Merci à notre déléguée Ligériennne M.A.L. qui nous a fait parvenir cette belle illustration.
BONNE FETE DES ROIS !
Cette date de l’Epiphanie marque la rencontre entre le Messie, tout juste né, et les Rois Mages. Ces mages, que l’on dit Rois et savants, venus de pays lointains, symbolisent la dimension universelle du message évangélique et la reconnaissance de la Royauté du Christ, ce avant la fête du même nom (dernier dimanche d’octobre).
Le Roi Mage est la figure anticipée du Roi de France Très Chrétien. Le Roi incarne la nation, il en est le chef naturel (Eccl. 17:14). On le voit parfaitement en Angleterre.
La fête s’appelle aussi – en particulier chez les orthodoxes – « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu » : on apporte les cadeaux aux enfants le 6 janvier, non le 25 décembre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rois_mages ( Mosaïque de Ravenne-Italie)
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. Depuis le Moyen Âge, une « galette des Rois » ou un « gâteau des Rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là : celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « Roi » ou « Reine ». La personne qui découvre la fève a le droit de porter une couronne de fantaisie puis choisit sa Reine ou son Roi. Il peut faire un discourt et prononcer des voeux.
Au Moyen Âge, les grands nomment quelquefois le roi du festin, dont on s’amuse pendant le repas. L’auteur de la vie du duc Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle était la piété de ce prince de la fin du xive siècle, remarque que, « le jour des Rois (à l’Épiphanie), il faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’on trouvât en toute la ville. Il le revêtait d’habits royaux et lui donnait ses propres officiers pour le servir. Le lendemain, l’enfant mangeait encore à la table du duc, puis venait son maître d’hôtel qui faisait la quête pour le pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnait communément quarante livres, tous les chevaliers de la cour chacun un franc et les écuyers chacun un demi-franc ». « La somme montait à près de cent francs que l’on donnait au père et à la mère pour que leur enfant fût élevé à l’école ».
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Dans sa Vie privée des Français, Legrand d’Aussy écrit, que, dès 1311, il est question de gâteaux feuilletés dans une charte de Robert II de Fouilloy, évêque d’Amiens. Souvent même, on paye les redevances seigneuriales avec un gâteau de ce genre. Ainsi, tous les ans, à Fontainebleau, les officiers de la forêt s’assemblent à un endroit appelé « la table du Roi », et là, tous les officiers ou vassaux qui peuvent prendre du bois dans la forêt et y faire paître leurs troupeaux, viennent rendre hommage à François I° et payer leurs redevances : pour cette première redevance de l’année, on porte une galette des Rois et on tire les Rois. François I° se divertissait et les Grands cotoyaient le Roi ! Les nouveaux mariés de l’année, les habitants de certains quartiers de la ville et ceux d’une paroisse entière ne doivent tous qu’un gâteau. De même, lorsque le Roi fait son entrée dans leur ville, les bourgeois d’Amiens sont tenus de lui présenter un gâteau d’un setier de blé.
On « tire les Rois » même à la table de Louis XIV. La tradition de « tirer les Rois » à l’Épiphanie passe par la dissimulation d’une fève dans la galette ; la personne qui obtient cette fève devient le Roi ou la Reine de la journée. Dans ses Mémoires, Françoise de Motteville écrit, à l’année 1648, que : « Ce soir, la Reine nous fit l’honneur de nous faire apporter un gâteau à Mme de Brégy, à ma sœur et à moi ; nous le séparâmes avec elle. Nous bûmes à sa santé avec de l’hypocras qu’elle nous fit apporter ». Un autre passage des mêmes Mémoires atteste que, suivant un usage qui s’observe encore dans quelques provinces, on réserve pour la Vierge une part qu’on distribue ensuite aux pauvres.
https://www.cnews.fr/food/2023-01-02/epiphanie-2023-les-meilleures-galettes-des-rois-deguster-1305395
Louis XIV conserve l’usage du gâteau des Rois, même à une époque où sa cour est soumise à une rigoureuse étiquette. Le Roi Soleil, à l’image des Rois Mages reconnaissant la Royauté du Christ, n’est-il pas le Fils Ainé du Sacré-Coeur ?
Quand vient la Révolution, le nom même de « gâteau des Rois » devient un danger et Pierre-Louis Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tente sans succès d’obtenir l’interdiction du gâteau des rois, mais la galette triompha du tribun car, peu après, un arrêté de la Commune ayant changé, dans la séance du 31 décembre 1791 et un décret du 4 Nivôse An III (24 décembre 1794) la « galette de l’Égalité » reparaissait bientôt sur toutes les tables familiales.
Pour les Catholiques, depuis 1971, dans les régions où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël (c’est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier). En France, c’est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
A La Restauration, la Galette des Rois est de retour en France, en Espagne puis au Mexique, au Portugal, en Suisse francophone, en Belgique, en Grèce et en Louisiane. En Italie, depuis l’attentat d’Agnani, la Galette des Rois avait été interdite et les roitelets de la Péninsule devaient s’y plier…
https://faboland.com/fr/15-couronnes?p=2
Dans le circuit commercial, dès la seconde moitié du XX° siècle, les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier doré ou argenté. Selon les moyens, jus de pomme, cidre, mousseux, muscat ou vins blancs dont le champagne, accompagnent le partage de la galette. Un moment de convivialité à partager, avons-nous dit.
Face à la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre Pays, contre son Histoire, contre la sécurité et l’honneur de la France, nous, ROYALISTES, nous devons opposer SANS RELACHE nos valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques !!!
Je voudrais ici vous souhaiter à toutes et à tous, BONNE FETE DES ROIS !
Hervé J. VOLTO, Président Honoraire de la Charte de Fontevrault (Président 1991-1994), Mémorilaiste, membre du Chapitre Général et Délégué Officiel pour l’Italie
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La part du pauvre
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et
Comme d’habitude, merci à ce cher Alain TEXIER pour ses illustrations !