Louis-Édouard Pie (1815-1880).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Édouard_Pie
https://www.christ-roi.net/index.php/Cardinal_Pie
Lectures françaises . . N° 773 ? septembre 2021 P. 65.
Echo rédigé par Jean Auguy et Jérôme Séguin
Extrait d’une audience entre le saint évêque de Poitiers et Napoléon III le 15 mars 1859 :
— Sire, ni la Restauration, ni vous n’avez fait pour Dieu ce qu’il fallait faire parce que, ni l’un ni l’autre, vous n’avez relevé son trône ; parce que, ni l’un ni l’autre, vous n’avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques ; parce que l’évangile social dont s’inspire l’Etat est encore la déclaration des droits de l’homme, laquelle n’est rien d’autre chose, Sire, que la négation formelle des droits de Dieu. Or, c’est le droit de Dieu de commander aux Etats comme aux individus. Ce n’est pas pour autre chose que Notre-Seigneur est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs, en éclairant l’enseignement, en dirigeant les conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés. Partout où Jésus-Christ n’exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence.
Or, j’ai le droit de vous dire qu’il ne règne pas parmi nous et que notre Constitution n’est pas, et loin de là, celle d’un Etat chrétien et catholique. Notre droit public établit bien que la religion catholique est celle de la majorité des français ; mais il ajoute que les autres cultes ont droit à une égale protection. N’est-ce pas proclamer que la Constitution protège pareillement l’erreur et la Vérité ? Eh bien, savez-vous, Sire, ce que Jésus-Christ répond aux gouvernements qui se rendent coupables d’une telle contradiction ? Jésus-Christ, Roi du ciel et de la terre leur répond : « Et moi aussi, gouvernements qui vous succédez en vous renversant les uns les autres, moi aussi je vous accorde une égale protection. J’ai accordé cette protection à l’empereur, votre oncle; j’ai accordé la même protection aux Bourbons, la même protection à Louis Philippe, la même protection à la République et à vous aussi, la même protection vous sera accordée ». »
L’empereur Napoléon III arrêta l’évêque de Poitiers : « Mais encore, croyez-vous (…) que le moment soit venu d’établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? »
— « Sire, quand de grands politiques comme Votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis évêque, et comme évêque, je leur réponds : le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner ! Eh bien alors, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer ! »
https:// johanlivernette.word press.com/ 2016/05/18
De fait Le 4 septembre 1870, à Paris, la foule envahit le palais Bourbon tandis que l’Impératrice Eugénie se réfugie chez le docteur Thomas W. Evans, son dentiste américain, qui organise sa fuite vers l’Angleterre389. Le gouverneur de Paris, Louis Jules Trochu, reste passif et le régime impérial ne trouve guère de défenseurs, les soutiens traditionnels qu’étaient l’armée et la paysannerie étant trop loin, le traumatisme lié à la capitulation et à la captivité de l’Empereur trop important et la pression populaire à Paris et dans les grandes villes trop forte390. Des députés (dont Léon Gambetta et Jules Simon) se rendent à l’hôtel de ville de Paris et y proclament la République. Un gouvernement provisoire qui prend le nom de Gouvernement de la Défense nationale est alors formé… Le 1er mars 1871, l’Assemblée nationale qui s’est réunie à Bordeaux vote la déchéance officielle de Napoléon III et de sa dynastie, le déclarant « responsable de la ruine, de l’invasion et du démembrement de la France »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Napoléon_III
De tout celà la Maire de Poitiers , Léonore Moncond’huy, https://fr.wikipedia.org/wiki/Léonore_Moncond%27huy n’est peut -être pas au courant . Dans ce cas il faudrait le lui dire. Cela ne pourrait que lui éviter bien des ennuis potentiels ultérieurs..
Ni révolution française , ni pouvoir temporel de l’ église catholique ou du pape ou d’ une théocratie à la Savonarole où à la Khomeyni etc. ( Jésus-Christ a dit de rendre à Dieu ce qui est à Dieu mais à César ce qui est à César : çà s’ appelle la séparation du spirituel et du temporel ! ) ; vérité historique et réhabilitation des époques de l’ histoire européenne injustement diabolisées , entre autres de la féodalité , des seigneurs et des chevaliers , de la société indo-européenne traditionnelle des trois ordres , de l’ « Ancien Régime » …