RIP Dr Doublier-Villette – par webmaster+, le 15/03/2012 09:47
Le docteur Doublier-Villette vient de décéder ce mardi 13 mars 2012 d’une crise cardiaque.
C’est non seulement un ami de la vie, dés son commencement, qui nous quitte mais aussi un ami du roi et , par conséquent de la Charte de Fontevrault, qui nous quitte et je vais dire ici pourquoi.
Je connaissais le Dr Michel Villette depuis, sans doute, une bonne vingtaine d’années et je peux – je dois- dire aussi aussi que je le connaissais bien et que je lui dois beaucoup … comme d’ailleurs un grand nombre de personnes, c’est une évidence.
C’est à l’occasion de la sortie du premier Annuaire Royaliste des Organisations et Mouvements (AROM) , version papier, que nos routes se sont croisées. Nous étions en 1989 et j’avais eu l’attention attirée par l’ampleur des activités de Michel Villette via l’Alliance chrétienne , ampleur dont la presse amie se faisait grandement l’écho.
J’avais alors pris contact avec lui et nous avions sympathisé , et ce d’autant plus, que Michel avait alors pris l’initiative de préparer l’anniversaire du 15 e centenaire du baptême de la France (1996) par sept ou neuf ans de prière, je ne me souviens pas. Couronnement de ces années: une messe dans le rite que nous appelons aujourd’hui » extraordinaire » en l’église Saint Goeorges suivie d’une procession à Fourvières derrière le drapeau de l’Alliance Chrétienne (dont j’ai assumé une année la présidence tournante) et un mini colloque à Lyon (théâtre des Celestins) à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception ( dite aussi fête des lumières) le 8 décembre. J’ai participé à plusieurs de ces colloques qui se tenaient dans le cadre vieillot (à l’époque) mais attachant de ce qui devait être le théâtre des Célestins non loin de la Saône y parlant, depuis la scène, d’un certain nombre de choses et d’autres dont la vertu de force.la 3 éme mi-temps nous voyait prendre un repas fraternel en une brsserie située, je crois, quai de Bondy.
C’est à l’occasion de ces pélerinages que j’ai rendu visite à Michel dans sa demeure où l’accueil de sa tribu était toujours enchanteur . Je me souviens, comme si c’était hier, de la prière en famille que nous étions allés faire dans sa » chapelle » privée ; C’est là que j’ai entendu -pour la première fois- monter vers les étoiles le chant cristallin de sa nombreuse tribu d’enfants entonnant les acclamations carolingiennes.