NDLRB. Nos amis légitimistes auront tout essayé y compris avec ce Louis XXII et pourquoi XXII d’ailleurs ? En attendant les beaux jours, pourquoi ne pas lire cet essai après tout ? Mais en matière de prévision , je préfère les travaux de Chouandecoeur , notre Gouverneur.
Un point important pourtant, l’emploi du terme » providentiel » dans l’article du Figaro.
La politique-fiction n’est pas le plus facile des genres littéraires. Le jeune romancier Charlie Roquin en relève le défi avec un talent de portraitiste qui devrait ravir ses lecteurs. Gageons que dans cette rentrée littéraire de l’hiver, Le roi est l’un des textes les plus inattendus et réussis: original, drôle, brillamment mené et fort à propos. Jugez-en.
Louis de Bourbon, châtelain dans l’Allier, descendant en ligne directe d’Hugues Capet, obtient les cinq cents signatures qui lui permettent de se présenter à l’élection présidentielle. Il a pour homme à tout faire le mystérieux John, royaliste radical, et pour seule équipe de campagne sa femme et ses deux enfants, une famille royale d’aujourd’hui. Leur aventure électorale est racontée par un jeune docteur en histoire, qui a accepté de devenir la plume du candidat. Louis XXII prévoit non pas une sixième République mais un retour à une monarchie parlementaire.
https://www.lefigaro.fr/livres/le-roi-de-charlie-roquin-louis-xxii-le-candidat-providentiel-20220209
Charlie Roquin : « Si un prétendant au trône parvenait à rassembler autour d’un idéal fort, neuf, il pourrait susciter de l’engouement »
Bien que peu féru de politique, notre narrateur accepte le poste par curiosité, loin d’imaginer l’aventure dans laquelle il s’embarque.
Louis vit en famille dans son fief de Bourbon-l’Archambault. D’un tempérament simple, il semble plus doué pour chasser que pour tenir une tribune. Sa femme Charlotte a tout d’une mondaine. Leur fille Mahaut apparaît comme une mélomane énigmatique. Leur fils, Hugues-Amédée, est un jeune homme précieux dont l’homosexualité semble résolument taboue.
Il règne dans cette famille une atmosphère étrangement théâtrale, mais la comédie résistera-t-elle à l’épreuve de la campagne électorale tandis que Louis s’approchera de la victoire ?
À travers des péripéties réjouissantes et des personnages hauts en couleur, Charlie Roquin imagine un scénario politique possible où se déploie une réflexion sérieuse sur l’histoire de France et les valeurs de la royauté.
Et si le Roi était un homme du troième age, prénoméé Charles-Henri ou Jacques-Henri commerçant ou artisan à la retaite, et républicain convaincu, ne sachant pas d’être l’Aîné Salique des Capétiens ? D’un tempérament simple, il semblerait lui aussi plus doué pour chasser que pour tenir une tribune. Son épouse n’a rien d’une mondaine mais une gentille mamie qui passe ses journées à la paroisse du qurtier. Leur fille pourrait apparaît comme une mélomane énigmatique, arriviste, carriériste et marié avec deux enfants, une belle villa avec un garage. Leur fils, Louis-Henri, serait un homme d’age moyen marié mais sans enfant mâle. Ex-cadre dynamique qui a trente ans ne pensait qu’aux fringues au fric et aux filles, se verra un jour refusé un poste important dans une grande administration locale parce qu’il a refusé… de cracher sur la Croix !
La franc-maçonnrie n’a jamais su qu’il y a des années, elle se fit un ennemi déterminé.
Retourné comme une crèpe, converti en profondeur, Louis-Henri sait de devoir renoncer à une grande carrière et taire ses origines et le recours qu’il incarne avant tout à sa propre famille, s’en créer une, la protéger, metter à l’abrit ses cousins et petits cousins, placer sa croisade sous le signe du Coeur de l’Amour surmonté de la Croix du sacrifice puis commencer à hanter secrètement et silencieusement les permanances politiques, les cercles Royalistes, les salons Aristocratique, les Ordres de Chevalerie antiques ou encore existants, à la manière d’u-LYS-se déguisé en mandiant, attendant, confiant en la Divine Providence, l’heure du massacre des Prétendant ! On est loin du roman de Charlie Roquin…
Attention ! Croisé contre Templier : çà pourrait ch… ambarder.
Laissons le roman et redescendons sur Terre.
Quel héritage doit assumer le chef de la Maison de France au XXIe siècle ?
Celui des quinze siècles de l’histoire de France : c’est-à-dire de sa continuité comme nation souveraine dont l’essentiel de la destinée, près de treize siècles, a été réalisé sous le règne des différentes dynasties qui ont progressivement constitué le pays et mené à son apogée.
Comme héritier de La royauté française, nul ne doute que le Prince incarne un modèle politique. C’est pour cela que jusqu’aux années 1950, la république imposait l’exil aux chefs de Maison. Il y avait un rejet idéologique de ce modèle.
Ainsi en assumant, comme ses prédécesseurs, cette place de successeur légitime il est un « homme politique »… Mais encore faut-il s’entendre sur le terme homme politique. En Royauté l’homme politique est celui qui est au service de son pays, qui l’incarne dans la durée. Le Roi, parce qu’il était Sacré, n’exerçait pas seulement une fonction de gestion des hommes et des choses, mais d’abord un service dû à ceux qu’il dirigeait. Cet aspect religieux était très important puisqu’il prévient les dérives notamment celles menant à la tyrannie qui est l’exercice du pouvoir pour les seules fins de celui qui l’exerce.
UN DERNIER POUR LA ROUTE !
Ce qui distingue le Roi des autres hommes politiques, c’est sa liberté : il nedépend de personne ni d’aucun groupe. C’est l’hérédité qui l’a désigné c’est-à-dire quelque chose qui échappe totalement au commerce des hommes et aux combinaisons politiciennes. C’est la Providence qui fait qui est Roi ou chef de Maison. Cela donne une Légitimité qu’aucun autre pouvoir ne peut avoir. C’est cela la souveraineté.
Saint Louis reste le modèle par excellence des Rois puisqu’il a su totalement mêler ses devoirs vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des hommes. Pas simple pour un « homme politique » de faire du décalogue son « programme » sans tomber dans les excès d’une théocratie…
Mais que l’on s’entende bien, je parle plus volontiers de Royauté « à la Française » -c’est-à-dire fortement ancrée sur da Foi et sur son territoire (le pré-carré) et le service des hommes, mais couronnée par Dieu par le Sacre- que de Monarchie, régime d’un seul qui peut être exercé à des fins personnelles comme sous l’Empire ou sous une moderne hyper-présidentialité…
Les réponses que la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, pourrait apporter aux crises multiples qui fracturent notre société -crise sociale, économique, politique, écologique, religieuse, etc…- seraient surtout un changement d’optique. Remettre la société à l’endroit en recréant une société finalisée. Les fractures de notre société viennent de causes profondes qui sont nées d’un abandon des fondamentaux qui garantissent la vie sociale au profit de fausses idéologies délétères. Ce qui fait du mal à la société c’est l’individualisme et le relativisme. Il n’y a plus ni bien, ni vrai, ni juste. La confusion règne partout et la notion de bien commun a cédé la place à la primauté donnée aux intérêts individuels ou communautaristes.
Si demain un Prince voudrait se présenter à des élections, il devrait avoir en tête tout celà !