Alain Beauregard. Hommage à Louis d’Alencourt, né au ciel ce Mercredi 22 mai 2024

Hommage à Louis d’Alencourt, né au ciel ce 22 mai 2024

     Le seigneur, notre Dieu, pourrait bien – pour le meilleur – avoir « pris au mot » les derniers écrits de notre ami Louis, soudainement né au ciel qui, à l’approche de la conclusion du dernier article de son blog, Le Grand Réveil : « Le projet 47 » rappelait justement, de manière très préfiguratrice, qu’« à toute chose malheur est bon. »

     Permettez-moi ainsi de vous expliquer ce que signifie, à mon sens, cette naissance prématurée au ciel pour notre espérance, y compris royaliste et quant à la chute annoncée des idoles dont ce monde est structurellement rempli.

     Mais qu’il me soit tout d’abord permis d’exprimer ma prière pour que Paix soit à son âme et que ses proches trouvent consolation et réconfort.

    Dieu sait que j’étais en grande divergence avec Louis sur bien des points mais ça ne nous avait pas empêché de collaborer, notamment à l’été 2020, peu après la sortie du confinement Covid.

    Par écrit, j’avais fait part à Louis de mon analyse quant à la portée proprement eschatologique que revêtait alors le passage dans le ciel de cette comète Neowise « nouvelle sagesse », préfiguratrice à mon sens d’un temps nouveau puisque je soulignais que le véritable nom par lequel elle méritait de retenir toute notre attention était « comète sainte Marie Madeleine » car c’est au 22 juillet, au jour de sa fête donc, qu’était annoncé son passage au plus prés de la terre.

    Louis m’avait alors demandé si j’accepterais qu’il publie une grande partie du texte que je lui avais envoyé pour ensuite y apporter ses commentaires.

      J’avais accepté et Louis publia sur le site du Grand Réveil au jour même de la fête de sainte Marie Madeleine, le 22 juillet, un article intitulé « Les signes dans le ciel continuent » qui ne rendait toutefois pas compte du titre plus explicite que je lui avait proposé : La profonde signification eschatologique de cette comète actuellement aisément visible à l’œil nu qui mérite d’être appelée « sainte Marie Madeleine »,                                                                 cf:  https://legrandreveil.wordpress.com/2020/07/22/les-signes-dans-le-ciel-continuent/

     À la faveur du retrait, juste quelques jours plus tôt des échafaudages et des bâches qui, pendant de long mois, avaient occulté, pour restauration, la façade de la basilique sainte Marie Madeleine de Vézelay, proche de chez moi où demeurent vénérées ses reliques, je soulignais dans cet article qu’une très intéressante clef de lecture venait de nous était donnée qui permettait de comprendre en quoi cette comète, méritant plus que jamais de porter le nom de celle qui fut « la première à voir le Christ ressuscité » venait nous annoncer de très heureux pour notre époque.

     Je vous invite à vous reporter à cet article pour suivre mon raisonnement où, sur le fondement de cette clef de lecture, j’affirmais que le passage de cette comète annonçait le prochain avènement de ce dernier roi de France, prédit par tant de prophéties au fil de l’histoire de France depuis le baptême de Clovis, « préfiguration de ce « Roi Talon »(1), tellement plus grand que lui, qui viendra après lui : le Christ revenant en Roi de Gloire ». En l’occurrence, un dernier roi de France (figuré sous les traits de « l’acrobate » sommital du tympan de Vézelay), désormais « retourné », pour les raisons que je l’expliquais, venant précisément entrer très significativement en contact avec le sol pour exprimer à quel point c’est de toute la terre qu’en réalité il est attendu pour initier son œuvre réparatrice et régénératrice qui sera très concrète(2).

     Je rends d’autant plus hommage à Louis d’avoir publié cette analyse que parmi nos points de divergence, il y avait précisément le fait que Louis n’accordait aucun crédit à la venue d’un tel « Grand Monarque », ainsi qu’il le rappelle dans son commentaire.

    Bien sûr, dans cette analyse, je ne donnais aucun calendrier prévisionnel de l’avènement de ce dernier roi de France ; un avènement, à mon sens, subtilement annoncé de source sûre par celle qui ayant été « la première à voir le Christ ressuscité » était la plus à même de discerner la venue du précurseur contemporain à Son retour en roi de Gloire.  

    Or, à présent que Louis nous a soudainement quitté, quel meilleur hommage puis-je lui rendre que de montrer dans les lignes suivantes à quel point la naissance au Ciel de Louis nous donne de nouvelles clefs de lecture de l’avènement contemporain de ce dernier roi de France auquel il ne croyait pourtant pas ; singulier humour de Dieu…

      Pour le comprendre, il est tout d’abord nécessaire de constater rétrospectivement – et j’en suis personnellement très ému – que les derniers écrits de Louis, sans qu’il en ait eu conscience, annonçaient son départ d’une manière par laquelle il nous montre que le Seigneur l’a, en quelque sorte, « pris au mot » :

      Ainsi, le tout dernier commentaire qu’a publié Louis, le 16 mai, sous son dernier article : « Le projet 47 » consistait pour lui à s’insurger contre l’hommage national rendu aux deux fonctionnaires pénitentiaires tués à Incarville lors de l’évasion d’un détenu le 14 mai sans qu’ils aient « mené la moindre action d’éclat » (personnellement, je n’aurais pas écrit cela).

cf  https://legrandreveil.wordpress.com/2024/03/29/le-projet-47/

       Or, force est de constater que le Seigneur l’a, en quelque sorte, « pris au mot » pour lui montrer que quant à Lui, Il n’hésitait pas à rendre hommage à l’un de ses enfants sans qu’il ait pour autant « mené la moindre action d’éclat » et j’écris ces lignes au lendemain de ce mardi 28 mai, jour où les obsèques de Louis ont été célébrées « à la chapelle Notre dame des armées où il allait tous les dimanches depuis son enfance ».

A fortiori, est-il plus bouleversant encore de lire les tous derniers mots que Louis a donc publié sur son blog le 16 mai et que le Seigneur a donc « pris au mot » pour le retrancher de ce plan de réalité. Louis commence ainsi sa dernière phrase par : « Il faut faire très attention » et il la terminait par ses derniers mots : « une réalité modifiée.» ; exacte préfiguration de son entrée dans l’Éternité, en une réalité en effet « modifiée » mais où son âme continue d’exister !

     Alors, il me faut à présent vous montrer à quel point il a plu à Dieu de faire de cette clef de lecture par laquelle « Il a pris Louis au mot » le moyen remarquablement signifiant par lequel Il a entendu nous en dire plus de l’avènement de ce dernier roi de France dont notre collaboration à Louis et moi m’avait permis de signaler l’importance inaugurale dans cet article de 2020 au regard du passage de cette comète sainte Marie Madeleine.

    – car – aussi improbable que cela paraisse – tandis que le dernier article publié par Louis était donc intitulé : « Le projet 47 », il faut bien constater qu’il a plu à Dieu de le rappeler à Lui au premier jour de l’entrée dans le 47ème mois, jour pour jour, du délai qui s’est écoulé (46 mois révolus) depuis la mise en ligne de cet article révélant l’importance inaugurale de cette comète sainte Marie Madeleine : du 22 juillet 2020 au 22 mai 2024 ! Telle est l’œuvre signifiante du Seigneur !

     Ainsi, peut-on comprendre pourquoi, ce décompte requerrait d’être exprimé en mois. C’est évidemment en lien avec le fond de cet article, au moyen d’un jeu de mot. Par ce « mois », ce qui est signifié, c’est la personne même de ce dernier roi de France dont il nous est dés lors dit qu’il devient, en quelque sorte, capable de dire « moi » sans doute parce que désormais il est, d’une manière ou d’une autre, né à lui-même, à sa mission !

    Par ailleurs, cette récurrence du nombre 22 ne peut manquer de faire écho aux échanges tenus sur le blog de Louis où, pour certains, ce nombre 22 devait précisément être associé au Grand Monarque.

      Ainsi se vérifie le caractère profondément préfigurateur de l’intitulé du dernier article de Louis par lequel il annonçait son départ, bien à son insu. Du « 47 », il n’aura en effet connu que ce qui mérite d’être appelé un « projet », puisque né au ciel dès le 1er jour de l’entrée dans le 47ème mois de la publication de cet article précédemment consacré à expliquer la portée eschatologique du passage de cette comète sainte Marie Madeleine en 2020 !

      N’en croirait-on rien que le Seigneur demeure patient pour rendre l’accomplissement de Son Dessein intelligible à ses brebis :

     – car – aussi improbable que cela paraisse à nouveau (vérifié sur tableur) – du mercredi 22 juillet 2020 au mercredi 22 mai 2024 inclus, il y a 1401 jours. Or, en lien étroit avec l’analyse que j’avais développée dans cet article de 2020 et ainsi que Louis le savait, 14 en guématrie ( NDLRB. Numérologie) hébraïque correspond à la valeur numérique des 3 lettres (daleth, vav, daleth) qui forment le nom du roi David ; d’où l’on peut comprendre, qu’à la suite de l’annonce faite par cette comète sainte Marie Madeleine quant à l’avènement prochain de ce dernier roi de France venant en précurseur à l’entrée dans une nouvelle ère ultimement préfiguratrice du retour du Christ en roi de Gloire, ce quantum de 1401 vient signifier que ce Grand Monarque héritier de la royauté davidique venait, en quelque sorte, de naître à lui-même (1er jour) en ce 22 mai 2024, au jour même où Louis naissait au ciel…

     Or, même ce « mystère », Dieu permet qu’il soit compris plus profondément et sans ambigüité au moyen d’une troisième occurrence, tout aussi peu probable que les précédentes…

    – Ramenés en semaines, ces 1401 jours correspondent à l’écoulement de 200 semaines et 1 jour (7 x 200 + 1 = 1401). Or, qui parmi les Hommes de bonne volonté ne peut entendre que ces 200 signifient « deux sangs » ; « deux sangs » qui effectivement donnent, en quelque sorte, naissance à ce «  1 » tant attendu et donc à ce dernier roi de France dont l’annonce a été prophétiquement réitérée au fil de l’histoire par nombre de mystiques, hommes et femmes, depuis le baptême de Clovis en prévision du rôle déterminant qu’il aura à jouer – tel qu’on peut le comprendre de ces annonces – au sein de la période véritablement charnière de l’histoire du Salut et de l’histoire de l’humanité au cours de laquelle il vivra ; une période qu’il n’est pas difficile d’identifier à la période contemporaine, ainsi que le dépassement d’une abondance de marqueurs toujours plus transgressifs des lois ontologiques ne cessent de nous le rappeler : sociétaux, climatiques , environnementaux…

     Quant à l’explication de ces « deux sangs », elle participe d’une logique archétypale très profonde qui n’est pas étrangère à la réparation du meurtre d’Abel par Caïn. C’est à peine si l’on sera étonné de savoir que la république a tenté d’en détourner le potentiel opératif au service d’un but impur, ainsi qu’on en trouve l’illustration dans les paroles de ce tristement célèbre chant révolutionnaire, « Le chant du départ » où elle fait dire : « Un Français doit vivre pour elle (la république) ; Pour elle (la république), un Français doit mourir. » !

       Ainsi, au service d’une cause tellement plus noble, participant véritablement du déploiement contemporain de l’histoire du Salut, il fallait donc qu’un homme meurt – et ce fut Louis d’Alencourt – pour qu’un autre vive, en la personne de ce dernier roi de France dont Louis, quant à lui – singulière ironie – croyait donc faussement pouvoir se passer au sein de cette dynamique du Salut.

      Bien sur, il y aura ceux, nombreux – et je le déplore vivement – y compris confis en Église qui, tout croyants qu’ils se disent, voire étant de ceux qui apprécient ses pompes et ses dentelles, préféreront en cette occasion, comme en bien d’autres, rendre un culte non pas au vrai Dieu mais à l’idole hasard à qui ils attribueront de telles « coïncidences », dés lors dépourvues de sens, singeant horriblement ceux du monde, qui quant à eux ont au moins l’excuse d’être formatés, débilités par le conditionnement structurellement matérialiste et idolâtre qui y règne en maître, fondé sur le déni de Dieu, le déni de toute transcendance authentique et qui explique qu’au sein de cet abominable paradigme matérialiste, cannibalo-capitaliste, l’homme soit toujours davantage structurellement sacrifié, dévoré, débilité, exploité, asservi, fait esclave… sur l’autel d’idoles, de faux dieux toujours plus dévorants et impitoyables : l’argent, le marché, le pouvoir, la domination d’autrui, l’exaltation égotique…

     C’est sans doute pourquoi, quant à moi, plutôt que de croire, je préfère savoir puisque Dieu veut nous instruire et nous donne de comprendre Son Dessein, ainsi que l’illustre – si adéquatement, si solennellement – avec la mort d’un homme cet hommage à Louis d’Alencourt.

    Car d’expérience, Dieu n’est pas ingrat avec ses serviteurs. Qui demande, reçoit !

     Ainsi, comme le rappelait Louis à la fin de son dernier article et pour le résumer : « le 47 est aussi le chiffre du Christ en Gloire, il n’est pas interdit de penser que » par « une sorte de détournement par notre Seigneur » dont la marque de fabrique est précisément de faire d’un mal un bien, les projets que Louis, dans cet article, prêtaient à brève échéance aux forces obscures de ce monde n’aboutissent finalement à « la victoire du Christ sur le monde ».

     Or, les éléments rassemblés dans cet hommage à sa personne, tels que je viens de les aborder, ne viennent-ils pas montrer très subtilement qu’une étape très précieuse vient d’être précisément franchie en direction de cet ultime dénouement qui passe, à notre époque, par l’avènement préalable et indispensable de ce dernier roi de France, venant en précurseur à l’entrée dans une nouvelle séquence temporelle participant du déploiement contemporain de l’histoire du Salut.

     Enfin, pour achever cet hommage à Louis, et délibérément emprunter à un registre qui est sans doute inconnu, voire reprouvé par ouï-dire par certains d’entre vous, je ne tairai pas cette vérité d’une grande profondeur, extraite de cet admirable « Dialogue avec l’ange » rapporté par Gitta Mallasz (Ed Aubier) : « Ce n’est pas la mort qui est mauvaise mais la tâche non accomplie. »

      Alors, véritablement que notre ami Louis soit en paix, car pour ma part, je témoigne que Louis a bien accompli sa tâche, celle à laquelle il se refusait pourtant à croire lui-même, c’est-à-dire avoir contribué à révéler un peu plus de la présence contemporaine de ce dernier roi de France dont on est désormais invité à comprendre que, né à lui-même, il est désormais subtilement et opérativement à la manœuvre, tel que nous le montre la naissance au Ciel de Louis.

      C’est aussi pourquoi, si le blog « Le Grand Réveil » s’arrête avec la naissance de Louis au Ciel, c’est pour mieux nous faire comprendre que la réalité très concrète d’un Grand Réveil commence réellement à prendre corps, jusque et y compris, de toute évidence, dans la tête de ce dernier roi de France qui, à la faveur de la naissance au Ciel de Louis, vient ainsi de naître à sa mission, en digne héritier de la royauté davidique.

Alain Beauregard                                                                                                                        Délégué de la Charte à l’interprétation des temps et des lieux

(1) « Roi Talon » est l’une des acceptions par laquelle la foi juive désigne le Messie à venir

(2) A ce titre, dans un paragraphe que Louis n’avait pas publié dans son article, je précisais : « Il n’est pas moins significatif de constater en une puissante réponse à l’acuité de la problématique environnementale contemporaine que ce précurseur au retour du Christ ainsi « retourné » (figuré sous les traits de l’acrobate sommital du tympan de Vézelay) touchera dés lors le sol, non de ses pieds, comme son prédécesseur (saint Jean Baptiste) auquel il doit être comparé pour venir semblablement à lui inaugurer l’entrée dans une ère nouvelle mais (conformément à la rotation de cette image suggérée par cette clef de lecture) que ce dernier roi de France sera donc au contact du sol par ses parties génitales, par son sexe, suggérant que ce personnage vient aussi précisément pour « épouser » la terre, pour « faire corps » avec elle afin de rétablir un mode de vie harmonieux entre les hommes et la nature, aux antipodes du mode de production et du mode de vie diabolique promu par ce paradigme matérialiste et idolâtre, cannibalo-capitaliste, qui fait véritablement œuvre de mort aussi bien à l’encontre de l’homme qu’à l’encontre de la Terre elle-même et de tout le milieu vivant, à l’encontre de toute la création.

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