Bien sur, l’usurpation -l’Empire n’est institué que pour empécher le retour de la Monarchie Légitime- les noyades de Toulon sont impardonnables et l’assassinat du jeune Duc d’Henghien (que Napoléon prit pour Louis XVII revenu réclamer son Trône et sa Couronne) demeurent impardonnables. Mais l’Empire a instauré le Concordat (1801) et rétablit l’ordre public en mettant fin aux Guerres de Vendée.
Avec Ridley Scott, il faut s’attendre à tout, lorsqu’il se met à faire de l’Histoire, et avoir le coeur bien accroché lorsqu’on se soucie – un peu – de véracité. Je me souviens encore de son Gladiator (2000) censé se passer à la fin du règne de Marc-Aurèle en 180 AVANT JC (1er cartouche du film, aïe) et se terminant, après l’assassinat de son fils Commode, par le retour à une république sénatoriale (re-aïe). Je n’ai pas encore vu ce Napoléon mais ayant lu la réaction de Patrick Gueniffey dans le Point, grand spécialiste de l’empereur et auteur d’un magistral Bonaparte, on est en droit de craindre les pires poncifs tout droit sortis – et malheureusement assimilés par beaucoup – des vainqueurs anglo-autrichiens du Congrès de Vienne et de la vision woke actuelle. Je pressens une spectaculaire bataille d’Austerlitz – le bonhomme sait y faire – et beaucoup d’inhumanité teintée d’esclavagisme et de misogynie (il faut bien que ça « passe » pour le public d’aujourd’hui) mais je sens que les « masses de granit » et la complexité du personnage vont purement et simplement passer à la trappe.
Je ne suis pas Bonapartiste, mais ce film là sur Bonaparte est bien fait !
Oui, un jeune capitaine d’origine Corse assiste à une exécution parla guillotine au milieu d’une foule agitée (est-ce celle de Marie-Antoinette ?) : çelà le décidera à mettre fin à la Révolution dite Française
https://www.lefigaro.fr/cinema/la-bande-annonce-du-napoleon-de-ridley-scott-veut-en-mettre-plein-la-vue-20230710
Bien sur, l’usurpation -l’Empire n’est institué que pour empécher le retour de la Monarchie Légitime- les noyades de Toulon sont impardonnables et l’assassinat du jeune Duc d’Henghien (que Napoléon prit pour Louis XVII revenu réclamer son Trône et sa Couronne) demeurent impardonnables. Mais l’Empire a instauré le Concordat (1801) et rétablit l’ordre public en mettant fin aux Guerres de Vendée.
Le film est en toyut cas à voir.
Avec Ridley Scott, il faut s’attendre à tout, lorsqu’il se met à faire de l’Histoire, et avoir le coeur bien accroché lorsqu’on se soucie – un peu – de véracité. Je me souviens encore de son Gladiator (2000) censé se passer à la fin du règne de Marc-Aurèle en 180 AVANT JC (1er cartouche du film, aïe) et se terminant, après l’assassinat de son fils Commode, par le retour à une république sénatoriale (re-aïe). Je n’ai pas encore vu ce Napoléon mais ayant lu la réaction de Patrick Gueniffey dans le Point, grand spécialiste de l’empereur et auteur d’un magistral Bonaparte, on est en droit de craindre les pires poncifs tout droit sortis – et malheureusement assimilés par beaucoup – des vainqueurs anglo-autrichiens du Congrès de Vienne et de la vision woke actuelle. Je pressens une spectaculaire bataille d’Austerlitz – le bonhomme sait y faire – et beaucoup d’inhumanité teintée d’esclavagisme et de misogynie (il faut bien que ça « passe » pour le public d’aujourd’hui) mais je sens que les « masses de granit » et la complexité du personnage vont purement et simplement passer à la trappe.