Et voici la nouvelle arnaque d’Emmanuel Macron.
Nous connaissions, jusqu’alors, deux systèmes de financement des pensions de retraite. Deux systèmes mais pas trois : la retraite par répartition (qui consistent à prélever des cotisations sur les revenus de la population active afin de les reverser au même moment aux personnes retraitées. Ces cotisations appelées assurance vieillesse reposent sur un principe de solidarité intergénérationnelle : les actifs paient ces cotisations pour régler les retraites des personnes retraitées, tout en acquérant des droits qui leur permettront, à leur tour, de bénéficier d’une pension de retraite financée par les générations d’actifs suivantes) et la retraite par capitalisation (les actifs d’aujourd’hui vont épargner en vue de leur propre retraite. Leurs cotisations font l’objet de placements financiers ou immobiliers. Les sommes accumulées sont reversées à l’assuré lui-même, au dénouement du contrat, sous forme de capital ou de rente viagère).
Eh bien sachez qu’Emmanuel Macron vient d’inventer un troisième système : LA RETRAITE PAR REPARTITION FILOUTEE ! Une réforme pour éponger le déficit du système de retraites mais aussi… pour financer d’autres dépenses.
Depuis qu’Emmanuel Macron l’a évoqué en début de semaine devant les journalistes de la presse présidentielle, le sujet revient en force dans le débat public. Le président n’exclut pas de remettre la réforme des retraites sur la table dès le mois prochain, par le biais d’un amendement au budget de la Sécurité sociale. Une réforme pour éponger le déficit du système de retraites mais aussi pour financer d’autres dépenses.
Mais les arguments ont bien changé depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron. Il voulait, à l’époque, souvenez-vous, mettre en place un système universel à points, qu’il prétendait plus juste et plus équitable. L’argumentaire cette fois est différent. L’exécutif s’appuie tout d’abord sur le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), publié il y a quelques jours, qui prévoit une nouvelle dégradation des comptes. Entre 7,5 et 10 milliards de déficit à l’horizon 2027. Entre 12,5 et 20 milliards d’euros de déficit du système de retraite, d’ici 2032.
Le premier argument est donc budgétaire car les mesures d’économies recherchées par le gouvernement se trouvent là. D’où une réforme nécessaire, que ce soit en repoussant l’âge légal de départ à la retraite, à 64 voir 65 ans, ou en augmentant la durée de cotisation. Aucune de ces deux portes n’est désormais fermée.
Mais, et c’est précisément là que se situe l’arnaque, cette manne financière ne serait pas uniquement destinée au système de retraite.
Aujourd’hui, comme nous l’avons rappelé, les cotisations des actifs financent les pensions des retraités. Ceux-ci représentent 14% du PIB, de la richesse nationale créée en une année. Alors, pourquoi ne pas diriger cet argent vers d’autres dépenses, s’interroge tout haut le président de la République : des dépenses prétendument urgentes et nécessaires comme l’école, la santé et la transition écologique ? Un changement de paradigme qu’il prétend glisser en catimini par le biais d’un amendement au budget de la Sécurité sociale qui sera voté le mois prochain.
NI VU, NI CONNU, J’TEMBROUILLE !
Mais nous voudrions aussi attirer votre attention sur un autre dessein d’Emmanuel Macron, annoncé jeudi 15 septembre 2022, lors d’une réunion avec des préfets : un projet de loi « relatif à l’asile, donc à l’immigration dans la République», qui sera déposé dès début 2023…
En voici le principe énoncé par le chef de l’Etat lui-même : « Nous devons réformer nos procédures pour pouvoir aller beaucoup plus vite et c’est indispensable. Il faut préserver les droits fondamentaux de toute personne mais il faut pouvoir aller beaucoup plus vite, avant toute chose, pour lutter contre toutes les pratiques dilatoires », a-t-il dit. Il a plaidé pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, notamment dans les « espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population ». Si vous en doutiez encore :
LE « GRAND REPEUPLEMENT » POUR LE « GRAND REMPLACEMENT« .
Dans ces régions,“les conditions de leur accueil seront bien meilleures que si nous les mettons dans des zones qui sont déjà densément peuplées, avec une concentration de problèmes économiques et sociaux massifs”, a-t-il plaidé, en évoquant également une politique « d’apprentissage plus rapide et de formation professionnelle » (entendez qu’il s’agit de donner gain de cause aux chefs d’entreprises esclavagistes qui pleurent sur le manque de main d’oeuvre). Le filoutage des cotisations de retraite ne manquera pas de servir ses projets !
Mais, souvenez-vous qu’Emmanuel Macron n’a pas usurpé le pouvoir, pas plus qu’il ne s’est rendu coupable d’un coup d’Etat. Non, IL A ETE LEGITIMEMENT ELU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE EN 2017 ET REELU EN 2022…
CELA SE PASSE DE TOUT AUTRE COMMENTAIRE.
Le 17 septembre 2022.
Jean-Yves Pons, CJA.
Comme l’a dit le Dr Pons, souvenez-vous qu’Emmanuel Macron n’a pas usurpé le pouvoir, pas plus qu’il ne s’est rendu coupable d’un coup d’Etat. Non, IL A ETE LEGITIMEMENT ELU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE EN 2017 ET REELU EN 2022…
CELA SE PASSE DE TOUT AUTRE COMMENTAIRE.
En attendant, les retraités -et je pense à mes prents octogénaires- voient leur retraites diminués comme peau de chagrin et l chauffage être rationné. Et c ’est donc à Élisabeth Borne qu’Emmanuel Macron a refilé le mistigri ou, dit un peu plus familièrement, la patate chaude. Mercredi 14 septembre, la Première ministre a eu la (lourde) charge d’annoncer que le “quoi qu’il en coûte” énergétique était (en partie) terminé. Début juillet, Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, avait donné le ton sur ce qui attendait les Français :
-Nous sommes passés du quoi qu’il en coûte au combien ça coûte.
Comment nos retraités vont se chauffer cer hivert ?
Elisabeth Borne vient de siffler la fin de la récréation : ménages et entreprises vont passer à la caisse. Des mesures prises, une fois encore, dans l’urgence, sans anticipation. Pour l’État, la nouvelle facture qui s’ajoute à l’ancienne sera au minimum de 16 milliards d’euros, payés par les contribuables. Notre dépendance énergétique à l’Europe nous coûte de plus en plus cher.