Hugues Charles Guy de Bourbon, né le 29 décembre 1974 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est un membre de la Famille Naundorff qui prétend au trône de France, en tant que descendant de Karl-Wilhelm Naundorff, le plus célèbre de ceux qui, au XIXe siècle, prétendirent être le dauphin Louis XVII, fils du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette d’Autriche, officiellement mort à la tour du Temple.
Famille
Article détaillé : Famille Naundorff. https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Naundorff
Hugues Charles Guy de Bourbon est né le 29 décembre 1974 à Saint-Germain-en-Laye, de Charles Louis Edmond de Bourbon (Charles XII) (1929-2008) et de Renée Paulette Divoux.
Biographie
Hugues de Bourbon habite à Fondettes, près de Tours (Indre-et-Loire) et exerce le métier de libraire spécialisé dans les ouvrages rares du XIXe siècle et du XXe siècle.
Contrairement à son père Charles de Bourbon (Charles XII), et étant né hors mariage mais légitimé par le mariage de ses parents en 1986, il ne revendique pas le trône de France, laissant les prétentions naundorffistes à la branche canadienne des Naundorff, représentée par Charles-Louis de Bourbon (Charles XIII) (1933).
Armoiries
<——–Blason
Blasonnement :
D’azur à un sacré-cœur de gueules accompagné de trois fleurs de lys d’or.
Commentaires : En 1879, Louis-Charles de Bourbon (« Charles XI ») (1831-1899) et sa sœur Amélie (1819-1891) décident de porter le Sacré-Cœur en « abîme » sur l’écu traditionnel des rois de France aux trois fleurs de lys.
Références
↑ Philippe Delorme, Louis XVII la biographie, Via Romana, 2015
↑ Raphaël Chambriard, « Le descendant de Louis XVII vivrait-il en Touraine ? », La Nouvelle République, 10 avril 2014 (lire en ligne [archive])
« Hugues de Bourbon né hors mariage en 1974, mais légitimé par le mariage de ses parents en 1986. »
Je m’abstiens de prendre parti, mais cette situation m’interpelle. En effet, j’avais posé (il y a un an de cela) à l’éminent juriste qu’est Alain Texier la question suivante : à supposer que le prétendant au trône de France fasse annuler son premier mariage pour prendre une nouvelle épouse ; à supposer qu’il ait eu un enfant mâle de chacune de ses unions, lequel sera considéré comme étant légitime ? Celui issu d’un mariage censé ne jamais avoir existé ou celui issu d’un mariage officiel devant Dieu et les hommes ? Alain Texier m’avait répondu que la situation avait été figée au moment de la naissance du premier enfant mâle et que donc lui seul était légitime.
Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est qu’il y a peu de mariages annulés et je dirais même qu’ils sont réservés à une certaine caste qui s’affranchit volontiers des règles tout en donnant l’impression de s’y conformer.
Mais revenons à Hugues de Bourbon. Si l’on considère que sa situation doit être analysée à sa naissance, alors il n’a pas de légitimité puisqu’il était un enfant naturel. Je demande donc à Alain Texier de nous éclairer quant à l’interprétation de cette situation.