L’ancien historiographe de l’Ordre de Malte, Henri Syre, dénonce l’action du pape François, son mode de gouvernement et de communication, ses projets inaboutis de réforme de la Curie, ses prises de position en matière de la famille, de morale sexuelle, ou encore de politique, dans un livre explosif : LE PAPE DISCTATEUR (Presses de la Délivrance).
L’élection de Jorge Bergoglio au souverain pontificat, après la démission de Benoît XVI, s’explique par le sentiment, chez les cardinaux, que le précédent pontificat avait été un échec du point de vue du gouvernement. Les électeurs du nouveau pape, dont beaucoup ne le connaissaient pas, ont été séduits par son thème de réforme : au contenu des plus vagues.
Le soufflé de l’enthousiasme retombé, les failles d’un « pontificat de com’ » sont apparues : une religieuse philippine gifflée par François parce qu’elle l’a tiré affectueusement par la manche, la brutalité de Traditionis Custodes -sans précédant !- ouverture aux familles recomposées et aux mariages gays, annexion forcé de l’Ordre de Malte (du moins de ses recettes). Mais les médias reprennent inlassablement la fable d’un pape François progressiste empêché de réformer par des cardinaux conservateurs, alors que jamais pouvoir d’un pape n’a été si grand. Les catégories politiques occidentales ont d’ailleurs peu compris un prélat formé par le populisme péroniste.
Ce livre n’a d’autre ambition que de montrer, derrière la façade, une réalité inconnue du grand public : un pape autoritaire au lieu de l’homme simple et aimable des médias, un réseau de corruption financière et morale au lieu de la réforme de la Curie…
Les connaissant un peu, il m’étonnerait que l’Ordre de Malte se laisse mater par un pape bancal qui va s’aigrir de sa diminution physique et se laisser emporter par son caractère belliqueux.
Et première pour un pape (je suppose), il a assisté jeudi dernier à ses propres obsèques sous un ciel menaçant, avec un petit vent glacial qui ne pédispose pas à la méditation.
C’est un livre passionnant, rigoureux, documenté. Tout sauf un brulôt, car Henry Sire, auteur d’une histoire magistrale de l’Ordre de Malte, a abordé le sujet en historien. Pour comprendre qui est vraiment le pape François, comment et pourquoi il a été élu, l’éclairage psychologique du péronisme sur ce pontificat.
Plusieurs grands thèmes sont abordés, depuis les affaires de la Mafia de Saint-Gall et d’ “Amoris laetitia ». Jaenne Smith a accepté de traduire ce livre et de participer à sa diffusion non par volonté d’agitation mais pour servir une vérité qui doit être connue. Parce que face à la confusion régnante, la seule solution est justement la vérité, dans l’espoir d’ailleurs que nous priions tous avec une intensité renouvelée pour l’Eglise, notre Mère.
Le conflit qui vient d’éclater entre le Vatican et cet Ordre souverain (mais totalement dévoué au pape) est tout sauf anecdotique. Depuis l’élection du pape François en 2013, c’est même le premier épisode sérieux d’un affrontement qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans l’Eglise Catholique, entre un camp progressiste soutenant les réformes de ce pape –sa dénonciation des économies ultralibérales, sa lutte pour la protection de l’environnement, ses initiatives en faveur des réfugiés–, et des bastions conservateurs qui n’hésitent plus à s’en prendre à lui et à l’accuser de préparer la destruction de l’Eglise.
Le sourire bienveillant de cet homme de 80 ans, son style de vie austère, ses formules à l’emporte-pièce tracent parfois le portrait d’un pape candide et naïf. C’est faux. En forçant à la démission le grand-maître de l’Ordre de Malte, il vient de démontrer une autorité et des qualités de gouvernement inspirées de sa formation de jésuite: écoute, «discernement», puis décision, fut-elle ferme et brutale.
La guerre entre Tardis et modernistes s’est répercuté à l’intérieur de l’Ordre de Malte.
Dans le conflit survenu entre le Grand-Maître de l’Ordre de Malte et son Grand-Chancelier, ce cardinal américain très frondeur est aux premières loges et prend le parti du grand-maître Matthew Festing, qui peut dès lors se prévaloir de la «volonté du Saint-Siège» d’écarter son grand-chancelier. Mais, comme souvent, une affaire peut en cacher une autre. Une autre réforme du pape François donne un tour plus politique et son vrai sens à la crise au sommet de l’Ordre de Malte: c’est la réforme des finances de l’Eglise –notamment de l’Institut pour les œuvres de la religion (IOR), appelée «banque du Vatican»– considérées comme opâques et sulfureuses.
Depuis longtemps en effet, des entreprises suspectes se servent de liens avec tel ou tel prélat un peu naïf pour occulter des affaires sous le sceau du secret bancaire du Vatican. Le pape Benoît XVI, le premier, avait tenté de mettre fin à ces pratiques douteuses mais, au fur et à mesure qu’avançait son travail d’épuration, les obstacles se sont multipliés sur sa route. La fameuse affaire des «Vatileaks» –fuites de documents depuis le bureau même du pape– avait démarré dès les premières mesures prises par le pape allemand visant au «nettoyage» des finances.
Poursuivant la même politique, le pape François subit les mêmes pressions. Des règlements de comptes éclaboussent l’Eglise, jusqu’à la tête de l’Ordre de Malte. Dix jours avant la mise à l’écart par sa hiérarchie du grand-chancelier de l’Ordre, Albrecht von Boeselager, son propre frère, Georg, avait été nommé par le pape à la tête du conseil de surveillance de la «banque du Vatican» pour mettre fin aux fonctions de dirigeants voulant créer un fonds d’investissement suspect au Luxembourg. Par ricochet, le clan du Vatican hostile aux réformes financières du pape aurait donc voulu faire payer au grand-chancelier allemand de l’Ordre de Malte la promotion de son frère à la tête de la banque! C’est le pape qui a eu le dernier mot, tapé du poing sur la table et obtenu la démission du grand-maître.
Le pape a promulgué samedi 3 septembre 2022, la nouvelle constitution de l’Ordre de Malte. Cette décision, censée mettre fin à une grave crise de gouvernance interne, contribue à redéfinir l’organisation comme un « Ordre religieux » et non une organisation humanitaire. Alimentant, selon certains, les craintes de perte de souveraineté.
La crise de gouvernance qui oppose l’ordre au pape aboutit le 3 septembre 2022 à la promulgation de la nouvelle charte constitutionnelle de l’Ordre, accompagnée de la dissolution du Souverain conseil et son remplacement par une instance provisoire de treize membres nommés par lui : Emmanuel Rousseau devient alors grand commandeur, c’est-à-dire responsable des questions religieuses et spirituelles de l’ordre et l’un des quatre dignitaires qui assistent le grand maître (vacant) et son lieutenant.
Le projet de réforme de la Charte constitutionnelle préparé par le délégué pontifical prévoit que l’Ordre de Malte soit “un sujet du Saint Siège“, c’est-à-dire du Vatican, ce que les chevaliers refusent, craignant de voir l’Ordre réduit à “une association de religieux“, selon le site d’informations religieuses italien Korazym. Dans son décret, le pape François rappelle une décision prise en 1953 par un Tribunal des cardinaux selon laquelle “les prérogatives de l’Ordre (…) ne constituent pas cet ensemble de prérogatives et pouvoirs propre aux États souverains”. “Étant un ordre religieux, il dépend (avec ses recettes…) donc du Saint-Siège“, conclut le pape François.
François, dans sa psycologie péronniste, veut faire disparaître les Chevaliers princiers, les laics fidèles, les délégations diplomatiques, tout en maintenant les activités caritatives teles pèlernages.
Selon le Chevaliers rebels, les recettes et les dons devraient êtres reversées directement au IOR, la banque du Vatican).
Si vous me permettez de développer, le projet de réforme de la Charte Constitutionnelle préparé par le délégué pontifical prévoit que l’Ordre de Malte soit “un sujet du Saint Siège“, c’est-à-dire du Vatican, ce que les chevaliers refusent, craignant de voir l’Ordre réduit à “une association de religieux“, selon le site d’informations religieuses italien Korazym. Dans son décret, le pape François rappelle une décision prise en 1953 par un Tribunal des cardinaux selon laquelle “les prérogatives de l’Ordre (…) ne constituent pas cet ensemble de prérogatives et pouvoirs propre aux États souverains”. “Étant un ordre religieux, il dépend (avec ses recettes…) donc du Saint-Siège“, conclut le pape François.
François, dans sa psycologie péronniste, veut faire disparaître les Chevaliers princiers, les laics fidèles, les délégations diplomatiques, tout en maintenant les activités caritatives teles pèlernages.
Selon le Chevaliers rebels, les recettes et les dons devraient êtres reversées directement au IOR, la banque du Vatican).
Le gouvernement de l’Ordre Souverain de Malte a une structure similaire à celle d’un gouvernement d’Etat. Il se caractérise, cependant, par des éléments dus à sa nature d’Ordre religieux laïc et par une terminologie particulière qui s’est développée au cours de neuf siècles d’histoire.
A la tête de l’Ordre de Malte, le Grand Maitre gouverne en souverain mais aussi en supérieur religieux. Il est assisté par le Conseil Souverain qu’il préside.
Le Conseil Souverain est élu pour cinq ans et est composé par le Grand Commandeur (le supérieur des religieux de l’Ordre); le Grand Chancelier (Ministres Affaires Etrangères et Ministre de l’Intérieur); le Grand Hospitalier (Ministre de l’Action Humanitaire et la Coopération Internationale); le Receveur du Commun Trésor (Ministre des Finances) et par six autres membres, tous élus par le Chapitre Général.
Reflets de siècles de tradition, ces titres expriment toutefois, des rôles qui sont en ligne avec les nécessités du XXI siècle. Unique en tant qu’institution souveraine et humanitaire, l’Ordre de Malte, guidé par son gouvernement, intervient sans cesse dans de nouveaux domaines pour répondre aux demandes d’assistance humanitaire.
Au travers de ses missions diplomatiques, le gouvernement de l’Ordre Souverain travaille afin d’établir de nouveaux accords de coopération avec d’autres Etats dans les secteurs de l’assistance médicale et humanitaire.
Le système gouvernemental de l’Ordre de Malte est composé de trois pouvoirs : le pouvoir législatif, exercé par le Grand Maitre et le Souverain Conseil pour les questions non-constitutionnelles et par le Chapitre Général – qui représente l’Assemblée Suprême des Chevaliers – pour ce qui concerne les normes constitutionnelles, le pouvoir exécutif exercé par le Souverain Conseil et le pouvoir judiciaire de la compétence des Tribunaux de l’Ordre.
La Charte Constitutionnelle et le Code règlementent la vie et les activités de l’Ordre de Malte.
Les Chevaliers de malte ont peur que leur Ordre ne devient qu’une banale association religieuse ou de péntants Nobles, comme l’Ordre du Saint Sépulcre ou la Milice de Jésus-Christ.
Il assiste le Lieutenant de Grand Maître dans le Gouvernement de l’Ordre
Il se compose du Lieutenant de Grand Maître, qui le préside, des quatre Hautes Charges (le Grand Commandeur, le Grand Chancelier, le Grand Hospitalier et le Receveur du Commun Trésor) et de six membres.
Le Souverain Conseil se réunit sur demande du Lieutenant de Grand Maître au moins six fois par an au siège de l’Ordre de Malte, ou lorsque des circonstances exceptionnelles l’exigent.
A l’attention de l’ami de la Charte Kardaillac, un noyau de Chavaliers tradis, sous le patronage de Cardinaux favorables à Benoit XVI, seraient en train d’organiser une sorte de « résistance ».
Prions la Très Sainte Vierge de Philerme -https://www.orderofmalta.int/fr/l-ordre-de-malte/l-icone-de-la-vierge-de-philerme/-, de Saint-Jean Baptiste, du Bienheureux Gérard fondateur et premier Grand Maître de l’Ordre né vers 1040 et de tous les saints patrons de l’Ordre Souverain des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte (c’est le vrai nom de l’Ordre) qu’ils intercèdent auprès du Divin Christ-Roi pour qu’Il accorde à ses Chevaliers aide et protection.
L’ancien historiographe de l’Ordre de Malte, Henri Syre, dénonce l’action du pape François, son mode de gouvernement et de communication, ses projets inaboutis de réforme de la Curie, ses prises de position en matière de la famille, de morale sexuelle, ou encore de politique, dans un livre explosif : LE PAPE DISCTATEUR (Presses de la Délivrance).
L’élection de Jorge Bergoglio au souverain pontificat, après la démission de Benoît XVI, s’explique par le sentiment, chez les cardinaux, que le précédent pontificat avait été un échec du point de vue du gouvernement. Les électeurs du nouveau pape, dont beaucoup ne le connaissaient pas, ont été séduits par son thème de réforme : au contenu des plus vagues.
Le soufflé de l’enthousiasme retombé, les failles d’un « pontificat de com’ » sont apparues : une religieuse philippine gifflée par François parce qu’elle l’a tiré affectueusement par la manche, la brutalité de Traditionis Custodes -sans précédant !- ouverture aux familles recomposées et aux mariages gays, annexion forcé de l’Ordre de Malte (du moins de ses recettes). Mais les médias reprennent inlassablement la fable d’un pape François progressiste empêché de réformer par des cardinaux conservateurs, alors que jamais pouvoir d’un pape n’a été si grand. Les catégories politiques occidentales ont d’ailleurs peu compris un prélat formé par le populisme péroniste.
Ce livre n’a d’autre ambition que de montrer, derrière la façade, une réalité inconnue du grand public : un pape autoritaire au lieu de l’homme simple et aimable des médias, un réseau de corruption financière et morale au lieu de la réforme de la Curie…
A lire : Henri Syre, LE PAPE DICATEUR (Presse de la Délivrence)
https://www.laprocure.com/product/25903/sire-henry-le-pape-dictateur-l-histoire-cachee-du-pontificat
Merci, Hérvé de cette relecture des actions et comportement de l’occupant actuel du trône de Pierre.
Il est amusant de constater combien l’élection du pape François puis son gouvernement ressemblent à ceux d’Emmanuel Macron !
Les connaissant un peu, il m’étonnerait que l’Ordre de Malte se laisse mater par un pape bancal qui va s’aigrir de sa diminution physique et se laisser emporter par son caractère belliqueux.
Et première pour un pape (je suppose), il a assisté jeudi dernier à ses propres obsèques sous un ciel menaçant, avec un petit vent glacial qui ne pédispose pas à la méditation.
C’est un livre passionnant, rigoureux, documenté. Tout sauf un brulôt, car Henry Sire, auteur d’une histoire magistrale de l’Ordre de Malte, a abordé le sujet en historien. Pour comprendre qui est vraiment le pape François, comment et pourquoi il a été élu, l’éclairage psychologique du péronisme sur ce pontificat.
Plusieurs grands thèmes sont abordés, depuis les affaires de la Mafia de Saint-Gall et d’ “Amoris laetitia ». Jaenne Smith a accepté de traduire ce livre et de participer à sa diffusion non par volonté d’agitation mais pour servir une vérité qui doit être connue. Parce que face à la confusion régnante, la seule solution est justement la vérité, dans l’espoir d’ailleurs que nous priions tous avec une intensité renouvelée pour l’Eglise, notre Mère.
Le conflit qui vient d’éclater entre le Vatican et cet Ordre souverain (mais totalement dévoué au pape) est tout sauf anecdotique. Depuis l’élection du pape François en 2013, c’est même le premier épisode sérieux d’un affrontement qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans l’Eglise Catholique, entre un camp progressiste soutenant les réformes de ce pape –sa dénonciation des économies ultralibérales, sa lutte pour la protection de l’environnement, ses initiatives en faveur des réfugiés–, et des bastions conservateurs qui n’hésitent plus à s’en prendre à lui et à l’accuser de préparer la destruction de l’Eglise.
Le sourire bienveillant de cet homme de 80 ans, son style de vie austère, ses formules à l’emporte-pièce tracent parfois le portrait d’un pape candide et naïf. C’est faux. En forçant à la démission le grand-maître de l’Ordre de Malte, il vient de démontrer une autorité et des qualités de gouvernement inspirées de sa formation de jésuite: écoute, «discernement», puis décision, fut-elle ferme et brutale.
La guerre entre Tardis et modernistes s’est répercuté à l’intérieur de l’Ordre de Malte.
Dans le conflit survenu entre le Grand-Maître de l’Ordre de Malte et son Grand-Chancelier, ce cardinal américain très frondeur est aux premières loges et prend le parti du grand-maître Matthew Festing, qui peut dès lors se prévaloir de la «volonté du Saint-Siège» d’écarter son grand-chancelier. Mais, comme souvent, une affaire peut en cacher une autre. Une autre réforme du pape François donne un tour plus politique et son vrai sens à la crise au sommet de l’Ordre de Malte: c’est la réforme des finances de l’Eglise –notamment de l’Institut pour les œuvres de la religion (IOR), appelée «banque du Vatican»– considérées comme opâques et sulfureuses.
Depuis longtemps en effet, des entreprises suspectes se servent de liens avec tel ou tel prélat un peu naïf pour occulter des affaires sous le sceau du secret bancaire du Vatican. Le pape Benoît XVI, le premier, avait tenté de mettre fin à ces pratiques douteuses mais, au fur et à mesure qu’avançait son travail d’épuration, les obstacles se sont multipliés sur sa route. La fameuse affaire des «Vatileaks» –fuites de documents depuis le bureau même du pape– avait démarré dès les premières mesures prises par le pape allemand visant au «nettoyage» des finances.
Poursuivant la même politique, le pape François subit les mêmes pressions. Des règlements de comptes éclaboussent l’Eglise, jusqu’à la tête de l’Ordre de Malte. Dix jours avant la mise à l’écart par sa hiérarchie du grand-chancelier de l’Ordre, Albrecht von Boeselager, son propre frère, Georg, avait été nommé par le pape à la tête du conseil de surveillance de la «banque du Vatican» pour mettre fin aux fonctions de dirigeants voulant créer un fonds d’investissement suspect au Luxembourg. Par ricochet, le clan du Vatican hostile aux réformes financières du pape aurait donc voulu faire payer au grand-chancelier allemand de l’Ordre de Malte la promotion de son frère à la tête de la banque! C’est le pape qui a eu le dernier mot, tapé du poing sur la table et obtenu la démission du grand-maître.
Le pape a promulgué samedi 3 septembre 2022, la nouvelle constitution de l’Ordre de Malte. Cette décision, censée mettre fin à une grave crise de gouvernance interne, contribue à redéfinir l’organisation comme un « Ordre religieux » et non une organisation humanitaire. Alimentant, selon certains, les craintes de perte de souveraineté.
La crise de gouvernance qui oppose l’ordre au pape aboutit le 3 septembre 2022 à la promulgation de la nouvelle charte constitutionnelle de l’Ordre, accompagnée de la dissolution du Souverain conseil et son remplacement par une instance provisoire de treize membres nommés par lui : Emmanuel Rousseau devient alors grand commandeur, c’est-à-dire responsable des questions religieuses et spirituelles de l’ordre et l’un des quatre dignitaires qui assistent le grand maître (vacant) et son lieutenant.
LA NOUVELLE CONSTITUTION DE L’ORDRE DE MALTE
https://www.orderofmalta.int/fr/actualites/nouvelle-constitution-de-ordre-de-malte/
Emmanuel Rousseau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Rousseau
Bien Hervé !
Le projet de réforme de la Charte constitutionnelle préparé par le délégué pontifical prévoit que l’Ordre de Malte soit “un sujet du Saint Siège“, c’est-à-dire du Vatican, ce que les chevaliers refusent, craignant de voir l’Ordre réduit à “une association de religieux“, selon le site d’informations religieuses italien Korazym. Dans son décret, le pape François rappelle une décision prise en 1953 par un Tribunal des cardinaux selon laquelle “les prérogatives de l’Ordre (…) ne constituent pas cet ensemble de prérogatives et pouvoirs propre aux États souverains”. “Étant un ordre religieux, il dépend (avec ses recettes…) donc du Saint-Siège“, conclut le pape François.
François, dans sa psycologie péronniste, veut faire disparaître les Chevaliers princiers, les laics fidèles, les délégations diplomatiques, tout en maintenant les activités caritatives teles pèlernages.
Selon le Chevaliers rebels, les recettes et les dons devraient êtres reversées directement au IOR, la banque du Vatican).
Si vous me permettez de développer, le projet de réforme de la Charte Constitutionnelle préparé par le délégué pontifical prévoit que l’Ordre de Malte soit “un sujet du Saint Siège“, c’est-à-dire du Vatican, ce que les chevaliers refusent, craignant de voir l’Ordre réduit à “une association de religieux“, selon le site d’informations religieuses italien Korazym. Dans son décret, le pape François rappelle une décision prise en 1953 par un Tribunal des cardinaux selon laquelle “les prérogatives de l’Ordre (…) ne constituent pas cet ensemble de prérogatives et pouvoirs propre aux États souverains”. “Étant un ordre religieux, il dépend (avec ses recettes…) donc du Saint-Siège“, conclut le pape François.
François, dans sa psycologie péronniste, veut faire disparaître les Chevaliers princiers, les laics fidèles, les délégations diplomatiques, tout en maintenant les activités caritatives teles pèlernages.
Selon le Chevaliers rebels, les recettes et les dons devraient êtres reversées directement au IOR, la banque du Vatican).
Le système gouvernemental de l’Ordre de Malte
Le gouvernement de l’Ordre Souverain de Malte a une structure similaire à celle d’un gouvernement d’Etat. Il se caractérise, cependant, par des éléments dus à sa nature d’Ordre religieux laïc et par une terminologie particulière qui s’est développée au cours de neuf siècles d’histoire.
A la tête de l’Ordre de Malte, le Grand Maitre gouverne en souverain mais aussi en supérieur religieux. Il est assisté par le Conseil Souverain qu’il préside.
Le Conseil Souverain est élu pour cinq ans et est composé par le Grand Commandeur (le supérieur des religieux de l’Ordre); le Grand Chancelier (Ministres Affaires Etrangères et Ministre de l’Intérieur); le Grand Hospitalier (Ministre de l’Action Humanitaire et la Coopération Internationale); le Receveur du Commun Trésor (Ministre des Finances) et par six autres membres, tous élus par le Chapitre Général.
Reflets de siècles de tradition, ces titres expriment toutefois, des rôles qui sont en ligne avec les nécessités du XXI siècle. Unique en tant qu’institution souveraine et humanitaire, l’Ordre de Malte, guidé par son gouvernement, intervient sans cesse dans de nouveaux domaines pour répondre aux demandes d’assistance humanitaire.
Au travers de ses missions diplomatiques, le gouvernement de l’Ordre Souverain travaille afin d’établir de nouveaux accords de coopération avec d’autres Etats dans les secteurs de l’assistance médicale et humanitaire.
Le système gouvernemental de l’Ordre de Malte est composé de trois pouvoirs : le pouvoir législatif, exercé par le Grand Maitre et le Souverain Conseil pour les questions non-constitutionnelles et par le Chapitre Général – qui représente l’Assemblée Suprême des Chevaliers – pour ce qui concerne les normes constitutionnelles, le pouvoir exécutif exercé par le Souverain Conseil et le pouvoir judiciaire de la compétence des Tribunaux de l’Ordre.
La Charte Constitutionnelle et le Code règlementent la vie et les activités de l’Ordre de Malte.
Charte constitutionnelle de l’Ordre Souverain de Malte
https://www.orderofmalta.int/wp-content/uploads/2022/09/Sovrano-Ordine-di-Malta-Carta-Costituzionale-e-Codice-2022-2.pdf
C’est tout celà que François veut réformer par le nouveau projet de Charte Consitutionnelle
https://www.orderofmalta.int/fr/actualites/nouvelle-constitution-de-ordre-de-malte/
Les Chevaliers de malte ont peur que leur Ordre ne devient qu’une banale association religieuse ou de péntants Nobles, comme l’Ordre du Saint Sépulcre ou la Milice de Jésus-Christ.
LE SOUVERAIN CONSEIL (2019-2024)
https://www.orderofmalta.int/fr/gouvernement/le-souverain-conseil/
Il assiste le Lieutenant de Grand Maître dans le Gouvernement de l’Ordre
Il se compose du Lieutenant de Grand Maître, qui le préside, des quatre Hautes Charges (le Grand Commandeur, le Grand Chancelier, le Grand Hospitalier et le Receveur du Commun Trésor) et de six membres.
Le Souverain Conseil se réunit sur demande du Lieutenant de Grand Maître au moins six fois par an au siège de l’Ordre de Malte, ou lorsque des circonstances exceptionnelles l’exigent.
Pour en savoir plus sur l’Ordre -encore- Souverain de Malte (jusqu’en 2024)
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Gouvernement
https://www.orderofmalta.int/fr/gouvernement/
Activités dipolmatique
https://www.orderofmalta.int/fr/activites-diplomatiques/
Oeuvre médicales et humanitaires
https://www.orderofmalta.int/fr/oeuvres-medicales-et-humanitaires/
Missions
https://www.orderofmalta.int/fr/l-ordre-de-malte/
Cerise sur le gateau
LES FUNÉRAILLES DU PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI (vues du point de vue de l’Ordre de Malte)
https://www.orderofmalta.int/fr/actualites/funerailles-pape-emerite-benoit-xvi/
Mais c’est Ouest Franbce qui en parle le mieux.
Le pape François prend le contrôle de l’Ordre de Malte
https://www.ouest-france.fr/societe/religions/pape-francois/le-pape-francois-prend-le-controle-de-l-ordre-de-malte-e1fb1b28-2b6f-11ed-b6d7-0567b7a2c557
A l’attention de l’ami de la Charte Kardaillac, un noyau de Chavaliers tradis, sous le patronage de Cardinaux favorables à Benoit XVI, seraient en train d’organiser une sorte de « résistance ».
Prions la Très Sainte Vierge de Philerme -https://www.orderofmalta.int/fr/l-ordre-de-malte/l-icone-de-la-vierge-de-philerme/-, de Saint-Jean Baptiste, du Bienheureux Gérard fondateur et premier Grand Maître de l’Ordre né vers 1040 et de tous les saints patrons de l’Ordre Souverain des Chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte (c’est le vrai nom de l’Ordre) qu’ils intercèdent auprès du Divin Christ-Roi pour qu’Il accorde à ses Chevaliers aide et protection.