Chers amis, la divine Providence fait bien les choses , mais si , Messie.
https://gloria.tv/post/BGAVnPw1gPMf617oB9bbGbVH4
Lors d’un récent échange téléphonique avec M. l’Aumônier général de la Charte de Fontevrault et à l’heure où il n’est pas sur que nous puissions nous réunir à Fontevraud l’Abbaye le Mardi 25 août prochain, monsieur l’aumônier m’a glissé dans l’oreille que nous pouvions retrouver ses prônes sur internet.
Aussitôt dit, aussitôt fait et voici donc le sermon de la messe du Dimanche de la Passion, sermon d’une gravité à laquelle je n’étais pas habitué mais peut-être ne l’écoutais-je pas avec suffisamment d’attention lors de nos messes de la Saint Louis en Val de Loire .
La faute étant grave, j’en fais l’aveu public et sûr d’être au quart pardonné je vous en souhaite une bonne et pieuse audition et vision.
Alain TEXIER.
« Face aux châtiments divins », par le chanoine Le Brethon.ICRSP
Lettre de Mgr Gilles Wach aux amis et bienfaiteurs de l’Institut (ICRSP)
https://webmail1k.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=623953&check=&SORTBY=1
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Il me semble qu’une épidémie d’une telle envergure peut être interprétée comme un signe permis du Ciel, ayant pour fin de nous ramener à l’essentiel, ainsi que le soulignent nombre de commentateurs. Mais quel est cet essentiel ? N’est-ce pas Dieu lui-même ? Dans les Saintes Écritures, Dieu donne des avertissements semblables pour stimuler à la conversion. « Un Jésus qui est d’accord avec tout et tous, écrivait Benoît XVI, un Jésus sans sa sainte colère, sans la dureté de la vérité et du véritable amour, n’est pas le vrai Jésus comme le montre l’Écriture, mais sa misérable caricature. Une conception de l’évangile où le sérieux de la colère de Dieu n’existe plus n’a rien à voir avec l’évangile biblique » (J. Ratzinger, Regarder le Christ).
De nos jours, on entend si peu parler des péchés, des fautes, des offenses que l’homme aurait pu commettre contre son Dieu et que la société contemporaine aurait pu promouvoir à son échelle. À peine reconnaît-on le Créateur comme le Maître absolu, et de la vie, et de la mort. L’expérience de la maladie et de la peur nous offre un double enseignement : la richesse et la grandeur de notre monde ne sont que vanité, puisque la petitesse d’un virus suffit à le mettre à genoux ; par ailleurs, nous devons redécouvrir le sens de notre humaine condition, l’amour du plus petit, du plus fragile, du plus vulnérable, et le sens rédempteur de la souffrance. Nous fêtons ces jours-ci le quinzième anniversaire du rappel à Dieu de saint Jean-Paul II, et, début mai, nous célébrerons le centenaire de sa naissance. Ce que le serviteur de Dieu nous a légué comme ultime témoignage, c’est une souffrance transfigurée par l’amour du Rédempteur, les impératifs de sa mission apostolique et la divine charité. Dans sa lettre encyclique Salvifici Doloris, dédiée au sens de la souffrance, il écrivait : « La souffrance est quelque chose d’encore plus ample que la maladie, de plus complexe et en même temps plus profondément enraciné dans l’humanité elle-même. L’ampleur de la souffrance morale et la multiplicité de ses formes ne sont pas moindres que celles de la souffrance physique… Pour découvrir le sens profond de la souffrance, il faut surtout accueillir la lumière de la Révélation, non seulement parce qu’elle exprime l’ordre transcendant de la justice mais parce qu’elle éclaire cet ordre par l’amour, source définitive de tout ce qui existe. L’amour est aussi la source la plus complète de la réponse à la question sur le sens de la souffrance. Cette réponse a été donnée par Dieu à l’homme dans la Croix de Jésus-Christ. »
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