Ça y est, c’est fait. La fameuse « Loi de Mémoire démocratique » a vu le jour par sa publication au Bulletin officiel de l’Etat espagnol (BOE), mercredi 19 octobre 2022. Une date dont il faudra se souvenir tant elle ne tardera pas à être associée, non seulement à l’une des plus grandes forfaitures engendrées par le socialo-anarcho-communisme espagnol qui réécrit ainsi l’Histoire à son profit alors qu’il est sorti vaincu et quasiment détruit de la Guerre civile, mais aussi à l’institutionnalisation d’une fracture irréparable de la société de ce pays que les différentes phases de la transition démocratique (1975-1982) étaient parvenues à cicatriser.
D’ailleurs, les objectifs de cette nouvelle loi sont clairs puisqu’ils débordent nettement la période d’installation de la monarchie, en la personne du roi Don Juan-Carlos Ier, pour non seulement chercher à retrouver tous les disparus de la Guerre civile et du régime qui suivit sous l’autorité du général Franco mais aussi « estudiar las posibles vulneraciones de derechos humanos entre los años 1978 y 1983 » (étudier les possibles violations de droits humains entre les années 1978 – date de la Constitution actuelle – et 1983 – installation du premier gouvernement socialiste -) ! Avec une obsession d’apparence : se souvenir, réparer et rendre leur dignité aux victimes du coup d’Etat, de la guerre d’Espagne et de la dictature franquiste… Mais en oubliant évidemment les innombrables victimes des violences et des crimes commis par les socialo-anarcho-communistes qui ne furent pas moins nombreuses, en particulier en ce qui concerne le clergé du pays : entre 30 et 90% des prêtres et religieux (selon les territoires) furent alors assassinés au point que plusieurs historiens ont pu écrire que le massacre des prêtres espagnols représente » la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique d’après 1911 « .
Le vote de cette loi inique a eu lieu solennellement le 5 octobre, malgré l’opposition du Parti populaire (droite libérale), de VOX (droite radicale) et de Ciudadanos (centriste), approuvée par l’ensemble des partis de gauche et indépendantistes majoritaires.
Retenons-en quelques points caractéristiques de son absurdité et des dangers qu’elle fait désormais courir à la société espagnole :
* le régime franquiste est déclaré illégal ! De même que ses tribunaux ce qui annule toutes les condamnations prononcées pendant la durée de son existence;
* l’Etat assumera la recherche de toutes les personnes disparues pendant la Guerre civile et la « dictature« . Et là nous pourrons mesurer l’objectivité et l’honnêteté des services actuels en matière de rétablissement de la vérité. A cet effet, le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez prétend établir une cartographie détaillée des lieux de disparition et créer une banque de données génétiques (tests ADN) des personnes disparues. Bon courage…;
* Sera considérée comme victime du franquisme toute personne disparue ayant souffert physiquement, moralement et psychologiquement, ayant également subi des dommages patrimoniaux ou des atteintes aux droits fondamentaux entre le coup d’Etat du 18 juillet 1936 et… l’entrée en vigueur de la Constitution de 1978 (le roi émérite, Don Juan-Carlos, a du souci à se faire puisqu’il fut déclaré officiellement roi d’Espagne le 20 novembre 1975 et que quelques évènements, survenus entre cette date et décembre 1978, pourraient bien lui être reprochés !);
* Le mausolée du VALLE DE LOS CAIDOS perd son rôle de monument funéraire à la mémoire de tous les morts de la Guerre civile ainsi que son appellation pour devenir le « VALLE DE CUELGAMUROS », du nom du territoire montagneux sur lequel il fut construit. Seuls y demeureront les restes (impossibles à déménager vu leur nombre) des personnes qui y sont enterrées pour avoir été victimes de la Guerre civile. C’est d’ailleurs grâce à ces éléments que la tombe de Jose Primo de Rivera (assassiné par les rouges en 1936), fondateur de la Phalange espagnole… restera en place ! Un joli pied de nez à Pedro Sanchez;
* Tous les symboles « contraires à la mémoire démocratique » (entendez tout ce qui rappelle peu ou prou le franquisme) figurant encore sur les édifices et les voies publiques seront supprimés (rappelant ainsi comment les révolutionnaires français firent retourner les plaques de cheminée, détruire la vaisselle et gratter les reliures armoriées, marteler les fleurs de lys des bâtiments publics comme celles de la flèche de la Saint-Chapelle de Paris, etc !);
* Sont supprimés tous les titres nobiliaires et autres Grandesses d’Espagnes attribués entre 1948 (décret du chef de l’Etat d’alors créant les duchés de Primo de Rivera, de Calvo Sotelo et de Mola pour trois hautes personnalités d’alors – https://www.boe.es/datos/pdfs/BOE/1948/200/A03297-03297.pdf -) et… 1978. Ce qui inclut donc nécessairement le titre de duchesse de Franco, attribué en novembre 1975, par le roi Don Juan Carlos à la fille du général Franco et transmis depuis légalement, à sa petite fille, Carmen Martinez Bordiu y Franco, mère du prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou… Mais aussi le titre de marquis d’Arias Navarro, concédé au Premier ministre espagnol de la transition démocratique par le roi Don Juan Carlos lui-même. Quel scandaleux et injuste imbroglio nobiliaire !
Eh bien, sachez braves gens, que cette loi (dont voici la référence officielle : https://www.boe.es/eli/es/l/2022/10/19/20/con) a été promulguée avec la signature et donc l’aval du roi d’Espagne actuel, Don Felipe VI. Sans bruit, sans état d’âme apparent et sans doute le dos courbé sous le poids de la honte.
Rappelons-lui tout de même, les fortes paroles d’Aldebert 1er, comte de la Marche, à Hugues Capet :
» QUIEN TE HIZO REY ? » ( » QUI T’A FAIT ROI ? « ).
Car il ne serait pas aujourd’hui roi d’Espagne sans la Croisade de Francisco Franco et des siens en 1936. Alors, cracher dans le potage n’est guère honorable.
Jean-Yves Pons, CJA, pour le CER et la Charte de Fontevrault.
Pour faire oublier Franco, ils devaient le laisser dans son Val. Hôter le titre de Duchesse de Franco à sa seule petite fille et héritière participe du même acharnement que l’exumation-relocalisation : c’est une erreur qu’ils paieront à long terme et, dans l’attente, permet aux Franquiste de retourner sur la scène médiatique.
Pour le reste, rendez-vous aux prochaines élections espagnoles…
D’accord avec le CER, c’est une imposture.
Cette loi va, au contraire de son but, sans doute exacerbé les rancœurs car elle ne condamne que le régime franquistes et non le régime républicain entre 1931 et 1936 coupable de nombreux crimes et à cause de qui le coup d’état franquiste a pu avoir lieu. Elle abolit des titres pourtant créer sous la monarchie, poursuivant ainsi de sa vindicte l’esprit de réconciliation qui avait permis à l’Espagne d’entrer dans la démocratie grâce au roi Juan Carlos.
Maintenant, on va voir si les concernés qui perdent ainsi un peu de leur identité, restent sans rien faire ou attaque devant le conseil constitutionnel voire la cour européenne des droits de l’Homme cette loi inique !
les 33 titres concernés :
Duc de Primo de Rivera, avec grandesse d’Espagne
Duc de Calvo Sotelo, avec grandesse d’Espagne
Duc de Mola, avec grandesse d’Espagne
Comte d’Alcazar de Tolède, avec grandesse d’Espagne
Comte de Labajos
Marquis de Dávila, avec grandesse d’Espagne
Marquis de Saliquet
Marquis de Queipo de Llano
Marquis d’Alboran
Comte de Jarama
Marquis de Varela de San Fernando
Comte de Benjumea
Marquis de Somosierra
La grandesse d’Espagne octroyée au comte de Rodezno
Marquis de San Leonardo de Yagüe
Comte de Cierva
Marquis de Vigon
Comte de Fenosa
Comte du Castillo de La Mota
Marquis de Suanzes
Marquis de Kindelan
Comte de Pallasar
Marquis de Casa Cervera
Comte de Martin Moreno
Marquis de Bilbao Eguia
La grandesse d’Espagne octroyée à Don Fernando Suárez de Tangil y de Angulo
Comte de Bau
Duc de Carrero Blanco, avec grandesse d’Espagne
Seigneur de Meirás, avec grandesse d’Espagne
Duc de Franco, avec grandesse d’Espagne
Marquis d’Arias Navarro, avec grandesse d’Espagne
Comte de Rodríguez de Valcárcel
Comte de Iturmendi
Une décision contraire à tous les principes juridiques, à la logique de la souveraineté comme à celle de la noblesse, et à la conscience historique. Le gouvernement espagnol adopte une conduite pitoyable. C’est aussi une pierre dans le jardin du roi.
Juan-Carlos avait déjà retiré à Don Luis-alfonso le Prédicat d’Altesse Royale pour ne lui accodrder que celui d’Altesse Sérénissime. Dona Carmen n’en démord pas depuis, qui multiplie les recours. Poussé par la gauche woke et progressiste, le Roi Felippe aurait cédé à quelque chose qui l’arrange bien personellement : les Franquistes de Vox sont en train de travailler l’opinion espagnol pour appeller Luis Dos à succéder à Felippe à la place de Léonord, çà ne plait ni à la gauche, ni à la Famille Royale régnante, Létizia faisant d’agent de liaison entre les deux.
La gauche espagnole, qui sait qu’elle perdra les prochaines élections, fait tout pour effacer la mémoire de Franco. Aux dernières élections communales, provinciales et autres, le partit Vox prend des points. L’opinon espagnole est contrarié par les crises raciales, climatiques, sanitaires économiques et sociétales qui la touche autant que chez nous et en Italie. Ils ont salué l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni et… le Prince Louis de Bourbon est Président d’honneur de Vox !https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/11/25/le-prince-louis-de-bourbon-affiche-sa-fidelite-et-son-courage/
On me dit que dona Carmen concerve son titre de Marquis de villaverde, hérité de son père, Cristobal Martinez Bordiu, Marquis de Villaverde.
C’est son titre de Duchesse de Franco, que dona carmen tenait de son grand-père, Francisco Franco, Duc de Franco, qu’elle perd, sa mère Maria Carmen Franco y Martinez, étant la fille unique de Franco.
C’est son patromyme qui est touché, ce qui est le plus vexant.
Maintenant, la fait d’avoir déterré Franco, l’avoir exumé, déplacé du Valle de los Caídos à un cimetrière communal de Madrid où il a été relocalisémontre que la gauche aencore peur de la figure du caudillo. En outre celà blesse les Franquistes qui trouvent là occsion de relever la tête. Enfin le contexte socio-économique de l’Espagne fait que le parti Vox voit tout ce qui est concevateur rejoindre ses rangs : Franquistes, Carlistes, Phalangistes, et même don Luis-alfonso, fils de dona Cramen.
Et chez Vox, ils se souviennent qu’à son couronnement, Felippe a hôté toutes symbolique religieuse : exit le globe avec la croix, le crucifix pectoral, etc… ajoutés à çà un vieux fond machiste où la petite Princesse Léonoir, aussi mignone et sérieuse, puisse-t-elle être, ne correspond pas pour toute le monde à ce que les espagnols attendent pour leur avenir, et les frasques du vieux Roi qui est allé se réfugié ° Dubaï…
Deux remarques, cher ami :
1/ le titre de marquis de Villaverde est revenu à son frère aîné Francisco qui reçut également la seigneurie de Meiras avec Grandesse au décès de sa grand-mère, Carmen Polo; ce dernier titre fait effectivement partie des spoliations
2/ la mère du duc d’Anjou perd effectivement son titre de duchesse de Franco, légalement reçu il n’y a pas si longtemps au décès de sa mère; mais il faut avouer que cette spoliation doit arranger le prince Louis de Bourbon qui se voyait mal porter, en France, le titre de « duc de Franco » lorsque sa mère disparaîtra ! C’est ainsi qu’il avait été envisagé de transmettre ce titre sulfureux (pour les imbéciles…) à la jeune princesse Eléonore de Bourbon.
Le gouvernement Sanchez (PSOE, héritier de la 2nde République renforcé de Unidas Podemos, une Nupes espagnole) est celui de la revanche. Il nie la défaite et refait le match.
Mais c’est un pouvoir élu dans les règles de l’art : ce qui veut dire que le Parti populaire et Ciudadanos n’ont pas fait le job et n’ont pas convaincu l’électorat.
Don Felipe prend acte du choix du peuple et fait son possible pour être encore roi chaque lendemain.
Par respect pour le restaurateur de la monarchie, il n’aurait jamais dû accepter la translation des cendres du caudillo à Mingorrubio, mais que proposait-il ? Rien !
Une solution, satisfaisante pour toutes les parties, était de murer pour l’éternité la crypte de la nécropole de los Caïdos comme on l’avait fait des pyramides jadis, avec un mur de dix mètres* d’épaisseur entrecoupé de plaques de bronze et de couper le compteur !
* c’est la longueur du premier vestibule
On me dit dans l’oreillette que la fonte est moins onéreuse que le bronze 🙂
Ajoutez à ces diverses considérations que cette fameuse « Loi de mémoire démocratique » est aussi la préface à une abolition de la monarchie, but ultime de ceux qui sont au pouvoir actuellement mais sans que beaucoup d’obstacles soient mis en oeuvre par la fausse droite et le centre (Partie populaire et Ciudadanos) au seul prétexte qu’elle fut réinstaurée par le régime précédent, issu du coup d’Etat de 1936 et de la « dictature » franquiste. Un régime réputé aujourd’hui, comme tous ses actes, « illégal » et même « illégitime ». L’amorce de cette action est déjà toute entière dans l’article V de ladite loi, intitulé « Artículo 5. Declaración de ilegalidad e ilegitimidad de órganos y nulidad de sus resoluciones. »
Nous pourrions aussi poser la question des dignités et autres décorations attribuées par le Caudillo qui, toutes, sont désormais déclarées illégales. Quid, par exemple, de l’attribution de la Grand-Croix de l’Ordre de Charles III puis des Mérites militaires des trois armes… au Prince d’Espagne, futur roi Juan Carlos Ier ? Amusant, non ?
On voit bien l’objectif si Sanchez et ses sbires restent au pouvoir, ce qui paraît heureusement peu crédible en 2023.
Je précise que l’attribution de l’Ordre de Charles III au Prince d’Espagne fut faite par le chef de l’Etat d’alors, Francisco Franco en personne, dans la promotion de 1962 ! Cette attribution fut donc bien, si l’on en croit la nouvelle loi, ILLEGALE. Risible quand on sait que le roi Juan Carlos Ier devint Grand Maître dudit Ordre après avoir été désigné successeur de Franco en 1969 puis investi roi d’Espagne après la mort du « dictateur » en novembre 1975… Mais ces gens-là ne sont pas à une absurdité près. Ce qui est triste dans cette affaire, c’est l’absence de réaction du roi émérite comme de son fils et successeur, Don Felipe VI.
Pendant ce temps, incroyable surprise : le repli identitaire islamiste se renforcerait en France !
https://www.bvoltaire.fr/incroyable-surprise-le-repli-identitaire-islamiste-se-renforcerait-en-france/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=a1d9217d57-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-a1d9217d57-31139845&mc_cid=a1d9217d57&mc_eid=c4677cffb8
L’État impécunieux a trouvé les moyens d’accélérer l’immigration en France. De nombreuses grandes marques participent au financement de l’installation de migrants dans nos campagnes
https://www.bvoltaire.fr/installation-de-migrants-dans-les-campagnes-ces-marques-qui-apportent-des-fonds/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=a1d9217d57-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-a1d9217d57-31139845&mc_cid=a1d9217d57&mc_eid=c4677cffb8
Un seul de cri est demise des deux cotés des Pyrénnées : DIEU, PATRIE, FOYERS ET ROI LEGITIME !