21 thoughts on “Messe en faveur de Louis XVI qui, s’il n’est sans doute pas mort au Temple, n’en est pas assurément mort depuis.

  1. alaintexier

    NDLRB. Bel exemple de « vérité officielle » mais y a-t’il besion d’une « vérité officielle« ; la verité ne se suffit-elle pas à elle-même ?
    ———
    Frederic De Natal a ajouté 7 photos — avec Philippe Delorme.
    Hier, à 06:06 ·
    Le 8 juin 1795, Louis XVII mourrait à la prison du Temple, à Paris, dans l’anonymat et la détresse…. 221ème anniversaire de sa mort.
    Né dix ans plus tôt, le 27 mars 1785, Louis-Charles, fils cadet de Louis XVI et Marie-Antoinette, était devenu l’héritier du trône à la mort de son frère aîné, le 4 juin 1789.

    https://www.facebook.com/frederic.denatal
    Le 13 août 1792, après la chute de la royauté, il est enfermé avec ses parents, sa tante, Madame Elisabeth, et sa sœur aînée Marie-Thérèse, dite Madame Royale, dans l’enclos du Temple.
    Le 21 janvier 1793, à la mort de Louis XVI, la reine Marie-Antoinette s’agenouille devant son fils devenu Louis XVII ! Les grandes puissances européennes le reconnaissent comme tel.
    Mais l’enfant du Temple n’a pas le loisir de jouir de son titre. Il est enlevé quelques mois plus tard à sa mère Marie-Antoinette et élevé à la dure, dans l’enceinte de la prison, par le cordonnier Simon et sa femme.
    Lors d’une confrontation avec Marie-Antoinette, le 7 octobre 1793, la dernière fois qu’il verra sa mère, on le force à l’accuser d’attouchements. Ces fausses déclarations sont présentées au procès de Marie-Antoinette.
    Après la chute de Robespierre et la fin de la gauche jacobine, les Conventionnels modérés songent à le remettre aux Autrichiens en échange de prisonniers français.
    Paul Barras, président de la Convention thermidorienne qui a renversé Robespierre, rend visite à l’enfant dans sa prison. Il est trop tard pour envisager une libération. Au début de mai 1795, un médecin, Pierre Joseph Desault, le décrit : « mourant, victime de la misère la plus abjecte, de l’abandon le plus complet, un être abruti par les traitements les plus cruels ».
    Marie-Thérèse Charlotte, dite Madame Royale, a plus de chance que son frère. Elle est livrée à l’Autriche le jour de ses 17 ans, le 19 décembre 1795, contre des prisonniers français. L’« Orpheline du Temple » se marie en 1799 avec son cousin, Louis d’Artois, duc d’Angoulême.
    Le coeur momifié de Louis XVII ayant été par miracle conservé, grâce au médecin légiste Philippe-Jean Pelletan qui l’avait examiné, des experts ont pu l’authentifier en comparant son ADN (acide désoxyribonucléique) à celui de la reine Marie-Antoinette. Les conclusions de leurs recherches ont été présentés à la presse le 19 avril 2000 et exposées dans un livre de l’historien Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité.
    Depuis le 8 juin 2004, les restes de l’enfant royal – Louis XVII pour les royalistes-reposent dans l’ancienne nécropole royale de Saint-Denis.(Herodote)

    Reply
  2. alaintexier

    A destination de tous les adeptes de la « vérité officielle » concernant la mort de Louis XVII au Temple
    —————-
    Glanures autour des fouilles de Sainte-Marguerite [ MAJ 03/06/ 2016 ]

    Le 27/05, nous avons écrit dans ce post « Il va donc falloir que nous reprenions de toute urgence la réédition de notre livre, que nous compléterons par plusieurs annexes inédites, étroitement liées à la question des fouilles de l’ancien cimetière de Sainte-Marguerite, puisque nous pensons avoir apporté la preuve que ce n’est pas Louis XVII qui a été inhumé dans l’ancien cimetière de Sainte-Marguerite ! »

    Nous prions donc nos aimables lecteurs de bien vouloir nous excuser de devoir faire une pause dans l’animation de ce site !

    En effet, si notre livre apporte la preuve documentaire de l’inhumation, dans le cimetière Sainte-Marguerite, d’un substitué à Louis XVII, qui devrait être complétée un jour ou l’autre par les résultats attendus des analyses toujours en cours de la mèche de cheveux dite de » Louis XVII-de Reiset« , nous avons à apporter la preuve que Louis XVII n’est pas mort au Temple avant le 8 juin 1795.

    http://cril17.org/

    Reply
  3. alaintexier

    Louis XVII est-il mort à la prison du Temple le 8 juin 1795 ?

    En dépit des analyses ADN pratiquées en 2000 sur le cœur présumé de Louis XVII conservé à la basilique Saint-Denis, on ne peut absolument pas écarter à ce jour l’hypothèse selon laquelle l’enfant mort à la prison du Temple le 8 juin 1795 n’est pas Louis XVII — qui se serait évadé grâce à l’aide de royalistes ou même de républicains, ou qui serait mort antérieurement — mais un enfant plus âgé qui lui aurait été substitué
    Les analyses ADN effectuées en 2000 sur le cœur présumé de Louis XVII (Louis-Charles) conservé à la basilique Saint-Denis, montrent seulement qu’il s’agit de celui d’un enfant apparenté par les femmes à Marie-Antoinette : si le cœur peut donc effectivement être celui de Louis XVII, il peut aussi être celui du premier dauphin (son frère aîné Louis-Joseph) mort le 4 juin 1789. Il n’est en outre pas prouvé que le cœur analysé est bien celui qui fut prélevé par le docteur Pelletan lors de l’autopsie de l’enfant du Temple effectuée le 9 juin 1795. Ces différents cœurs ont en effet chacun eu un parcours mouvementé.
    ———————————

    Lisez grâce au lien ci-après l’exposé de l’ensemble des doutes s’agissant de la destinée du coeur du petit dauphin et vous verrez que les tenants de la « vérité officielle » auraient bien tort de dormir sur leurs deux oreilles.

    ……………………………..
    Ainsi, les descendants du comte de Chambord détenaient à la fin du XIXe siècle les deux cœurs trouvés par les frères Pelletan : celui du premier Dauphin, et celui de l’enfant mort au Temple. A la mort de don Carlos en 1909, c’est son fils don Jaime qui hérita de Frohsdorf et en laissa la propriété lors de son décès en 1931 à sa troisième sœur Marie-Béatrice. En 1975, les descendantes de celle-ci décidèrent de donner à la France le cœur prélevé le 9 juin 1795 sur l’enfant du Temple supposé être Louis XVII, et une urne censée précisément contenir ce cœur fut remise en avril de cette même année au Mémorial de France à Saint-Denis. C’est le cœur qu’elle contient qui fut analysé en 2000.

    Or d’une part on ne peut affirmer qu’il s’agit de celui que le docteur Pelletan préleva sur l’ « enfant du Temple », d’autre part on peut parfaitement supposer qu’il s’agit du cœur du frère aîné de Louis XVII, les descendants du comte de Chambord ayant été en possession des deux et les analyses ADN ne permettant aucunement de les différencier.

    En outre :
    1° le cœur analysé en 2000 mesurait 8 cm ; celui examiné en 1894 avant sa remise à don Carlos et présenté comme étant celui de l’enfant du Temple mesurait 6 cm
    2° l’affirmation selon laquelle la technique de conservation utilisée en 1789 pour le cœur du frère aîné (supposée être l’embaumement) aurait été différente de celle utilisée en 1795 pour Louis XVII lui-même (mélange alcool/eau), serait erronée : dès le XVIIIe siècle et devant l’inefficacité de la méthode employée encore au siècle précédent, la conservation par le mélange hydro-alcoolique semble avoir été appliquée (celle-ci impliquant, notons-le, une dessication complète du viscère, ainsi qu’une forte réduction de taille). Au demeurant, le cœur de Louis-Joseph, avant d’être remisé dans une boîte de plomb au Val de Grâce, puis à la bibliothèque de l’archevêché de Paris, avait été placé lui aussi dans une urne – ainsi que le remarque Reynald Secher en 1998 –, ce qui confirme l’utilisation d’une solution liquide pour la conservation.

    Notons enfin que lorsqu’en 1894 furent exhumés les restes de l’enfant mort au Temple et enterré au cimetière Sainte-Marguerite à Paris, les médecins affirmèrent qu’il s’agissait d’un enfant d’au moins quatre ans plus âgé que ne l’était Louis XVII.

    Si le résultat des analyses ADN pratiquées en 2000 est incontestable, le cœur analysé peut donc être aussi bien celui de Louis-Joseph, frère aîné de Louis XVII, que celui de Louis-Charles, Louis XVII lui-même. Ainsi, la preuve que Louis XVII serait mort au Temple le 8 juin 1795 n’est toujours pas établie.

    http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3542

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  4. Hervé J. VOLTO

    Le Comte de Chambord lui-même, qui ne voyait de destin Français que dans le cadre de la Chrétienté, ne concevait de Mission Française que la fidélité de la France à son Baptême et ne désirait de salut national que dans l’esprit de justice, décida de renoncer au Trône -au grand dam de ses contemporains!- après la révélation de Maximin Giraud, le Berger de la Salette, de la Survivance de louis XVII et de la vraie descendance Royale, et la querelle du Drapeau Blanc ne fut qu’une excuse.

    Ou se trouve cette descendance?

    Il y existe trois hypothèses :

    1. Naundorff était Louis XVII et les descendants actuels de Naundorff sont les descendants de Louis XVII. C’est l’hypothèse des Naundorffistes.

    2. Naundorff n’était pas Louis XVII, mais le fils adultérin du dernier Prince de Condé (et donc demi-frère de l’infortuné Duc d’Enghien), dont la cuisinière hollandaise se nommait Emma Naundorff : le futur Grand Monarque est le descendant Salique de Louis XVII mais on ignore complètement où se trouve cette descendance, qui est celle des Lys coupés. C’est l’hypothèse des Survivantsites.

    3. Le futur Grand Monarque ne descend de Louis XVII que par sa mère, petite-fille du petit-fil de l’Enfant-Roi, et membre de la branche coupée des Lys, et descend par son père de la Branche Aînée de Saint-Louis, qui est celle des Bourbons-Montpensier-de-Valois-et-de-La Croix, lignée oubliée mais Légitime, dont le Masque de Fer fut l’incarnation comme l’instrument Divin du témoignage de la permanance de la Légitimité : on ignore totalement, là aussi, où se trouve cette double descendance, dont on ne connaitrait que le nom: Henri de la Croix. De nombreuses prophéties nous annoncent un Grand Monarque isu de la branche Aïnée de saint-Louis comme de la branche coupée des Lys. C’est l’hypothèse des Providentialistes.

    Les deux premières hypothèses se confondent dans la certitude d’une survivancve de Louis XVII.

    Les deux dernières hypothèses s’en remettent humblement à Dieu pour ce qui est du choix du Roi à venir.

    Pour ceux qui ne croiraient pas en les prophéties du Grand Monarque, Claude Mouton-Raimbault l’a dit dans son livre Le coeur de Louis XVII (Editions de Chiré) : le doute sur la mort de Louis XVII ne saurait l’emporter sur l’espérence d’une VRAIE Restauration, dont l’Enfant-Roi -qu’il soit mort ou non au Temple- demeure le symbole, en attendant que se réalisent les promesses du Sacré-Coeur à la France…

    NDLRB. : Voir les références de cet ouvrage dans le commentaire qui suit.

    Reply
  5. alaintexier

    LE COEUR DE LOUIS XVII ? AU-DELÀ DU DOUTE, L´ESPÉRANCE
    MOUTON-RAIMBAULT (Claude)

    Editions de Chiré

    L’ADN a parlé. Mais est-ce bien le cœur de Louis XVII qui a été inhumé, le 8 juin 2004, avec l’accord du ministère de la Culture, près des tombeaux de Louis XVI et de Marie-Antoinette, dans la basilique de Saint Denis, nécropole de nos rois ? N’est-ce pas plutôt celui du premier dauphin, Louis-Joseph, décédé en 1789 ? Des personnalités, comme le professeur Jean Tulard, de l’Institut, ou l’historien Alain Decaux, ne l’excluent pas. Deux ouvrages importants et contradictoires ont paru sur cette affaire : Louis XVII, la vérité. Sa mort au temple confirmée par la Science (Ed. Pygmalion, 2000), de Philippe Delorme, orléaniste ; et Louis XVII avait-il deux cœurs ? (Ed. de Paris, 2004) de Philippe A. Boiry, naundorffiste. Dans cet essai critique, Claude Mouton-Raimbault tâche de démêler les thèses en présence. Sa conclusion est qu’un doute subsistera, tant que les ADN du crâne inhumé au cimetière Sainte-Marguerite à Paris et des cheveux conservés à Pontoise n’auront pas été faits. Cependant, le doute ne saurait l’emporter sur l’espérance d’une vraie restauration, dont Louis XVII (qu’il soit ou non mort au Temple) demeure le symbole, en attendant que se réalisent les promesses du Sacré-Cœur à la France.

    http://www.chire.fr/A-140056-le-coeur-de-louis-xvii-au-dela-du-doute-l-esperance.aspx

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  6. Irène Pincemaille

    Une messe va être célébrée à la mémoire de Louis XVII ! BRAVO ! qui n’y souscrirait ! MAIS : s’il s’agit de célébrer la mémoire de l’enfant du Temple, là aussi, soit ! (lorsque je suis à Paris, je ne manque jamais d’aller me recueillir sur sa tombe), mais qu’on ne nous dise surtout pas qu’il s’agit de Louis XVII, tout le monde sait depuis bien longtemps que le pauvre mort du cimetière Ste Marguerite était un illustre inconnu, malheureux enfant mort (sans doute assassiné) à la place du Dauphin !
    On va dire une messe maintenant alors que, sous la Restauration, AUCUN SERVICE RELIGIEUX N’A ÉTÉ CÉLÉBRÉ Á SA MÉMOIRE POUR LA SIMPLE RAISON QUE ROME S’Y OPPOSAIT (ON N’A PAS LE DROIT DE DIRE UNE MESSE DES MORTS POUR UN VIVANT).
    Donc, aujourd’hui, une messe pour Louis XVII, oui, mais pas en l’assimilant à l’enfant du Temple, ou alors, comme ce dernier le mérite amplement, en précisant que ce service religieux s’adresse à l’âme de ce ce malheureux ! Il devrait être à St. Denis car il a tout de même plus que servi la France en mourant à la place du Dauphin (il n’y a pas que des Rois à St. Denis, il y a aussi de grands serviteurs de la Monarchie comme Duguesclin par exemple).
    Amitiés à tous.

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  7. BRH

    Emma Naundorff ? Source, références ? Aimable plaisanterie, sinon. Car alors, pourquoi pas Nauendorf ?

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  8. Hervé J. VOLTO

    Pour ce qui concerne la lignée oubliée mais légitime des Bourbons, j’ai évoqué la branche ainée de Saint Louis dans mon article

    UNE NOUVELLE PISTE POUR LES PROVIDENTIALISTES : UNE BRANCHE AINEE, OUBLIEE MAIS LEGITIME DES BOURBONS
    https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/…/une-nouvelle- piste-pour-les-providentialistes-une-branche-ainee-oubliee-mais…

    Pour ce qui est de la branche coupée des Lys, je l’ai évoqué dans mon article :

    LE COEUR DE LOUIS XVII – ET (EST) L’ESPERENCE DES ROYALISTES PROVIDENTIALISTES
    https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/…/le-coeur-de- louis-xvii-et-est-lesperance-des-royalistes-providentialistes/

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  9. Hervé J. VOLTO

    Pour Emma Naundorff, lire VRAI PRINCE FAUX PRETENDANT où vous découvrirez l’hypothèse d’un demi-frère du Duc d’Enghien

    Pour ce qui concerne la lignée oubliée mais légitime des Bourbons, j’ai évoqué la branche ainée de Saint Louis dans mon article

    UNE NOUVELLE PISTE POUR LES PROVIDENTIALISTES : UNE BRANCHE AINEE, OUBLIEE MAIS LEGITIME DES BOURBONS
    https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/…/une-nouvelle- piste-pour-les-providentialistes-une-branche-ainee-oubliee-mais…

    Pour ce qui est de la branche coupée des Lys, je l’ai évoqué dans mon article :

    LE COEUR DE LOUIS XVII – ET (EST) L’ESPERENCE DES ROYALISTES PROVIDENTIALISTES
    https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/…/le-coeur-de- louis-xvii-et-est-lesperance-des-royalistes-providentialistes/

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  10. Hervé J. VOLTO

    Si Napoléon I° a fait assassiner le Duc d’Enghien, celà aurait été parcequ’il croyait qu’il était Louis XVII revenu réclamer sa Légitimité, Louis XVII dont le demi-frère du Duc d’Enghien jouait le rôle.

    Reply
    1. Irène Pincemaille

      Non ! cette histoire de Condé ne tient pas debout !
      Si cette dame « Naundorff » avait existé, croit-on vraiment qu’on aurait attendu aujourd’hui pour la découvrir ??? Une maitresse d’un Condé : leurs maitresses sont connues et répertoriées avec les enfants naturels ! il y aurait eu, en plus, une demoiselle Naundorff ? hé bien il faudrait vraiment supposer que les témoins, anciens serviteurs et familiers de la Cour et des princes aient été bien légers dans leurs investigations pour ne pas l’avoir repérée !!! c’est tout simplement INVRAISEMBLABLE !!!
      Et cet enfant naturel – qui, comme souvent, les enfants naturels – n’aurait pas vécu avec sa mère, mais en compagnie 24h/24 pendant toute sa petite enfance, de la famille royale !
      PLUS INVRAISEMBLABLE ENCORE !!!
      Il faut tout de même être sérieux et ne pas s’embarquer dans des hypothèses toutes plus invraisemblables les unes que les autres et dénuées de toutes sources fiables.
      Que l’affaire pose toujours bon nombre de questions non résolues, bien sûr ! mais il faut toujours rester sur le terrain solide et se garder de suggestions plus que hasardeuses et surtout ILLOGIQUES !
      Amitiés à tous.

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  11. Hervé J. VOLTO

    Chère Irène, vous me dites exactement les mêmes paroles que Madame Du Vielbourg en son temps. Je vous ferai la même réponse.
    Le livre NAUNDORFF, FAUX PRINCE, VRAI PRETENDANT, serait conçu à partir d’archives. Voici ce qu’ont révélé les archives sur ce point précis :
    Le Prince de Condé, cousin de Louis XVI, avait à son service une jeune Prussienne de 22 ans, d’origine juive, cuisinière de son état. Elle se nommait Emma Naundorff. La jeune demoiselle était devenue la maîtresse du Prince de Condé. Le Prince conçut de l’épouser, mais Louis XVI refusa car il ne voulait pas d’un mariage civil. Le Prince de Condé passa outre et de cette liaison secrète naquit un fils en 1785, soit la même année que Louis XVII. Ce fils illicite fut élevé tantôt à Chantilly, tantôt à Versailles, de 1785 à Janvier 1789. De la sorte, l’enfant de Melle Naundorff, le Prince illégitime de Condé fut éduqué en compagnie des enfants de Louis XVI, notamment l’aînée Marie-Thérèse, la future Duchesse D’Angoulème.(C’est la raison unique pour laquelle le bâtard put faire valoir des souvenirs communs, notamment en ce qui concerne les descriptions de lieux et de personnes.) En Janvier 1789, Melle Naundorff fut chassée avec son fils naturel hors du service du Prince de Condé, nantie d’une forte somme d’argent afin de pourvoir aux nécessités du fils illicite et cela sur décision secrète de Louis XVI. Après la révolution, la terreur et la commotion populaire, le jeune Naundorff n’eut aucun mal à faire valoir l’identité de Louis XVII.
    Le lecteur féru d’histoire peut mieux comprendre à l’éclairage de ces documents l’une des grandes interrogations des « Naundorffistes » eux-mêmes en ce XXIème siècle :
    Pourquoi la chère et très estimable soeur de Louis XVII, la duchesse d’Angoulème a-t-elle renié invariablement le soit-disant « frère » Naundorff, au cours des années postérieures, jusqu’à la fin de ses jours ?

    Reply
  12. Irène Pincemaille

    Bonsoir cher ami,
    Mlle Naundorff est partie en 1789 ! O.K. dans ce cas, expliquez-moi comment ce soi-disant fils a pu avoir des souvenirs précis des Tuileries, de Varennes, du séjour de la famille royale au Temple ! et ce, 10 Août 92 compris : loge du logographe – assiette de soupe de Mr de Joly (qui fut le point déterminant de la reconnaissance de ce dernier qui ne voulait pas entendre parler de survivance), etc, etc…
    L’attitude de Mme Royale s’explique assez facilement : « Mon frère m’a écrit de Prusse et mon oncle ne veut pas que je lui réponde ! » –  » Le Prussien ! -celui-là me trouble plus que les autres – » –
    « Mon frère, mon pauvre frère » (avec pleurs et lamentations rapportés par la duchesse de Damas qui dormait dans la chambre voisine – Marie-Thérèse, après la mort de son mari en 1844, a rencontré son frère incognito et s’est évanouie à l’évocation des souvenirs de celui-ci qui lui rappelait les marques qu’elle aussi portait sur son corps : de ce fait, ses suivantes, sous prétexte de la ranimer, l’ont dévêtue à l’endroit indiqué et ont vu les-dites marques de naissance (au bras, je crois – déposition du général de Girardin dont l’épouse était une des suivantes en question).
    Elle était tenue au silence forcé puisque son mari – Louis XIX – aurait dû devenir Roi, et reconnaître son frère signifiait accuser ses deux oncles, + donc son mari, d’imposture !! un peu gênant tout de même ! : « Son manque d’éducation et ses idées ne correspondaient pas aux nôtres et encore moins à celles de nos alliés, nous avons donc dû faire ce sacrifice et il a été abandonné » (citation peut-être un peu approximative car de mémoire, mais je peux sans problème vous trouver la référence et le texte exact).
    Je pense que ces citations éclairent assez le dilemme auquel elle s’est trouvée confrontée toute sa vie, + le fait qu’au lieu de le confondre, elle s’enfuyait littéralement dès qu’ils auraient pu se croiser (à Dresde par exemple) car elle savait fort bien qu’elle n’aurait pas pu supporter facilement la confrontation (voir ci-dessus l’évanouissement). Voir aussi sa déclaration près de la mort au général de la Rochejacquelin !!!
    Alors la demoiselle Naundorff …!!! comme dit ci-dessus, les témoins de l’époque ne l’auraient pas signalée …!!!
    Amitiés à vous, cher ami, et à tous les correspondants.

    Reply
  13. Hervé J. VOLTO

    Charles X, usurpateur, certaiunement : mais avec l’accord du pape. Et comme Charles X s’est comporté en Lieutenenant de Dieu, Dieu dans son infinie bonté l’a laissé faire, le vrai Louis XVII étant peut être secrètement dans l’incapacité -où qu’il se trouva- de monter sur le Trône : c’est le sens du message de la Rue du Bac.

    Nul que la Divine Providence nous révèlera le Grand Monarque HENRI V DE LA CROIX, descendant Légitime des Rois de France, quand ce sera l’heure de Dieu. Prièpre, action, espérence…

    Reply
  14. Irène Pincemaille

    Charles X : O.K. : en 1830 il avait la possibilité militaire de résister. Mais il envoya le général de la Rochejacquelin trouver, en pleine nuit, le voyant Thomas Martin à Gallardon, près de Chartres. Celui-ci avait deviné la visite du général et l’attendait : « Je sais pourquoi vous venez, dites au Roi qu’il parte, il ne reverra jamais la France, ni son fils ni son petit-fils ne règneront ET IL SAIT POURQUOI ! » Et le Roi obéit au simple laboureur Martin !!! Et Louis XIX abdiqua immédiatement !!! Et le Comte de Chambord ne régna pas !!!
    Ce même général déclara au Roi, au moment de son départ : »Sire, il faut qu’un bien grand crime ait été commis dans votre famille pour que la Providence vous afflige d’une manière aussi sensible » (Source : Jules Suvigny « La Restauration convaincue d’usurpation »).
    J’ajoute, venant de la même source, la citation exacte concernant Mme Royale :« Croyez-moi, Comtesse, il y a des nécessités qu’on est obligés de subir : notre position, les traités consentis, les promesses faites, l’avenir de notre famille exigeaient impérieusement qu’on repoussa un homme dont l’éducation et les principes politiques et religieux n’étaient point en harmonie avec les nôtres et encore moins avec ceux de nos alliés ; nous avons dû faire ce sacrifice, quelque pénible qu’il fût; et il a été abandonné… » (Source : la Comtesse est Mme d’Esterhazy et ce texte est extrait d’une lettre de Monseigneur Tharin, précepteur du Duc de Bordeaux).
    Il se peut que le Pape (Pie VIII je crois, à cette époque) ait cautionné Charles X comme un moindre mal, d’où la déclaration de la Sainte Vierge à Sainte Catherine Labouré (Elle lui annonce bien que le Roi va partir), mais le Pape ne jouit d’aucune infaillibilité en matière politique, ce qui est ici le cas.
    Amitiés à vous tous.

    Reply
  15. Hervé J. VOLTO

    Charles X fut le moindre mal et la vision de la Rue du Bac indique que le même Charles X, bien que Louis XVII fut vivant quelque part à l’étranger et -j’insiste- peut-être dans l’incapacité de régner, le Divin Christ Roi l’a laissé faire et indiqué qu’Il régnait quand même à travers Charles X. Après, ce n’est plus le Divin Christ-Roi qui règne : le futur Grand Monarque HENRI V DE LA CROIX -qui qu’il sera- devra être un nouveau Charles X et consacrer la France au Sacré-Coeur.

    Alors le Divin Christ Roi fera d’HENRI V DE LA CROIX un nouveau Roi Soleil…

    Reply
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