1-Jean Raspail réédite son livre : LE ROI AU-DELA DE LA MER. C’est l’Appel d’un homme libre au Roi Perdu qui retentit ici à l’oreille d’un Prétendant qui oserait enfin se déclarer le premier et esquisser un geste pour tirer du néant le principe Royal par cette grâce Divine qui fit les Rois de France, et qui échappera toujours au pouvoir des hommes. Il suffirait pour cela d’un peu de mémoire historique, d’un peu de courage, d’un peu de fierté, damour-propre, le tout chapeauté par un certain goût pour la belle attitude. Il le réédite en version augmenté sous le titre de LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI !
Le principe du livre est cependant de l’ordre du retour. Raspail s’adresse aux Princes de France dans un roman lettre-ouverte, mais son Prince est fictif. Le quel est-il ? Nous n’en savons rien. LOUIS, JEAN, HENRI, cela a peu d’importance. Le Prince conserve son panache, il s’éloigne de tout compromission -même avec son propre milieu- prend le large pour se faire désirer, rendre sa présence indispensable par l’absence.
LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! reprend l’argument du livre LE ROI AU-DELA DE LA MER en l’augmentant de nouvelles choses que Jean Raspail, qui se sent partir -on le dit souffrant- a voulu dire encore. Un livre testament? un signe, en tout cas : quelque chose remue, comme une attente étouffée qui se réveille, et le symbole chemine dans l’âme de la Nation. La leçon du livre de Raspail est LE B.A.BA DU ROYALISME : la Grâce Divine qui fait les Rois de France échappe au pouvoir des hommes, elle ne peut être interrompue et elle est éternellement transmissible à ceux que Dieu a choisi. Elle ne l’a jamais été interrompue et elle ne le sera jamais. On peut décapiter les Rois, les exiler, les oublier, la Grâce Divine court toujours, comme un torrent impétueux dont les effets s’accumulent.
Car bien que nous ne soyons plus en Monarchie, le Roi Perdu a un rôle à jouer dans la vie politique de notre Pays. Un Roi est par définition un arbitre, un conciliateur, quand il n’est pas un guide. Le Roi, même en exil, peut incarner une autorité morale qui peut être écoutée. Il peut attirer l’attention du pouvoir et de ses concitoyens sur des questions précises. Il doit pour cela se tenir en permanence au courant de la vie politique de son pays. Il incarne au-delà de tout une tradition, une continuité, comme un possible recours…
L’incognito, c’est comme l’exil : une attitude qui rétablit les distances entre le spirituel et le profane, entre le Sacré et le politique, recul dont le Roi caché serait privé en cédant trop vite aux sirènes de la PIPOLITIQUE. C’est un acte de vrai Prétendant, une affirmation qui nous rend à nous, Royalistes, l’espérence: comme un phare qu’on découvre au bout de la nuit !
Jean Raspail a écrit dans son livre qu’en attendant l’heure de Dieu, il est tout a fait concevable qu’un Roi caché, masqué aux yeux du monde comme l’est Benoit XVI depuis sa démission, ait déjà commencé à consulter, batir, organiser – et même conspirer !- à tisser sa toile, comme une Chouannerie moderne et, d’allégance en allégance, instituer ce Royaume parallèle dont la trame irriguerait le corps encore sain de la Nation.
En certaines circonstances, l’Eglise s’est revivifiée de cette manière là …
Auteur mythique du CAMPS DES SAINTS, Raspail revisite ici sa foi Royaliste à l’aune de l’histoire de France et des « prétendants endormis » au Trône. Un livre-testament ? Un manifeste ultime et décapant !
2-Peut être RASPAIL connait-il les prophéties de Nostradamus, qui a dit quand à lui que le futur Grand Monarque HENRI, Heinrich, Chiren, Cyrénéen , le Lys qui aide à porter le poids DE LA CROIX, connaîtrait sa propre identité DEPUIS JUILLET 1999 : ce ROI inconnu, Louis-Henri de son prénom, fils d’un Pierre-Henri et petit-fils d’un Charles-Henri -à la Bourbon-Condé- pourrait, dans l’attente de l’heure de Dieu, avoir commencé à régner SECRèTEMENT dans l’ombre, à travers une Sainte Chevalerie dévouée, ce qui créerait un sentiment DE GRANDE FRAYEUR parmi les ennemis de la France et de la Chrétienté.
HENRI V DE LA CROIX, UN ROI POURQUOI PAS ? sous la poussée de nations plus résistantes ou hostiles, il est possible que s’écroule le château de cartes de la démocratie crypto-communiste que nous subissons. Au milieu des ruines, sera-ce là le moment que choisira Dieu pour désigner l’héritier des Quarante Rois qui relèvera la France ?
3- Bien que nous ne soyons plus en Monarchie, Raspail a voulu dire dans LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! que le Roi Perdu a un rôle à jouer dans la vie politique de notre Pays. Un Roi est par définition un arbitre, un conciliateur, quand il n’est pas un guide. Le Roi, même en exil, peut incarner une autorité morale qui peut être écoutée. Il peut attirer l’attention du pouvoir et de ses concitoyens sur des questions précises. Il doit pour cela se tenir en permanence au courant de la vie politique de son pays.
Il incarne au-delà de tout une tradition, une continuité, comme un possible recours…
Il faut relever également le jeu de mot par rapport au titre initial qui demande réflexion: Le roi au delà de l’amer ».
L’oeuvre de Jean Raspail est déjà une bouteille à la mer
L’anagramme du patronyme de Jean Raspail peut donner « palais » laissant seul un petit r, c’est dire l’inventivité du Ciel pour celui qui évoque avec tant de talent ce roi inconnu et silencieux qui pourrait l’habiter…
« …pourrait, dans l’attente de l’heure de Dieu, avoir commencé à régner SECRèTEMENT dans l’ombre, à travers une Sainte Chevalerie dévouée, ce qui créerait un sentiment DE GRANDE FRAYEUR parmi les ennemis de la France et de la Chrétienté ».
La Charte de Fontevrault pourrait très bien incarner cette chevalerie dévouée au roi caché. En janvier 2018, j’avais représenté cette approche par une illustration que voici.
Cette œuvre est née le 28 janvier 2018 plaçant cette année sur la voie de l’espérance.
Elle a pris fin ce 4 février, deux jours de création pour une inspiration guidée dont je vous donnerai les grandes lignes.
Pour le 28 janvier je retiendrai deux dates dans l’histoire. Celle du 28 janvier 1794 lorsqu’une balle frappa à mort Henri du Vergier, comte de la Rochejaquelein : « allons chercher l’ennemi, si je recule tuez-moi , si j’avance suivez-moi, si je meurs vengez-moi ».
Le 28 janvier 1871 marquait la signature de l’armistice franco-allemand.
Nous ne pouvons que faire le lien avec les apparitions de Pontmain le 17 janvier 1871.
Notre Dame l’avait annoncé : « Dieu vous exaucera en peu de temps ».
Comment sont nées ces armes. Et bien peu de temps avant l’annonce de la Charte de Fontevrault, du débat qui réunirait monsieur Alain Texier au forum légitimiste du « prince de Talmont », une couleur s’était manifestée dans ma tête. Elle était bleue.
Sur le moment je n’y avais porté qu’une attention infime ne pouvant en saisir le sens.
Puis le débat s’est animé sur le blog de la Charte, j’y ai pris part comme vous le savez.
Jusqu’à cette intervention de madame Guillermont qui pour lors agissait en ambassadrice passionnée.
C’était le 7 janvier 2018 à 22:42 :
« Si un de nos chevaliers est maltraité par le nombre bien que capable de tenir ferme et bon ; cela est à mon sens une conspiration à sa perte, ce fait est d’autant plus étonnant que la fraternité entre chevaliers (fond bleu, couleur mariale) est sous la protection de Marie…cela pose question pour le rapport à la vraie foi des Légitimistes ».
C’est ainsi que tout naturellement, je dédis cette illustration à madame Guillermont qui bien souvent répond en échos à mon travail pour le Ciel.
L’illustration vous présente un Lys d’or ramifié laissant percer le bleu de Marie, c’est tout l’amour qu’elle nous donne et l’amour que nous redonnons aux âmes blessées.
C’est notre équipée chevaleresque providentialiste. C’est le dernier Lys, symbolisant le roi caché, devenu le plus bel arbre de la forêt. Cette dernière étant peut-être celle des prétendants, desquels il se distinguera par le choix divin.
Un bandeau violet ceinture ce lys, frappé d’une Croix. C’est la marque du deuil du roi caché. Seuls les rois de France pouvaient porter la couleur violette ou pourpre en cas de deuil. Le deuil de son aïeul Louis XVI, le deuil de sa branche marquée par l’exil et la déchéance du trône. Du reste pour obtenir un violet il faut ajouter au bleu du rouge. Le sang de Louis s’est bien mêlé aux armes bleutées de sa branche. Pour la branche cachée, l’exil n’implique pas seulement l’éloignement mais aussi le fait qu’elle ne règne pas.
Il existait un ordre du lévrier ou de la fidélité, ou compagnie du lévrier blanc, créé le 31 mai 1416 par Louis 1er cardinal-duc de Bar, ordre de chevalerie barrois du XVème siècle.
Il avait été instauré de manière statutaire. L’insigne distinctif de l’ordre était un lévrier blanc ayant au cou un collier portant les mots : Tout VNG (Tous un).
Tous ses membres étaient tenus de le porter pour une durée de cinq ans. Il fut maintenu à perpétuité sous le nom d’Ordre de Saint-Hubert.
Le roi saint Louis rapporta le lévrier afghan des croisades, symbole de fidélité et de courage, il figure dans certaines armoiries (y compris les armes de France) et dans les sculptures des gisants.
Sous Louis XIV dans la maison du roi on comptait:
1 capitaine des levrettes et lévriers et 4 valets et gardes des levrettes.
En héraldique c’est la race de chiens la plus représentée.
Le tombeau de François II, duc de Bretagne et de sa femme Marguerite de Foix est un monument funéraire qui se trouve à Nantes dans la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul.
Il fut réalisé en marbre de Carrare au début du XVIème siècle par Michel Colombe (sculpteur) et Jehan Perréal (architecte).
Un lévrier, orienté à l’opposé du lion, est allongé aux pieds de la duchesse. À son collier orné d’hermine est attaché l’ordre de la cordelière créé par Anne de Bretagne après la mort de ses parents. Il présente entre ses pattes avant les armoiries mi-parties de la Bretagne (partie gauche) et de Foix-Béarn-Navarre (partie droite), armes héritées de son père Gaston IV de Foix-Béarn et de sa mère Éléonore de Navarre.
Une légende a attribué à un lévrier le pouvoir de guérir à titre posthume les enfants dans la région lyonnaise. Il s’agit du saint lévrier Guinefort, guérisseur d’enfants.
À la bataille d’Auray qui opposa la France à la Bretagne un lévrier blanc vint s’ajouter à la l’épopée pour désigner le vainqueur.
Que cette illustration marque un temps d’arrêt dans cette espérance qui nous tient en alerte. Qu’elle soit également la matérialisation de l’approche providentialiste qui espère et implore la divine providence.
Des générations nous précèdent dans l’évocation du grand monarque. Dieu a ses desseins que la raison ignore. Que Notre-Dame de Pontmain exauce nos prières.
« Dieu aime la paix : Venez, jeune prince ! Quittez l’île de la captivité, joignez le lion à la fleur blanche. Ce qui est prévu, Dieu le veut. Le vieux sang des siècles terminera encore longues divisions. Lors un seul pasteur sera vu dans la celte Gaule ; l’homme puissant, par Dieu, s’assiéra bien, moult sages règlements appelleront la paix, Dieu sera cru guerroyer d’avec lui, tant et sage sera le rejeton de la Cap ».
1-Jean Raspail réédite son livre : LE ROI AU-DELA DE LA MER. C’est l’Appel d’un homme libre au Roi Perdu qui retentit ici à l’oreille d’un Prétendant qui oserait enfin se déclarer le premier et esquisser un geste pour tirer du néant le principe Royal par cette grâce Divine qui fit les Rois de France, et qui échappera toujours au pouvoir des hommes. Il suffirait pour cela d’un peu de mémoire historique, d’un peu de courage, d’un peu de fierté, damour-propre, le tout chapeauté par un certain goût pour la belle attitude. Il le réédite en version augmenté sous le titre de LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI !
Le principe du livre est cependant de l’ordre du retour. Raspail s’adresse aux Princes de France dans un roman lettre-ouverte, mais son Prince est fictif. Le quel est-il ? Nous n’en savons rien. LOUIS, JEAN, HENRI, cela a peu d’importance. Le Prince conserve son panache, il s’éloigne de tout compromission -même avec son propre milieu- prend le large pour se faire désirer, rendre sa présence indispensable par l’absence.
LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! reprend l’argument du livre LE ROI AU-DELA DE LA MER en l’augmentant de nouvelles choses que Jean Raspail, qui se sent partir -on le dit souffrant- a voulu dire encore. Un livre testament? un signe, en tout cas : quelque chose remue, comme une attente étouffée qui se réveille, et le symbole chemine dans l’âme de la Nation. La leçon du livre de Raspail est LE B.A.BA DU ROYALISME : la Grâce Divine qui fait les Rois de France échappe au pouvoir des hommes, elle ne peut être interrompue et elle est éternellement transmissible à ceux que Dieu a choisi. Elle ne l’a jamais été interrompue et elle ne le sera jamais. On peut décapiter les Rois, les exiler, les oublier, la Grâce Divine court toujours, comme un torrent impétueux dont les effets s’accumulent.
Car bien que nous ne soyons plus en Monarchie, le Roi Perdu a un rôle à jouer dans la vie politique de notre Pays. Un Roi est par définition un arbitre, un conciliateur, quand il n’est pas un guide. Le Roi, même en exil, peut incarner une autorité morale qui peut être écoutée. Il peut attirer l’attention du pouvoir et de ses concitoyens sur des questions précises. Il doit pour cela se tenir en permanence au courant de la vie politique de son pays. Il incarne au-delà de tout une tradition, une continuité, comme un possible recours…
L’incognito, c’est comme l’exil : une attitude qui rétablit les distances entre le spirituel et le profane, entre le Sacré et le politique, recul dont le Roi caché serait privé en cédant trop vite aux sirènes de la PIPOLITIQUE. C’est un acte de vrai Prétendant, une affirmation qui nous rend à nous, Royalistes, l’espérence: comme un phare qu’on découvre au bout de la nuit !
Jean Raspail a écrit dans son livre qu’en attendant l’heure de Dieu, il est tout a fait concevable qu’un Roi caché, masqué aux yeux du monde comme l’est Benoit XVI depuis sa démission, ait déjà commencé à consulter, batir, organiser – et même conspirer !- à tisser sa toile, comme une Chouannerie moderne et, d’allégance en allégance, instituer ce Royaume parallèle dont la trame irriguerait le corps encore sain de la Nation.
En certaines circonstances, l’Eglise s’est revivifiée de cette manière là …
Auteur mythique du CAMPS DES SAINTS, Raspail revisite ici sa foi Royaliste à l’aune de l’histoire de France et des « prétendants endormis » au Trône. Un livre-testament ? Un manifeste ultime et décapant !
2-Peut être RASPAIL connait-il les prophéties de Nostradamus, qui a dit quand à lui que le futur Grand Monarque HENRI, Heinrich, Chiren, Cyrénéen , le Lys qui aide à porter le poids DE LA CROIX, connaîtrait sa propre identité DEPUIS JUILLET 1999 : ce ROI inconnu, Louis-Henri de son prénom, fils d’un Pierre-Henri et petit-fils d’un Charles-Henri -à la Bourbon-Condé- pourrait, dans l’attente de l’heure de Dieu, avoir commencé à régner SECRèTEMENT dans l’ombre, à travers une Sainte Chevalerie dévouée, ce qui créerait un sentiment DE GRANDE FRAYEUR parmi les ennemis de la France et de la Chrétienté.
HENRI V DE LA CROIX, UN ROI POURQUOI PAS ? sous la poussée de nations plus résistantes ou hostiles, il est possible que s’écroule le château de cartes de la démocratie crypto-communiste que nous subissons. Au milieu des ruines, sera-ce là le moment que choisira Dieu pour désigner l’héritier des Quarante Rois qui relèvera la France ?
3- Bien que nous ne soyons plus en Monarchie, Raspail a voulu dire dans LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI ! que le Roi Perdu a un rôle à jouer dans la vie politique de notre Pays. Un Roi est par définition un arbitre, un conciliateur, quand il n’est pas un guide. Le Roi, même en exil, peut incarner une autorité morale qui peut être écoutée. Il peut attirer l’attention du pouvoir et de ses concitoyens sur des questions précises. Il doit pour cela se tenir en permanence au courant de la vie politique de son pays.
Il incarne au-delà de tout une tradition, une continuité, comme un possible recours…
Il faut relever également le jeu de mot par rapport au titre initial qui demande réflexion: Le roi au delà de l’amer ».
L’oeuvre de Jean Raspail est déjà une bouteille à la mer
L’anagramme du patronyme de Jean Raspail peut donner « palais » laissant seul un petit r, c’est dire l’inventivité du Ciel pour celui qui évoque avec tant de talent ce roi inconnu et silencieux qui pourrait l’habiter…
« …pourrait, dans l’attente de l’heure de Dieu, avoir commencé à régner SECRèTEMENT dans l’ombre, à travers une Sainte Chevalerie dévouée, ce qui créerait un sentiment DE GRANDE FRAYEUR parmi les ennemis de la France et de la Chrétienté ».
La Charte de Fontevrault pourrait très bien incarner cette chevalerie dévouée au roi caché. En janvier 2018, j’avais représenté cette approche par une illustration que voici.
https://i.imgur.com/latWprt.jpg
Cette œuvre est née le 28 janvier 2018 plaçant cette année sur la voie de l’espérance.
Elle a pris fin ce 4 février, deux jours de création pour une inspiration guidée dont je vous donnerai les grandes lignes.
Pour le 28 janvier je retiendrai deux dates dans l’histoire. Celle du 28 janvier 1794 lorsqu’une balle frappa à mort Henri du Vergier, comte de la Rochejaquelein : « allons chercher l’ennemi, si je recule tuez-moi , si j’avance suivez-moi, si je meurs vengez-moi ».
Le 28 janvier 1871 marquait la signature de l’armistice franco-allemand.
Nous ne pouvons que faire le lien avec les apparitions de Pontmain le 17 janvier 1871.
Notre Dame l’avait annoncé : « Dieu vous exaucera en peu de temps ».
Comment sont nées ces armes. Et bien peu de temps avant l’annonce de la Charte de Fontevrault, du débat qui réunirait monsieur Alain Texier au forum légitimiste du « prince de Talmont », une couleur s’était manifestée dans ma tête. Elle était bleue.
Sur le moment je n’y avais porté qu’une attention infime ne pouvant en saisir le sens.
Puis le débat s’est animé sur le blog de la Charte, j’y ai pris part comme vous le savez.
Jusqu’à cette intervention de madame Guillermont qui pour lors agissait en ambassadrice passionnée.
C’était le 7 janvier 2018 à 22:42 :
« Si un de nos chevaliers est maltraité par le nombre bien que capable de tenir ferme et bon ; cela est à mon sens une conspiration à sa perte, ce fait est d’autant plus étonnant que la fraternité entre chevaliers (fond bleu, couleur mariale) est sous la protection de Marie…cela pose question pour le rapport à la vraie foi des Légitimistes ».
C’est ainsi que tout naturellement, je dédis cette illustration à madame Guillermont qui bien souvent répond en échos à mon travail pour le Ciel.
L’illustration vous présente un Lys d’or ramifié laissant percer le bleu de Marie, c’est tout l’amour qu’elle nous donne et l’amour que nous redonnons aux âmes blessées.
C’est notre équipée chevaleresque providentialiste. C’est le dernier Lys, symbolisant le roi caché, devenu le plus bel arbre de la forêt. Cette dernière étant peut-être celle des prétendants, desquels il se distinguera par le choix divin.
Un bandeau violet ceinture ce lys, frappé d’une Croix. C’est la marque du deuil du roi caché. Seuls les rois de France pouvaient porter la couleur violette ou pourpre en cas de deuil. Le deuil de son aïeul Louis XVI, le deuil de sa branche marquée par l’exil et la déchéance du trône. Du reste pour obtenir un violet il faut ajouter au bleu du rouge. Le sang de Louis s’est bien mêlé aux armes bleutées de sa branche. Pour la branche cachée, l’exil n’implique pas seulement l’éloignement mais aussi le fait qu’elle ne règne pas.
Il existait un ordre du lévrier ou de la fidélité, ou compagnie du lévrier blanc, créé le 31 mai 1416 par Louis 1er cardinal-duc de Bar, ordre de chevalerie barrois du XVème siècle.
Il avait été instauré de manière statutaire. L’insigne distinctif de l’ordre était un lévrier blanc ayant au cou un collier portant les mots : Tout VNG (Tous un).
Tous ses membres étaient tenus de le porter pour une durée de cinq ans. Il fut maintenu à perpétuité sous le nom d’Ordre de Saint-Hubert.
Le roi saint Louis rapporta le lévrier afghan des croisades, symbole de fidélité et de courage, il figure dans certaines armoiries (y compris les armes de France) et dans les sculptures des gisants.
Sous Louis XIV dans la maison du roi on comptait:
1 capitaine des levrettes et lévriers et 4 valets et gardes des levrettes.
En héraldique c’est la race de chiens la plus représentée.
Le tombeau de François II, duc de Bretagne et de sa femme Marguerite de Foix est un monument funéraire qui se trouve à Nantes dans la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul.
Il fut réalisé en marbre de Carrare au début du XVIème siècle par Michel Colombe (sculpteur) et Jehan Perréal (architecte).
Un lévrier, orienté à l’opposé du lion, est allongé aux pieds de la duchesse. À son collier orné d’hermine est attaché l’ordre de la cordelière créé par Anne de Bretagne après la mort de ses parents. Il présente entre ses pattes avant les armoiries mi-parties de la Bretagne (partie gauche) et de Foix-Béarn-Navarre (partie droite), armes héritées de son père Gaston IV de Foix-Béarn et de sa mère Éléonore de Navarre.
Une légende a attribué à un lévrier le pouvoir de guérir à titre posthume les enfants dans la région lyonnaise. Il s’agit du saint lévrier Guinefort, guérisseur d’enfants.
À la bataille d’Auray qui opposa la France à la Bretagne un lévrier blanc vint s’ajouter à la l’épopée pour désigner le vainqueur.
Que cette illustration marque un temps d’arrêt dans cette espérance qui nous tient en alerte. Qu’elle soit également la matérialisation de l’approche providentialiste qui espère et implore la divine providence.
Des générations nous précèdent dans l’évocation du grand monarque. Dieu a ses desseins que la raison ignore. Que Notre-Dame de Pontmain exauce nos prières.
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« Dieu aime la paix : Venez, jeune prince ! Quittez l’île de la captivité, joignez le lion à la fleur blanche. Ce qui est prévu, Dieu le veut. Le vieux sang des siècles terminera encore longues divisions. Lors un seul pasteur sera vu dans la celte Gaule ; l’homme puissant, par Dieu, s’assiéra bien, moult sages règlements appelleront la paix, Dieu sera cru guerroyer d’avec lui, tant et sage sera le rejeton de la Cap ».