https://www.le-kiosque.org/saumur-patrimoine-le-tableau-des-ardilliers-ne-remporte-pas-le-vote-du-plus-grand-musee-de-france/
L’église Notre-Dame-des-Ardilliers de Saumur abrite un tableau qui seraitl’œuvre d’un peintre tourangeau, Jérémie Le Pileur. Peint en 1632, il représente la ville de Saint-Aignan-sur-Cher s’offrant à la Vierge par l’intermédiaire de ses saints patrons. La toile a été offerte par la ville de Saint-Aignan en ex-voto à la chapelle royale Notre-Dame–des Ardilliers, qui fut, au XVIIe siècle, un haut lieu de pèlerinage mariale. Ce tableau représente une vue cavalière de la cité, protégée derrière un grand mur d’enceinte. Au premier plan, les deux personnages sont les saints patrons de la ville : Saint Aignan et peut être Saint Prisque. Au-dessus, la Vierge trône en majesté …
Une précision Jean de Viguerie a publié en1986 » Notre-Dame des Ardilliers, Le pèlerinage de Loire » chez O.E.I.L.
Je ne remarque pas qu ‘il y soit parlé du tableau, après un rapide premier coup d’œil, mais je vais aller plus loin et je vous tiendrai au courant J.A.
Sur chire.fr il semble qu’il y en ait au moins 1ex disponible .
Merci d’avance. de vos recherches.
Merci.
Intéressant questionnement car plusieurs inconnues subsistent.
D’abord l’identité réelle du second personnage, au bas du tableau que l’on nous dit être St Prisque. Fort peu connu il est vrai (s’il s’agit bien du saint de sexe masculin) sauf qu’il mourut martyr à Auxerre. Là pourrait exister le lien avec Saint-Aignan via les comtes d’Auxerre qui furent seigneurs de Saint-Aignan. Mais pour quelle raison précisément sur ce tableau ex-voto de 1632 ?
Ensuite, personne ne nous parle des armoiries qui figurent sur la partie haute et droite dudit tableau. Elles pourraient bien nous apporter, comme souvent, des indications utiles. Si personne ne peut me fournir d’image de celles-ci… j’irai les chercher moi-même !
En plus le site dominant quelque peu la Loire est splendide.
https://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/lieux/ardigene.htm
En feuilletant un peu plus, je n’ai trouvé qu’a la fin du livre une courte note-guide du visiteur par M. le chanoine Supiot, chapelain du sanctuaire :
Au-dessus des confessionnaux est suspendu un tableau datant du XVIIe siècle. Il fut offert par la petite ville de Saint-Aignan-sur-Cher, dans le Berry, qui s’était vouée à Notre-Dame des Ardilliers. D’autres cités l’avaient fait aussi, mais leurs offrandes votives ont été dilapidées au cours des périodes troublées de notre histoire. Il est heureux qu’il reste au moins ce souvenir pour témoigner que le rayonnement des Ardilliers débordait largement autrefois les frontières de la province d’Anjou.
Si j’arrive à en trouver le temps je chercherai plus .
J.A.
Merci d’avance , cher ami, de votre acharnement à nous aider.
A titre d’information pour notre ami Alain Texier et ceux que l’héraldique intéresse un peu, voici une notice provenant d’une soi-disant érudite de la municipalité de Beauvilliers – Eure-et-Loire – (les Beauvilliers ayant été durablement seigneurs de Saint-Aignan). Il appréciera sans doute le blasonnement des armoiries de Paul de Beauvilliers, premier duc de Saint-Aignan : j’ai rarement lu un tel tissu d’ignorance, d’incompréhension et d’usage erroné de la langue du blason ! C’est à pleurer : http://www.beauvilliers28.fr/joomla3/index.php/culture/31-vous-avez-dit-blason
MAIS OUI, J’AI DIT BLASON…
Merci, cher Régent, de nous avoir envoyé cette pépite. j’ai arrêté la lecture après avoir découvert la phrase qui suit :
Naturellement, comme il y a somme toute toujours la même chose sur les armoiries
Je suis tout prêt à lui offrir mon deuxième ouvrage pour peu que je connaisse son adresse !!!
C’est simple : Mme Laurence Jablonka, Mairie de Beauvilliers, 28150 Beauvilliers
Etonnant, tu es étonnant.
La Chapelle Royale du sanctuaire marial Notre-Dame-des-Ardilliers, voulu par Lous XIII et imaugurée par Louis XIV, se trouve à Saumur, sur les quais de la Loire, dans la paroisse de Saint Charles de Foucauld.
En 1454 un agriculteur, en labourant son champ, découvre dans l’« ardille » (argile, mot qui donnera son nom, d’après la légende, à Notre-Dame-des-Ardilliers) une statuette en pierre d’une trentaine de centimètres de haut représentant une pietà. Le paysan l’emporte chez lui. À deux reprises il découvre la pietà revenue à son lieu de découverte, proche d’une fontaine déjà connue pour ses vertus bienfaisantes. Dès lors des dévotions vont commencer autour de cette statue placée dans une niche sous un arceau de pierre.
C’est un lieu de pèlerinage oubilé. Sa fontaine était censée faire des miracles.
En 1614, grâce à l’appui de Marie de Médicis, la gestion du sanctuaire est confiée à l’Ordre des Oratoriens. En 1619, ils s’installent aux Ardilliers et créent un collège royal en 1624. Louis XIII accorde le statut de Chapelle Royale et les Oratoriens construisent, de 1628 à 1643, à l’est de la chapelle les bâtiments qui abriteront leur communauté, les salles de cours et les dortoirs des élèves. À partir de 1634, Richelieu fait construire sur le mur nord de la chapelle, une chapelle à vocation votive et funéraire3. Puis de 1652 à 1656, Abel Servien, surintendant des finances fait lui aussi construire une chapelle sur le flanc opposé. Il y fera inhumer son épouse.
Il serait intéressant de ralancer le pèlerinage originel : pier N.D. des Ardillets pour la France. Y a t-il des Fontevristes qui habitent entre Candes-Saint-Martin et Saumur ? n’ya t-il pas une Famille Bourbon à Fontevrault ? Merci…
Il serait intéressant de relancer le pèlerinage originel : prier N.D. des Ardillers pour la France.
Nous ne pouvons faire cela sans habiter sur place, ce qui est trés loin d’être le cas.
Y a t-il des Fontevristes qui habitent entre Candes-Saint-Martin et Saumur ? n’ya t-il pas une Famille Bourbon à Fontevrault ? Merci…
A ma connaissance aucun de ceux qui viennent à nos Rencoontres n’est » du coin ».