Aperçu sur le Duché de Parme et Plaisance.

C’est en 1545 que le pape Paul III, de la famille Farnèse, créa le duché de Parme et de Plaisance en faveur de son fils, Pierre-Louis. Les Farnèse se sont succédé sur ce duché, jusqu’à l’extinction de leur dynastie. Antoine Farnèse, huitième duc de Parme, est décédé en 1731 sans descendant. La couronne passe à Charles de Bourbon, fils de sa nièce Elisabeth Farnèse, épouse du roi Philippe V d’Espagne. Malgré quelques difficultés à garder le trône sous la pression des Habsbourg et durant la période napoléonienne, les descendants de Philippe V resteront sur le trône du duché de Parme jusqu’en 1859, date de l’unification des territoires au grand royaume d’Italie.

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7 thoughts on “Aperçu sur le Duché de Parme et Plaisance.

  1. Hervé J. VOLTO

    Ces Bourbons Franco-italiens que sont les Bourbons-Parme, dont le seul véritable et inestimable joyeaux demeure sans conteste la Princessse Marguerite de Bourbon-Parme http://www.noblesseetroyautes.com/margarita-de-bourbon-parme-presente-collection-de-bijoux/ ont régné environ deux siècles sur le Duché italien de Parme et la Ducale e Reale Casa de Borbone-Parma offre une passionant galerie de portraits de princes du XVIII° siècle au XX° siècle :

    – Charles I° de Parme (Charles III de Naples et d’Espagne, 1716-1788), fils de Philippe V et d’Elisabeth Farnese : destesté des parmesans mais adoré des napolitains et des espagnols, la Divine Providence le fit monter sur trois trônes (Charles III est autant le père des Bourbons-Siciles que des Bourbons d’Espagne) et se marier avec Marie-Caroline d’Autriche, soeur de Marie-Antoinette!

    – Pilippe I° , dit Don Felippe (1720-1765), frères cadet du précédant, indolent mais généreux, il épousa Mme Louise-Isabelle, fille de Louis XV, et francisa par là sa Cour, avant d’hériter le Duché de Parme de son frère parti reconquérir le Royaume de Naples et des Deux Siciles.

    – Ferdinand I° (1751-1802), fils du précédant et de Mme Louise-Isabelle, cousin sosie et ami de Louis XVI, marié à Marie-Amélie d’Autriche, soeur de Marie Antoinette et de Marie Caroline (Reine des Deux-Siciles par mariage), pieux et débonaire, affronta Napoléon et mourut peut-être enpoisonné par des agents impériaux.

    – Louis I° (1773-1803), fils du précédant, exilé en Toscane par les caprices de Napoléon, il en obtiendra le titre de Roi.

    – Charles-Louis, ou Charles II de Parme (1799-1883), fils du précédant, beau, original, ne voulait pas régner mais monta sur trois trônes.

    – Charles III de Parme (1823-1854), fils du précédant, mondain et amoureux fou d’une jolie marquise, délaissa son épouse, la soeur du Comte de Chambord, avant d’être poignardé par un agent savoyard.

    – Robert I° (1848-1907), neveu du Comte de Chambord, Prince éxilé aux vingt-qautre enfants et père de la princesse Zita, qui épousa l’Empreur Carl I° d’Autriche.

    – François-Xavier (1889-1977), fils du précédant et frère de l’Impératrice Zita, reprit le flambeau du Carlisme en Espagne avant de s’opposer au Comte de Paris sur des questions bien Françaises.

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    1. Conseil dans l'Espérance du Roi

      Le raccourci historique de notre ami Hervé Volto ne manque pas de nous surprendre. Prétendre en effet que  » le seul véritable et inestimable joyaux (de la maison royale et ducale de Bourbon Parme demeure sans conteste la Princesse (Marie) – Marguerite de Bourbon-Parme http://www.noblesseetroyautes.com/margarita-de-bourbon-parme-presente-collection-de-bijoux/  » nous paraît quelque peu excessif (ce qui n’enlève rien au charme de ladite princesse que nous connaissons bien). Mais sa collection de bijou n’est que l’une de celles auxquelles s’adonnent nombre d’autres princesses et autres personnalités désoeuvrées du Gotha…
      Rappeler, à cette occasion, qu’elle est « la fille de la princesse Irène des Pays-Bas », comme le précise le site particulièrement people Noblesse et Royauté, revient à ignorer son propre père qui n’était autre que feu le duc de Parme, Plaisance et Etats annexés, Charles Hugues de Bourbon Parme (fils aîné de François Xavier… et au surplus, dynaste français !

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  2. Hervé J. VOLTO

    Petit-neveu du Comte de Chambord, Colonel de l’Armée belge -loi d’exil oblige !- négociateur héroïque avec son frère Sixte de la tentative de paix séparée avec l’Autriche-Hongrie, Commendant des “ Requétés” navarrais pendant la Guerre d’Espagne, résistant Français aux côtés de son cousin Michel de Bourbon Parme, le Prince dans la tourmante, chef de maquis contre l’occupation allemande, déporté à Dachau mais témoin à décharge lors du procès du Maréchal Pétain, Régent de la Communion Traditionaliste Carliste mais opposant de Franco, Son altesse Royale François-Xavier de Bourbon-Parme fut un fervent Chrétien et un grand Chevalier, et le seul Capétien à s’opposer alors aux prétentions du Comte de Paris. Leurs cris de rassemblement sont : « DIO, PATRIA, FUEROS Y REY LEGITIMOS/ Dieu, Patrie, Foyers et Roi Légitime ! » et « Viva Cristos-Rey/ Vive Christ Roi ! ».

    Chaque année, les Carlistes se retrouve à Montejura, la montagne Sacrée des Carlistes, comme les Vendéens se retrouvent au Mont des Alouettes. Qui n’a pas crapahuté à Monteruja n’est pas un vrai Carliste …

    Aussi, faudrait-il rappeler l’histoire des Bourbons-Parme.

    Parce que si les Bourbons-Siciles sont, à part le Duc de Calabre né et grandit sur la Côte d’Azur, devenus espagnols (la mère de Juan Carlos était une Bourbon-Siciles), les Bourbons de Parme sont redevenus majoritairement Français.

    Par ce que nous connaissons le fait que les Bourbons de Parme ne surent pas, tout au long de leur présence dans leurs états, n’être que des Bourbons à Parme, nommant des premiers ministres Français, insitutant un Ordre de Saint-Louis -dit Ordre de Saint-Ludovic pour ne pas le confondre avec le notre- et ne levant jamais leur sceptre contre la France contre une France Royale qu’ils soutinrent envers et contre tous.

    Parce que nous nous connaissons, par l’Histoire, le caractère permanant du “parti-pris” Français de la Maison Ducale et Royale de Parme dont le premier Souverain su inaugurer, en épousant la fille de Louis XV, une forte tradition d’alliance avec la famille Royale de France dont elle est issue.

    Parce que nous conaisons également par l’Histoire que le Roi Louis XV lui-même, en octroyant à son gendre le titre (jamais accordé depuis les premiers Capétiens) de Duc de France, préparait, en cas d’extinction de sa postérité, une posssible solution dynastique.

    Parce que depuis la Princesse Louise-Marie de Bourbon-France, soeur unique du Comte Henri de Chambord, qui prit alliance avec Charles III de Parme et accueillait en catimini des Contrerévolutionnaires Français dans ses salons, nous connaissons les Bourbons-Parme comme étant les Princes les plus proches par le Sang de l’ancienne Maison Royale de France.

    Parce que nous connaissons le dernier Duc Souverain de Parme comme l’unique légataire testamentaire du Comte de Chambord qui, endépit de toutes les légendes, n’a conférè à sa mort que son pardon.

    Parceque les douze enfants du Duc Robert et de la Princesse Capétienne Antonia de Bragance, formèrent une famille idéalement Capétienne, Catholique et Royale.

    Parce que, hormis Félix, devenu Prince Consort du Luxembourg, les Princes Sixte, François-Xavier, René, Louis et Gaétan furent de parfaits Chevaliers d’Occident au service de la France et de ses intérets supérieurs.

    Parce que Zita fut la plus Catholiquement Française des impératices d’Autriche et que sa soeur Isabelle démontra, dans les rangs Carlistes, qu’elle était une authentique Croisée de la Tradition.

    Parce que, en entrant au couvent Bénédictain de Sainte-Cécile de Solesme, trois des six Princesses de Parme démontrèrent elles aussi, à la suite du Prince François-Xavier devenu “Lieutenant Français de l’Ordre du Saint Sépulcre” , l’exemplaire vocation Chrétienne de tout une Famille.

    Parce que, après le Maréchal Liautey et beaucoups d’autres, nou savons que la passion Française qui habaitait les Princes Sixte et François-Xavier était d’une telle qualité que leur héritier peut revendiquer, sinon l’exclusive dynatique, tout au moins la responsabilité du combat.

    Parce que nous connaissons aujourd’hui le Prince Sixte-Henri comme dépositaire de l’engagement traditionaliste et Français de son père, laissant aux enfants de son défunt frère l’engagement espagnol, dont il prétend cependant ne pas laisser le combat voir être dénaturé par une “modernisation” d’esprit.

    Parce que nous connaissons ausi son cousin Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme comme actif au sein du Légitimisme, mouvance ayant fait allégeance dynastique au Prince Louis de Bourbon, comme Président d’honneur de l’ASSOCIAITION LOUIS XVI, ainsi que de l’association MEMORIAL DE FRANCE A SAINT-DENIS, également comme éditorialiste dans le média en ligne VEXILLA GALIEA et de l’émission « Têtes à Clash », sur TV Liberté., et enfin comme défenseur de l’honneur de la fondation du Château de Versaills dans l’affaire Jeff Koons.

    Prace que nous connaissons enfin Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme comme président de la commission Royale pour la France de l’ORDRE CONSTANTINIEN DE SAINT GEORGES. L’ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges est un ordre dynastique équestre dont les origines remonteraient, selon une tradition légendaire, à l’empereur Constantin et qui survit depuis la réunification de l’Italie en 1870 dans la famille de Bourbon-Siciles ; il aurait été créé après la découverte de la Vraie Croix. C’est la raison pour laquelle il est considéré par quelques historiens comme le plus ancien des ordres existants à caractère religieux.

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    1. Jean DEWEER

      Quand c’est flou, c’est qu’il y un loup… Vous oubliez de dire que Charles Emmanuel de Bourbon Parme, plus que défenseur de la Fondation du Château de Versailles dans l’affaire Jeff Koons, a été l’instigateur des Analyses ADN Louis XVII et grand maître organisateur de la cérémonie du 8 juin 2004. Il serait très triste de constater qu’il n’y ait eu que des raisons « alimentaires » à tout cela. Contre de nombreux voyants et prophètes qui avaient dit toute l’importance de la descendance de Louis XVII pour le rétablissement de la France. Soit! il n’ a pas existé, de même que Saint Georges n’est que légendaire mais alors que proposez-vous pour la suite du judéo-christianisme quand dans un pays largement devenu athée, la résurrection n’est plus devenue, pour la plupart, qu’anecdotique? Saint-Georges serait le fruit des visions eschatologiques des premiers chrétiens en Cappadoce de même qu’opérerait la descendance de Louis XVII, pas d’existence réelle donc mais une existence future. L’Apocalypse de Saint Jean ne fut elle pas aussi qu »une » vision attestée par Jésus-Christ?

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  3. Conseil dans l'Espérance du Roi

    Deux remarques au sujet du prince Charles-Emmanuel de Bourbon Parme :
    * le première concerne sa récente tribune publiée sur le site du Salon beige et appelant les Français à la « Mobilisation générale ». Nous vous recommandons la lecture des commentaires : vous y découvrirez celui du CER qui rappelle notre Consilium Consulte du 1er janvier… 2013 (excusez du peu) qui exprimait déjà la même injonction (https://www.lesalonbeige.fr/mobilisation-generale-2/) !
    * le second concerne sa présidence de la « Commission royale pour la France de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges » car, hélas, il s’agit de sa version Bourbon-Deux-Siciles (branche espagnole du duc de Calabre) et non pas de l’originale parmesane ! Dommage…

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  4. Hervé J. VOLTO

    M. DEWEER a raison.

    Le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme fit procéder à des analyses ADN dans deux laboratoires hors de France afin d’authentifier le cœur de l’Enfant du Temple. Son fils Amaury fut chargé de porter l’urne. Dans l’assistance étaient présents entre autres : Emmanuelle, duchesse d’Anjou et de Ségovie, François de Bourbon, duc de Séville, Charles de Habsbourg-Lorraine, Françoise de Bourbon-Parme, princesse de Lobkovicz, ses sœurs Marie-Thérèse et Cécile, le prince Jean de Luxembourg… la marquise de Castellane, grand-mère de sa femme qui lui signala l’existence du cœur en Italie chez la famille Massimo, alertée par le journaliste Georges-Albert Salvan, alors correspondant auprès du Vatican…

    L’ADN a parlé : le Coeur est bien celui d’un fils de Marie Antoinette. Mais est-ce bien le coeur de Louis XVII qui a été inhumé, le 8 Juin 2004, avec l’accord du Ministère de la Culture et en présence de tous les Princes officiellement reconnus comme appartenant à la Maison de Bourbon, ce près des tombaux de Louis XVI et de Marie Antoinette, ses parents, dans la crypte de la Basilique Royale de Saint-Denis, nécropole de nos Rois ?

    Ne serait-ce pas plutôt celui de son frère aîné, le Dauphin Louis-Joseph, décédé le 8 Juin 1789? Des personnalités comme le professeur Jean Tulard, de l’Institut, ou encore l’historien Alain Decaux, ne l’exclut pas. C’est en tout cas le coeur d’un Bourbon qui a été enseveli à Saint-Denis, devant nombre de ses arrière-petits neveux actuels.

    Maintenant, lorsque les Royalistes Français et Carlistes visitent Parme, ils savent que la basilique de la Madone de la Steccata abrite dans sa crypte le Saint-Denis des derniers Farnèse et des premiers Bourbon-Parme. Depuis 2006, il s’y trouve également le musé de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges qui contient des monnaies de l‘ancien Duché de Parme, des médailles et des colliers de l’Ordre… et aussi des reliques de la Maison de Bourbon : on y trouve entre autre la chemise que Louis XVI portait le jour de son exécution -il y a encore du sang dessus!- l’acte de condamnation de la Reine Marie-Antoinette et… un morceau du cadre de la porte en bois de la cellule de Louis XVII, l’infortuné Enfant-Roi du Temple.

    Dans un essai critique, LE COEUR DE LOUIS XVII, (Editions de Chiré)
    http://www.chire.fr/A-140056-le-coeur-de-louis-xvii-au-dela-du-doute-l-esperance.aspx
    Claude Mouton-Rimbaud a tenté quand à lui de démêler toutes les thèses pour ou contre la Survivance de Louis XVII. Sa conclusion est qu’un doute subsistera, tant que les ADN du crâne exhumé au cimetière Sainte-Marguerite à Paris et des cheveux conservés à Pontoise n’auront pas été faites. Cependant, le doute ne saurait l’emporter sur l’espérance d’une vraie Restauration, dont le malheureux Louis XVII -qu’il soit ou non mort au Temple- demeure un symbole, en attendant que se réalisent les promesses du Sacré-Coeur à la France.

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