Vous ne connaissez pas les journées chouannes de Chiré-en-Montreuil ( 86190) , alors que le le blog de la Charte de Fontevrault vous en parle ponctuellement et régulièrement ? Alors peut-être ne savez vous pas non plus que le dimanche voit se dérouler à partir de 10 h une messe en rite extraordinaire dans une véritable cathédrale de verdure dont les images de ce blog ne donnent une idée qu’imparfaite.
Mais comme la meilleure des messes me paraît -être celle où l’on peut communier et qu’il n’y a sans doute pas de meilleures communion que celles que l’on a pu faire précéder d’ une confession … et que des confesseurs il y en avait justement deux. Alors mon ange gardien m’a suggéré de ne pas perdre cette occasion de ramener le sourire sur son visage.
La file d’attente pour accéder à un des deux pères en faction et en fonction ce matin était à gauche en regardant l’autel. Devant moi, une dizaine de personnes… derrière, je ne me suis pas retourné, alors que la Messe était déjà commencée. Et c’est à ce moment là qu’un coq lança vers le ciel ses strilles stridentes. Jésus dit alors : « Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que tu n’aies trois fois nié me connaître. Evangile selon Saint Luc. XXII. 54-62. Seigneur , si je ne vous avais renié que trois fois… Le sermon du père Cottard était heureusement trés long et petit à petit nombre de pénitents devant moi diminuait. Puis ce fut mon your de m’agenouiller sur le prie-Dieu placé devant un des pères . Prévenant, celui-ci assujettit le prie-Dieu pendant que je m’y agenouillais.
Il n’aurait plus manqué que je me sois ecclafouéré devant lui. Dieu attend de nous que la confession nous permette de nous relever justement même si, au cours ce celle–ci, nous sommes parfois mis plus bas que terre.
Je crois que nous avons pu tous nous confesser avant que la Communion , elle aussi trés longue ne finisse. Ainsi commençât une journée pleine de grâces dont je vous parlerai dans les posts à venir.
Alain TEXIER