme qui tua Yann-Vari Perrot se nommait Jean Thépaut. Né en 1923 à Scrignac, fils d’un cheminot et d’une garde-barrière, il travaillait lui-même aux chemins de fer, au Réseau breton, dont le siège se trouvait à Carhaix. Jean Thépaut ne résidait pas à Scrignac, mais dans une petite chambre à Morlaix (29600). Voilà pourquoi il ne connaissait pas physiquement sa victime (…) En fait, dès le printemps 1944, les Allemands parviennent à identifier l’auteur du coup de feu. L’enquête est alors conduite par le kommando Schaad, installé à Landerneau (…) Le sergent Schaad reçoit de la Gestapo de Rennes une liste de suspects qui lui avait été adressée par une femme originaire de Huelgoat et vivant à Rennes (…) Au cours d’une expédition à Scrignac et à Huelgoat, les Allemands, accompagnés de militants nationalistes bretons, dont André Geffroy, arrêtent certaines des personnes figurant sur la liste. Mais Jean Thépaut parvient à passer entre les mailles du filet. Il semble qu’il se soit mis à l’abri en Normandie. Le kommando reviendra à deux reprises au moins à Scrignac : en juin où il arrête notamment deux cousins, membres des FTP, Armel et Francis Coant, qui furent fusillés à Rennes quelques jours plus tard ; le 19 juillet où il essuie le feu de trois résistants, en tue un, Jean Bernard , et met le feu à sa maison. ». Cette description des faits de Thierry Guidet, à quelques détails près, est confirmée par une déposition d’André Geffroy, agent du kommando de Landerneau et proche de l’abbé Perrot.

Le cortège funèbre de Jean-Marie Perrot chemina sous la protection de mitrailleuses allemandes du bourg de Scrignac à Coat-Quéau. Deux éloges furent prononcés38. Pour venger l’exécution de l’abbé Perrot, des collaborateurs ultras créèrent le Bezen Perrot, qui lutta militairement contre la Résistance.

Quelques années après la mort du prêtre, une croix est érigée sur un talus proche du lieu où il a été tué. En 1982, cette croix est coupée et quelques mois plus tard, le monument aux morts de Scrignac est détruit par une bombe. En 1984, la troupe de théâtre Ar Vro-Bagan, dirigée par Goulc’han Kervella, décide de monter une pièce sur Jean-Marie Perrot. Elle est jouée pour la première fois le 12 décembre 1985, à Morlaix. À la suite de cette pièce, une grosse polémique oppose les partisans de Perrot à ses détracteurs

Des tentatives de réhabilitation de Jean-Marie Perrot ont lieu régulièrement de la part de nationalistes bretons, par exemple dans un livre de Kristian Hamon sur le Bezenn Perrot, provoquant l’indignation de survivants de la Résistance41.

0 thoughts on “La profanation de tombe, instrument préféré de certains qui pourraient être nos ennemis.

  1. Hervé J. VOLTO

    Emoi et colère, c’est ce que l’on ne peut que ressentir devant la profanation d’une Croix celtique.

    La CROIX CELTIQUE ou CROIX IRLANDAISE est une croix dans laquelle s’inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du Christianisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l’anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix.

    Le nom de Croix Celtique appliqué au dessin symbolique composé d’un cercle et d’une croix (les branches de la croix dépassant les bords du cercle) tient au fait que l’on trouve couramment des monuments de la sorte dans les cimetières d’Irlande et partout dans la campagne irlandaise. Cette représentation de Croix Celtique est utilisée pour les HIGHT CROOS ouHAUTES CROIX, populaires en Irlande, et dont quelques exemplaires existent en France (Bretagne, Normandie, Limousin, etc.)…

    Elle est aussi appelée CROIX EUCHARISITIQUE dans les milieux Catholiques, le cercle symbolisant la Sainte Hostie.

    C’est donc un symbole Sacré et profondément identitaire qui a été profané ici, au-delà de toute appartenance politique et récupération idéologique. C’est un sacrilège: A la limite, on aurait compris les tags injurieux…

    Espérons que Notre Seigneur, dans son infinie bonté, ai pitié de ses pauvres serviteurs et saura leur envoyer le sauveur tant attendu.

    -Bien que tu ai été élevé en république, tu n’es pas l’un deux… Les Français, ils sont capables de grandeur, il en ont la volonté : ils ne leur manque que la lumière pour leur montrer la Voie. Pour cette raison entre tout, et pour leur aptitude au bien, c’est le Fils Aïné de mon Sacré-Coeur que je leur ai envoyé : toi HENRI, mon fils UNIQUE…

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  2. Hervé J. VOLTO

    Je redis encore : espérons que Notre Seigneur, dans son infinie bonté, ai pitié de la misère ses pauvres serviteurs et saura leur envoyer, très vite nous l’espérons, le sauveur tant attendu.

    -Bien que tu ais été élevé en république, tu n’es pas l’un deux… Les Français, ils sont capables de grandeur, il en ont la volonté : ils ne leur manque que la lumière pour leur montrer la Voie. Pour cette raison entre tout, et pour leur aptitude au bien, c’est le Fils Aïné de mon Sacré-Coeur que je leur ai envoyé : toi HENRI, mon fils UNIQUE…

    La France de Dieu, le Royaume de Marie ne peut pas mourir : il FAUT qu’il vienne…

    -Mais priez, mes enfants. Priez ! mon Fils se laisse toucher (Notre Dame à Pontmain) !

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