https://ecotree.green/blog/haie-un-element-essentiel-de-la-biodiversite
Montreuil-Bellay. Biodiversité : Plus de 6km de haies replantés en 10 ans
La commune de Montreuil-Bellay dispose d’un programme d’aide et d’accompagnement à la plantation de haies. Particulièrement bénéfiques sur bien des aspects, la commune veut inciter les propriétaires et agriculteurs à replanter des haies bocagères.
https://www.le-kiosque.org/montreuil-bellay-biodiversite-plus-de-6km-de-haies-replantes-en-10-ans/
Il FAUT freiner la pratique des remembrements qui sont rops souvent à l’origine du saccage de nos paysages et de la pollution de nos terres,
Les Royalistes sont nécessairement sensibles à la question de l’environnement
https://allianceroyale.fr/nos-positions-officielles/ .
En effet, celui-ci fait à la fois partie de notre patrimoine culturel et naturel. L’homme est appelé à dominer la nature, donc à l’exploiter tout en la préservant, en la respectant, en l’aimant et en la transmettant aux générations futures. Ainsi, les chasseurs, par exemple, contribuent à protéger et à maîtriser notre environnement naturel et sauvegardent également notre patrimoine culturel. L’esprit Royaliste s’inscrit dans cette notion de patrimoine et de continuité.
J’en profite ici pour rappeller l’attachement des Royalistes aux communes rurales, espaces de démocratie et de proximité : nous demandons aux gouvernements républicain de cesser la décentralisation forcenée vers les grandes baronnies intercommunales, qui se fait au détriment de l’État-Nation, des services de proximité comme de l’aménagement du territoire. Il n’est pas normal que les petites communes sont dans le collimateur des hauts technocrates qui les asphyxient financièrement dans le but de les faire disparaître au profit des grosses collectivités lointaines et coûteuses. La décentralisation anarchique a en effet créé des seigneuries locales très dépensières, à commencer par les agglomérations, les intercommunalités et les régions. Les Royalistes demandent un plan général de lutte contre les gaspillages et les gabegies dans ces grosses collectivités ; les petites communes n’ont pas à payer les excès des autres.
Le remembrement des terres agricoles opéré par les SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) vise à regrouper les espaces en culture autour de la ferme. Des siècles d’héritages, échanges ou ventes de terres ont créé des exploitations agricoles avec des champs non contiguës compliquant beaucoup le travail du paysan. On peut reprocher aux Safer un certain autoritarisme puisqu’elles ont la main sur les mutations (par préemption), mais bon, comment faire autrement pour gérer intelligemment l’espace ?
L’éradication des haies participe, elle, de la mécanisation des cultures prônée par les conseillers agricoles des chambres départementales d’agriculture, sinon ceux de grosses coopératives ou de groupements d’exploitants comme les forestiers des Landes. Absolument rien à voir avec le remembrement par les Safer.
C’est un autre débat qui semble déboucher sur leur replantation en pays de bocage et dans les espaces plus ventés.
A la fin, je ne vois pas le lien avec la loi NOTRe. Les Safer sont complètement à l’extérieur des dispositifs intercommunaux. Ce sont des sociétés anonymes à but non lucratif missionnées par l’Etat central pour l’aménagement foncier et l’établissement des exploitants. Chaque région a la sienne avec ses agences départementales et, pour ce que j’en sais, ce ne sont pas des nids de technocrates mais d’administrateurs le plus souvent avisés.
Bien argumenté comme dab même si j’ai la nostalgie des haies rayonnant dans les champs autour du village de mes grands parents maternels (Brizay). https://fr.wikipedia.org/wiki/Hameau_de_Brizay
Erratum : quand les parcelles deviennent des champs, il faut qu’ils soient « contigus ».
Les paysans remontent les haies quand c’est possible pour couper le vent et abriter le gibier, mais il faut aussi que les gros tracteurs actuels puissent tourner sur les parcelles. Souvent aussi ils ont usurpé les chemins vicinaux quand ils ne les barrent pas contre les promeneurs.