Les prétendants doivent réunir 500 signatures d’élus habilités à les parrainer, une condition qui entraîne habituellement l’élimination de nombre d’entre eux
Au moins 44 candidats se sont déjà déclarés pour l’élection présidentielle de 2017, avant les primaires qui doivent permettre à la droite, et peut-être la gauche, de désigner leurs propres représentants.
Pour pouvoir officiellement concourir, les prétendants doivent réunir 500 signatures d’élus habilités à les parrainer, une condition qui entraîne habituellement l’élimination d’un certain nombre d’entre eux. En 2012, dix candidats ont pu se présenter.
Voici les candidats déjà déclarés à la présidentielle 2017, par ordre alphabétique.
Daniel Adam
Celui qui se présente sur sa page Facebook comme « Papy Boss », s’adresse, via les réseaux sociaux et internet, aux « dégoûtés de la politique » et défend le slogan : « Le peuple président, dehors les politicards et les parasites ». Méconnu, il fait partie des petits candidats qui auront du mal à récolter les parrainages nécessaires pour se présenter pour de bon.
François Asselineau, 58 ans
Le président de l’Union Populaire républicaine, prône notamment la sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN pour « redonner à la France sa vraie personnalité ». Il fait partie des petits candidats qui communiquent principalement sur les réseaux de sociaux et internet. Pour lui aussi, réunir les parrainages sera compliqué.
Nathalie Arthaud, 46 ans
Cette enseignante en économie a été désignée candidate de Lutte Ouvrière en mars lors du congrès de cette organisation. Son but : « permettre aux travailleurs, aux chômeurs, aux exploités de défendre leurs intérêts, à l’opposé de ceux du patronat et des actionnaires qui encaissent des millions et des millions ». A environ un an de l’échéance, elle est créditée d’environ 1 % des intentions de vote. En 2012, celle qui a succédé à Arlette Laguiller avait récolté 0,56 % des voix.
Yves Bontaz, 77 ans
Cet industriel de Haute-Savoie a déjà voulu se présenter en 2007 et 2012 mais n’avait pas pu réunir les 500 parrainages. Il tente à nouveau sa chance « pour mettre fin à une époque de résignation du pays ou les Français ont la nausée des hommes politiques dans un pays malade de partout ». Pour lui, la réussite politique passe par la bonne santé des entreprises du pays.
Jacques Borie, 50 ans
Son nom n’est pas familier mais ce restaurateur d’Evry (Essonne) a déjà été candidat à diverses élections, notamment les présidentielles de 2007 et 2012. Dans les deux cas, il n’avait pas pu réunir tous les parrainages. « Ce coup-ci, le but est d’aller au bout », confie-t-il. Cet ancien membre du Parti radical de Gauche se présente désormais comme un candidat apolitique.
Ismaël Boudjekada, 19 ans
A même pas 20 ans, cet étudiant en droit de Besançon (Doubs), a déjà plusieurs élections à son actif : municipales, européennes et législatives partielles. Sans jamais réunir plus de 1% des voix. Quand bien même. « Il est temps qu’un candidat jeune et indépendant puisse se présenter à l’élection présidentielle », juge-t-il. S’il se veut « de gauche », il ne croit pas aux partis politiques traditionnels.
Gérard Charollois, 64 ans
Si primaire écologiste il y a, ce juge périgourdin et membre éminent de la Sepanso, s’y présentera. Si Nicolas Hulot et Cécile Duflot ne sont pas candidats par ailleurs. Bien conscient de faire partie des candidats qui souffrent d’un sévère défaut de notoriété, il peut désormais compter sur un comité de soutien sur Facebook. Son objectif : défendre la nature et « le vivant » en général.
Jacques Cheminade, 74 ans
C’est la troisième fois depuis 1995 que le fondateur de Solidarité et Progrès est candidat. Celui qui se définit comme un « gaulliste de gauche », entend encore une fois s’élever « contre le sérail politique qui a pactisé avec l’empire de l’argent ». En 2012, il avait recueilli 0,25% des voix au 1er tour.
Nicolas Dupont-Aignan, 55 ans
Député souverainiste de l’Essonne et président de Debout la France, il se présente comme le « candidat ni système ni extrême » de ces élections. C’est aussi l’occasion pour lui de promouvoir son livre « France, Lève-toi et Marche », qui présente son programme et est aussi un réquisitoire contre les « personnels politiques ». En 2012, il avait obtenu 1,79% des voix.
Bastien Faudot, 37 ans
Ce diplômé en philosophie relativement méconnu a été investi par le Mouvement républicain et citoyen, créé par Jean-Pierre Chevènement, qui en a claqué la porte depuis. Le parti n’avait plus présenté de candidat depuis 2002. Mais pour Bastien Faudot, aujourd’hui « il manque une voix qui porte la Nation à gauche. » D’où sa candidature.
Stéphane Guyot, 47 ans
Ce fleuriste parisien espère être sur la ligne de départ pour défendre la reconnaissance du vote blanc. Ce qui risque d’être compliqué, comme il le reconnaît lui même sur le site du parti. Selon lui, voter pour le candidat du Parti du vote blanc revient à dire : « Je souhaite m’impliquer dans le débat en votant, mais ce que vous me proposez ne me convient pas ». Le parti ne présente pas de programme, plutôt une alternative.
Carl Lang, 58 ans
Cet historique du front national, suspendu en 2008, a créé en 2009 le Parti de la France, au sein duquel il accueille tous ceux qui ne digèrent pas le départ de Jean-Marie Le Pen. Celui qui juge Marine Le Pen « trop à gauche » entend incarner « la vraie droite, la droite nationale et la droite des valeurs ».
Jean Lassalle, 60 ans
Le député centriste des Pyrénées-Atlantiques qui se revendique le « candidat du peuple pour le peuple » s’est « mis en congé » du MoDem sur fond de désaccord avec son président, François Bayrou, pour présenter sa candidature. Pour le moment, Jean Lassalle est donc seul dans sa course à la présidentielle. » Je n’ai rien, sauf moi. C’est déjà pas mal. »
Marine Le Pen, 47 ans
Déjà candidate en 2012 (17,9%), la fille du cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a annoncé en janvier qu’elle entendait aller « au contact des Français » pour forger sa stature présidentielle, avant de lancer sa campagne « début 2017 et pas avant ». La présidente du FN s’annonce comme une candidate redoutable. Selon les sondages, elle serait en capacité de se qualifier pour le second tour.
Henry de Lesquen, 67 ans
Le président de l’ultradroitière Radio Courtoisie prône un « retour au 19e siècle » et multiplie sur Twitter les déclarations choc, jugées « antisémites et négationnistes ». Son programme « national libéral » propose, entre autres, une réflexion sur la destruction de la Tour Eiffel, « affreuse », l’annexion de la Belgique par la France ou encore le bannissement de la « musique nègre » des médias publics.
Marie-Noëlle Lienemann, 64 ans
La sénatrice de Paris, qui a publié un livre en forme de réquisitoire contre François Hollande, « Merci pour ce changement », se présentera en cas de primaire à gauche ou si l’actuel président décide d’être le candidat socialiste à l’élection. « Il est temps de changer de cap. Je veux des primaires qui rassemblent la gauche et les écologistes, PS compris. C’est pour cela que je suis candidate », a-t-elle déclaré.
Jean-Luc Mélenchon, 64 ans
Le député européen se pose en candidat du « peuple » contre « la caste » de la finance et du « système ». Déjà candidat en 2012 au nom du Front de gauche (11,1%), il a cette fois annoncé sa candidature « hors cadre de parti ». Donné autour des 10% dans les études d’opinion depuis plusieurs mois, celui qui se veut le représentant de « la France insoumise » oscille désormais entre 12 et 16% des intentions de vote.
Jean-Pierre Mélia
Son visage ne vous est pas inconnu ? C’est peut-être parce qu’il s’agit d’un ancien candidat de l’émission « Pékin Express ». Celui qui admet « être plus vieux que Juppé », se présente sous les couleurs du parti qu’il a créé : Le Vrai Rassemblement. « Le seul parti qui ne rejette personne. » Sa ligne : « Tous les candidats mentent. Il promet, lui de ne jamais mentir aux Français ». Son projet : présenter un budget équilibré pour redresser le pays.
Alain Mourguy, 68 ans
Ce commercial reconverti dans le bénévolat en milieu hospitalier, représentera son parti, l’Union des gens de bon sens. Il a déjà tenté de se présenter en 2007 mais a dû jeter l’éponge, faute de pouvoir réunir 500 parrainages. Il porte avec son parti une quarantaine de propositions, dont le changement du système de vote au 1er tour de l’élection présidentielle, la reconnaissance du vote blanc, le référendum d’initiative populaire etc.
Paul Mumbach, 64 ans
Surfant sur le rejet de la réforme des régions et le « ras-le-bol » des élus locaux, le président des maires ruraux du Haut-Rhin, entend être le « candidat des maires en colère », avec son nouveau parti Les Fédérés. Il devait au départ former un « binôme polyvalent » avec son homologue de Bretagne, Christian Troadec, figure des Bonnets rouges. Finalement, il se lance en solo.
Philippe Poutou, 49 ans
Le syndicaliste CGT de l’usine Ford de Blanquefort, en Gironde, a été de nouveau désigné pour représenter le Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Celui qui avait recueilli en 2012 1,15% des voix affirme : « Le mouvement contre le gouvernement et la loi Travail nous a redonné la pêche. On a une colère à faire entendre ».
William Rouanet, 41 ans
Présent sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan lors des dernières élections municipales, départementales et régionales, ce juriste de l’Hérault se lance cette fois en solo. Il représente le mouvement qu’il a créé « L’autre voie de l’écologie ». Parmi ses propositions : que les chômeurs accomplissent des travaux d’intérêt général en échange d’une indemnité, développer les emplois liés à l’environnement, revoir le temps de travail etc.
Michèle Rivasi, 63 ans
L’eurodéputée EELV veut faire campagne pour rassembler au delà de la gauche, sur les grandes questions de société et pas uniquement l’environnement, « le climat, les transports, la santé ». Celle qui ne digère par la nomination d’Emmanuelle Cosse au gouvernement est candidate dans le cadre d’une primaire écologiste. Mais en cas de candidature écologiste autonome, son soutien irait plutôt à Nicolas Hulot.
David Saforcada, 44 ans
Cet ancien militaire basé à Toulouse est le président de France Bonapartiste, un mouvement visant à promouvoir les idées napoléoniennes. Se disant ni de gauche, ni de droite, son mouvement a soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002 et celle de Nicolas Dupont-Aignan en 2012. David Saforcada veut « redonner un cap à la France. Nous ne devons pas avoir peur de dénoncer mais surtout, de réformer et de modifier les règles de notre vie politique ».
Gérard Schivardi, 66 ans
Avec ou sans le Parti ouvrier indépendant démocrate, dont il est le président, il sera candidat, comme il l’avait été en 2007. Sa ligne n’a pas changé depuis. « Je ne m’étais pas trompé en 2007 en disant que notre pays allait à la catastrophe avec un désert industriel, une réforme territoriale qui ne va pas dans l’intérêt des Français », assène celui prône aussi une sortie de l’UE.
Rafik Smati, 39 ans
Ce chef d’entreprise français, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Bordeaux se présente pour Objectif France, son parti lancé en 2015, avec pour ligne le « progressisme conservateur ». « Crise économique, perte de l’autorité de l’Etat, non respect des valeurs nationales… La caste au pouvoir a abîmé la France… », assène-t-il. Sécurité, travail, impôts, territoire : son programme comprend neuf projets de réformes.
Oscar Temaru, 71 ans
L’ancien président de la Polynésie française, inscrite en 2013 par l’ONU sur la liste des « territoires à décoloniser » tente de rassembler des parrainages pour se présenter à l’élection afin de faire avancer son projet indépendantiste. « Ce n’est pas acquis. Je sais que c’est difficile », a-t-il récemment déclaré.
Serge Tinland, 53 ans
Formateur en aéronautique, il se présente hors parti. Pourquoi ? « Il me semble que nous, les indignés, les sans-dents, les illettrés, nous n’ayons d’autres choix que de nous jeter dans l’arène afin d’essayer d’apporter notre pierre à l’édifice de l’amélioration de la condition humaine », estime-t-il. Son vaste programme met l’accent sur la lutte contre le chômage, la pauvreté et les inégalités en règle générale.
Christian Troadec, 50 ans
L’ancien porte-parole du mouvement des Bonnets Rouges, maire divers gauche de Carhaix (Finistère) a annoncé qu’il serait « candidat régionaliste ». « Depuis que je le connais, il est candidat à peu près à toutes les élections. Donc je lui souhaite naturellement bonne chance, mais je ne crois pas un instant qu’il sera vraiment candidat », a dit de lui le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.
Maxime Verner, 26 ans
En 2012, il était le plus jeune candidat à se présenter à la présidentielle jusqu’à ce qu’il soit stoppé net dans sa course, ne parvenant pas à récolter les 500 parrainages. Dans son programme figurent plusieurs propositions : instauration d’un revenu citoyen, d’un crédit d’impôt pour les personnes touchant moins que le Smic, d’un service civique obligatoire d’un an ou encore la suppression du Sénat… Sa candidature est soutenue par LaPrimaire.org.
Antoine Waechter, 67 ans
Le président du Mouvement écologiste indépendant (MEI) était déjà candidat… en 1988 (3,78% des voix). Déplorant que certains de ses amis écologistes tardent à se décider, il se présente « pour sortir l’écologie politique de l’ornière ». Il avait tenté de se présenter en 2007 mais avait dû abandonner faute d’avoir réuni les 500 parrainages nécessaires.
Rama Yade, 39 ans
L’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, qui n’a plus de mandat ni de parti, est candidate avec un mouvement appelé « La France qui ose », sans passer par la primaire de la droite. Décidée à « bouleverser le jeu démocratique », elle rêve d’un second tour face à Marine Le Pen et reproche aux autres candidats d’être « des gestionnaires », « sans vision ».
Les candidats à la primaire de la droite
Tandis que la gauche débat de l’opportunité d’une primaire, celle de la droite doit avoir lieu les 20 et 27 novembre, sans les centristes de l’UDI. Onze candidats se sont déjà déclarés. Mais pour participer officiellement, les candidats doivent obtenir avant septembre les parrainages de 2 500 adhérents LR et de 250 élus dont 20 parlementaires.
Jean-François Copé, (LR), 51 ans
Après une longue traversée du désert, l’ancien patron de l’UMP a fait son retour sur la scène politique il y a quelques mois, à l’occasion de la sortie de son livre « Le Sursaut français ». S’il arrive à ses fins, il veut radicalement changer la façon de gouverner, quitte à passer en force. Pour l’heure, les sondages lui accordent 2% des voix.
Geoffroy Didier, (LR), 40 ans
Sa candidature est une surprise. Mais il aura du mal à réunir les parrainages et dénonce une primaire « trop verrouillée ». Chargé de l’organisation, le député Thierry Solère a répondu à ses accusations en affirmant : « Il a plein de qualités ». Mais est-ce qu’il « est en capacité d’être président de la République ? Vous ne trouverez personne qui vous dira oui. »
François Fillon, (LR), 62 ans
Alors que tout le monde le donnait politiquement mort, l’ancien Premier ministre rebondit dans les sondages. Il arrive en deuxième place derrière Alain Juppé et devant Bruno Le Maire. Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, voit en lui « une forme de synthèse » entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, entre la « radicalité » et « l’apaisement.
Hassen Hammou, 26 ans
Il était la caution « jeune » du panel de novembre 2014 face à François Hollande : originaire de Marseille, Hassen Hammou avait 25 ans, une capacité de droit et il touchait le RSA. Celui qui estime désormais ressembler à « Sarkozy pour l’énergie et l’audace, Le Maire pour la constance et la concision, Juppé pour le sens de l’État et des responsabilités », compte justement se mesurer à eux.
Alain Juppé, (LR), 70 ans
Le maire de Bordeaux est LE favori. Personnalité politique préférée des Français, il détaille son programme dans plusieurs livres : après un premier sur l’éducation en août 2015 et un deuxième sur « l’Etat fort » début 2016, il va publier un troisième livre le 11 mai, présentant ses idées en matière d’économie. D’ici à l’été, l’ensemble de son programme sera donc connu.
Nathalie Kosciusko-Morizet, (LR), 42 ans
La chef de file de l’opposition parisienne compte bien casser cette image en multipliant les déplacements en province, ce qu’elle a commencé à faire. « La primaire, ce sera une réussite s’il y a beaucoup de Français qui viennent voter » prône la député de l’Essonne, ajoutant : « Je pense qu’il y a dans ma famille politique des gens qui disent primaire ouverte et qui rêvent primaire fermée.
Frédéric Lefebvre, (LR), 52 ans
Ancien porte-parole de l’UMP, le député des Français à l’étranger fait partie des candidats pour qui le clivage droite-gauche « ne veut plus rien dire », le « système est dépassé ». Il se veut le candidat des « gens qui ne croient plus en la politique » et affirme ne pas être sur la même ligne que « les autres » qui « draguent les élus et les militants ».
Bruno Le Maire, (LR), 47 ans
Il fait partie avec Alain Juppé et François Fillon du trio en tête des sondages. Ces dernières semaines, il a commencé à multiplier les propositions qui font parler : fin de la fonction publique territoriale, arrêt des négociations avec les syndicats… Leitmotiv de l’adepte de la fin du cumul des mandats : faire émerger une nouvelle classe politique.
Hervé Mariton, (LR), 57 ans
L’élu de la Drôme défend dans son livre-programme un libéralisme économique décomplexé (fin du code du travail, remise en cause du statut des fonctionnaires, refonte du SMIC, autonomie de l’école…) et un conservatisme sur les questions de société (abrogation de la loi Taubira, primauté de la famille, abandon du droit du sol pour l’acquisition de la nationalité…)
Nadine Morano, (LR), 52 ans
L’eurodéputée base sa campagne sur ses thèmes de prédilection habituels, notamment l’immigration et l’islam. Toutefois, l’entourage de son ancien mentor Nicolas Sarkozy, avec elle s’est réconciliée, ne la voit par réunir les parrainages nécessaires pour aller au bout de cette primaire. Et les sondages ne la créditent que d’environ 2% des voix.
Jacques Myard, (LR) 68 ans
Le député des Yvelines affirme avoir « bien l’intention de faire entendre (sa) voix dans ce débat ». Celui se revendique comme un « gaulliste de toujours » fait de « la souveraineté de la France » sa priorité. « Je ne rejette pas l’Europe », assure-t-il, « mais je refuse l’intégrisme européen. Moi je dis oui à la coopération européenne, mais non au diktat européen ».
Jean-Frédéric Poisson, (PCD), 53 ans
Il le seul candidat officiellement qualifié puisqu’il n’a pas besoin de réunir de parrainages. Il doit ce privilège à son statut de président du Parti Chrétien-Démocrate (PCD), historiquement affilié à l’UMP et longtemps dirigé par Christine Boutin. Le petit parti a en effet obtenu de pouvoir participer à la primaire en tant que parti autonome et de choisir son candidat.
Ceux qui pourraient se déclarer
La liste devrait encore s’allonger dans les mois à venir. Tandis que François Hollande laisse encore planer le doute jusqu’à la fin de l’année, Nicolas Sarkozy devrait être candidat à la primaire de la droite. Toujours, dans le cadre de la primaire à droite, Michèle Alliot-Marie devait se prononcer fin avril, sur une éventuelle candidature.
François Bayrou pourrait lui aussi venir grossir les rangs des candidats, mais il attend les résultats de la primaire de la droite et du centre pour se décider. Si Nicolas Sarkozy en sort vainqueur, alors le maire de Pau sera candidat.
Nicolas Hulot réfléchirait également à la possibilité de se présenter indépendamment de EELV et en dehors du cadre d’une primaire écologiste.
Enfin, si il refuse de l’évoquer, Emmanuel Macron, qui vient de lancer son propre parti, pourrait aussi se lancer.
Noël Mamère, le député-maire écologistes de Bègles, pourrait aussi se déclarer. Si Nicolas Hulot venait à renoncer et si Cécile Duflot n’y allait pas, il pourrait se « rendre disponible ».
————————– Deux réactions de bon sens —————————
@LEJAMBON
Tout à fait, c’est surtout que la place est bonne………..et rapporte un max
LEJAMBON il y a 38 minutes – 02/05/2016 à 09h46
Heureusement ils n’auront pas tous les 500 signatures nécessaires! Mais quand même, c’est la démonstration de la dégradation de la respectabilité des Institutions françaises et notamment de la fonction présidentielle. Tout le monde peut se présenter qui pour défendre sa rivière, qui p, etcour défendre la liberté de son chien, qui pour défendre son droit de pêche, son droit de chasse, qui pour interdire les cloches de sonner, les avions d’atterrir, etc… Il faut arrêter de déc… C’est faire peu de cas des français, c’est se moquer de la France.
http://www.sudouest.fr/2016/05/02/presidentielle-2017-qui-sont-les-44-candidats-deja-declares-2345455-710.php#xtor=EPR-260-[Newsletter]-20160502-[zone_info]
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Ce serait un devoir pour patrick de Villenoisy de tenter sa chance….
Attention à Henry de Lesquen : ce pourrait être un jour de FM stéréo chargé de caricaturer les Royalistes et de les faires passer pour des passéistes et pour des idéalistes. On en trouve beaucoups chez les Providentialistes. S’il vous plait, M. de Villenoisy, de la Grande Musique…
Replay : Attention à Henry de Lesquen : ce pourrait être un jouEUr de FM stéréo chargé de caricaturer les Royalistes et de les faires passer pour des passéistes et pour des idéalistes. On en trouve beaucoups chez les Providentialistes. S’il vous plait, M. de Villenoisy, de la Grande Musique…