Chers Amis et pauvres pèlerins du Roi,
Je vous dois ce courrier que je vous ai promis dans la seconde quinzaine de ce mois de juillet, lors de notre dernière Supplique… Nous sommes le 31.
C’est tard et tout juste à temps !
Mais l’affaire qui mûrit depuis quelques mois n’est pas si simple, et a demandé cette nécessaire maturation.
Je veux être clair et court :
1. Depuis le 17 janvier 2012, nous avons accompli à Pontmain 136 pèlerinages de la Supplique à Dieu pour le retour du Roi. Notre Supplique du 17 août prochain sera non seulement la 137ème, mais aussi et surtout la première des 17 Suppliques restantes pour accomplir un « Rosaire de Suppliques à Marie de Pontmain », soit 153 Suppliques.
Je pense que l’image est évidente et le symbole très clair !
2. Depuis quelques mois, et de plus en plus rapidement, notre France implose totalement à tous les strates de la société. Comme une barre d’immeuble à raser, nous vivons en temps réel son effondrement organisé.
Ainsi, dans le domaine spirituel, les esprits sont devenus schizophrènes chez les élites, et ectoplasmes chez le commun des mortels. Dans le domaine temporel, les lois se multiplient frénétiquement comme des cellules cancéreuses dans le corps social, en paralysant chacun de ses organes qui s’arrêtent puis disparaissent (services publics entre autres).
La France se fige par la froideur des hommes. La France se meurt, la France est morte !
3. Il est grand temps pour les pèlerins de ces 17 Suppliques restantes du Rosaire de Suppliques à Dieu pour le retour du Roi, de vivre cet effacement de notre pays, chacun et collectivement, en Français et en Catholique,… et donc de réagir !
Mais, en faisant quoi, puisqu’à l’échelle de la société, nous sommes impuissants ?
« Encore 40 jours et Ninive sera détruite ! »
En réagissant comme le roi païen de Ninive, croyant immédiatement et sans réserve les dires du prophète Jonas, et ordonnant ipso facto une pénitence générale, officielle et publique !
4. Je ne suis pas le roi de Ninive et n’administre pas une ville, mais seulement fondateur et Promoteur de la Supplique à Dieu pour le retour du Roi qui n’est qu’un pèlerinage. Je n’ai aucun pouvoir sur les pèlerins qui y participent, mais j’ai une autorité sur la constitution et le contenu de la Supplique ainsi que sur son déroulement.
5. A partir du pèlerinage du 17 août prochain et les suivants, j’adjure ardemment tous les participants à la Supplique, non pas de se vêtir d’un sac ni s’asseoir sur de la cendre, mais en mémoire de cette manifestation publique de pénitence, de porter une étole (ou écharpe de notable), grise, et faite en tissus rugueux ; grise pour rappeler la cendre et rugueuse pour rappeler la matière du sac.
6. Cette étole bien visible par tous, sera la manifestation matérielle de la pénitence que nous ferons aussi individuellement en privé (à son choix et en secret sous le regard du Père qui est aux Cieux), mais surtout que nous devons faire publiquement et collectivement en symbiose et en sympathie avec la France entière qui vit déjà les prémisses de ses dures épreuves.
7. Il est relativement facile de faire une pénitence volontaire privée sous le regard de Dieu et personne ne s’en doute. Dieu nous demande l’humilité pas l’humiliation. Si nous y manquons quelquefois, Lui seul le sait, mais nous n’endurons pas le regard des autres.
A l’inverse, une pénitence publique est une humiliation volontaire visible, au risque des rires, des moqueries et des critiques de toute sortes et de tout milieu. S’y lancer hardiment est le plus difficile…Nous n’en avons plus l’habitude comme à l’époque médiévale.
Alors il faut se dire et redire comme nos compatriotes alsaciens : « C’est le premier bas qui goutte ! »
8. Concrètement, cette étole sera portée sur l’épaule droite et dirigée vers le flanc gauche, et le contraire pour les clercs.
Pour la rattacher à Pontmain, elle portera la Croix, comme Notre-Dame de Pontmain l’a sur sa robe à la fin de l’Apparition. Aussi, devant et derrière l’écharpe une petite croix rouge entourée de deux petites croix blanches seront imprimées.
9. Je vais m’occuper personnellement de la confection de ces écharpes de façon à vous libérer de cette contrainte. J’espère en avoir suffisamment pour le 17 août prochain.
En Union de prière à Jésus, par Marie Reine.
Bien à vous,
Chouandecoeur
Un seul mot : BRAVO !
Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Le proverbe connu « mieux vaut tard que jamais » signifie qu’il est préférable de faire quelque chose en retard plutôt que de ne jamais le faire. Autrement dit, même dans le cas où une chose pouvait (ou devait) être faite plus tôt, ne pas la faire du tout est pire.
https://www.orthographiq.com/blog/mieux-vaut-tard-que-jamais-que-signifie-ce-proverbe-francais#:~:text=On%20retrouve%20les%20premières%20traces,il%20avait%20une%20valeur%20prescriptive.
Hélas, pas si le résultat est le même.
Quelle est la réaction des pèlerins de Pontmain ?
Nous sommes au XXIé !
Et est ce que nous sommes beaucoup plus heureux qu’à l’époque où nos aïeux servaient un Dieu et un roi?
Merci Magister de votre commentaire.
Pour ce que j’en sais actuellement, la réaction semble positive… et je vous confirme sans aucun doute que les pèlerins de Pontmain sont bien des gens du XXIème siècle !
Il serait d’ailleurs étonnant que les pèlerins de la Supplique à Dieu pour le retour du Roi de Pontmain soient des « chrétiens de gauche », avec des idées et des attitudes temporalo-spirituelles (ou politico-religieuses si vous préférez) contradictoires et incohérentes.
Non, ce sont des gens bien droits, et « non tordus » comme le mot gauche le signifie. Vous savez comme moi qu’une pièce de bois qui a gauchi est irrécupérable et n’est plus bonne qu’à faire du bois de chauffage, sinon de la passer à la dégauchisseuse (et encore ce n’est pas toujours gagné)… tous les menuisiers et charpentiers savent cela !
Enfin, la Supplique de Pontmain est d’une toute autre dimension que ce que touche la démocratie ou assimilé, même si la devise de la Supplique est : « Nous faisons Politique à Pontmain comme d’autres font Médecine à Lourdes ».
Bien à vous,
P.S. Je crois que notre société et notre monde entier vont passer assez rapidement maintenant à la dégauchisseuse du Très-Haut.
Chouandecoeur
Le % par rapport à vos pèlerins présents chaque 17 ? Une question à laquelle vous pourrez me répondre: Un laïc peut -il imposer une pénitence ?
Lorsque j’évoque nous sommes au XXIé, nous y vivons.
Le % par rapport à vos pèlerins du 17 ?
Une question: un laique peut – il imposer une pénitence publique ?
Excusez pour le » doublon » je pensais que le 1er n’était pas parti et pour second lire » laîc »
Cher Magister,
Je ne peux répondre à votre question du %, pour la bonne et simple raison que nous commençons cette manifestation de pénitence publique qu’à partir du 17 août qui vient.
Oui un laïc peut imposer une pénitence publique : c’est le cas du roi de Ninive qui donne lui-même l’exemple*.
Il suffit de l’imiter.
Relisez donc les Écritures et, pourquoi pas, ma lettre ci-dessus qui vous incite à ces commentaires.
J’ai bien compris que nous vivons au XXIème siècle… et je répète : les pèlerins de la Supplique aussi !
* La nouvelle parvint au roi de Ninive; il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre.
SOURCE. https://marche.retraitedanslaville.org/ninive-se-convertit#:~:text=%5BA%20la%20prédication%20de%20Jonas,s%27assit%20sur%20la%20cendre.
Chouandecoeur
Je rejoins Magister
Le roi de Ninive était « roi » en plus d’être laïc comme vous le dites.
Un clerc ou un roi peut imposer une pénitence. Les pèlerins de Pontmain , je suppose font peut – être un long déplacement pour venir, pour certains cela peut représenter une pénitence ( temps, argent, fatigue ).
A eux de consentir, sans obligation d’un signe extérieur. Vous aurez les » pour » et les » contre » voilà une division qui s’annonce. Restez unis dans la prière, la Vierge voit les cœurs et vos pèlerins ont peut-être des souffrances morales ou physiques que vous ne connaissez pas et ils offrent leurs souffrances à la Reine pour le retour de son Fils.
Il ne faut rien imposer comme vous le dites en tant que Fondateur de la Supplique.