L’on se souvient des incessantes querelles ayant opposé les derniers rois de l’Ancien régime aux Parlementaires ( Membre des Parlements et non députés ou sénateurs ) qui prétendaient- en l’absence de convocations régulières des Etats Généraux- être les seuls à pouvoir représenter les Français. Voir à la date du 20 janvier 1771. Louis XV et Maupeou exilent le Parlement https://www.herodote.net/20_janvier_1771-evenement-17710120.php
L’on se souvient probablement aussi qu’ayant de facto – par leur refus obstiné de compromis avec le pouvoir royal- conduit le roi à la mort , ils ne tardèrent pas à le re- joindre sur l’échafaud comme on le verra à titre d’exemple par ce très court extrait limité à Toulouse en juillet 1794 … mais ce fût pareil ailleurs.
Augustin Charles Louis d’Aspe président à mortier du parlement de Toulouse, guillotiné à Paris le 6 juillet
Antoine de Belloc, Président de la Chambre des enquêtes au parlement de Toulouse en 1759, guillotiné le 6 juillet à Paris
Clément de Rey de Saint-Géry, conseiller au parlement de Toulouse, guillotiné à Paris le 6 juillet
François Louis de Combettes de Labourelié, conseiller au parlement de Toulouse, guillotiné à Paris le 6 juillet
Hector d’Aussaguel de Lasbordes, conseiller au parlement de Toulouse, guillotiné à Paris le 6 juillet
Urbain Elisabeth de Ségla, conseiller au parlement de Toulouse, guillotiné à Paris, le 6 juillet
Raphaël de Tournier de Vaillac, parlementaire Toulousain, guillotiné à Paris, le 6 juillet
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http://louis-xvi.over-blog.net/article-liste-des-victimes-de-la-revolution-fran-aise-de-juillet-77673924.html
Les magistrats contemporains qui condamnent François Fillon à une peine de mort politique par leurs investigations intéressées connaîtront-ils le funeste destin de leurs devanciers ? Nul ne le sait .
Quant à Emmanuel Macron qui semble marcher sur les eaux bien qu’il soit chaussé de gros sabots, il devrait se rendre compte que dans les périodes troublées qui s’annoncent , le propre des révolutions est de dévorer ses enfants.